Reprise des aventures en Cagne dont notre position sur la presqu'île de Pianottoli-Caldarellu en ce printemps 2008 favorisait l'accès !
Les trois randonnées que nous avons pu caser en Cagne durant ce dernier séjour m'ont permis de renforcer ma connaissance de la région et de constater que dans ce coin, "rien n'est simple, tout se complique"... En effet, les parcours en Cagne du printemps 2007, décrits dans l'article l'article de mai 2007 sur ce même Blog au retour d'errances vers Uovacce et Apaseu, avaient été assez efficaces et avaient pu me permettre de collecter pas mal d'informations rapportées dans les commentaires (commentaire n°4) avec les compléments explicatifs du type "La Cagne pour les Nuls". Il n'y a qu'à lire la suite de ces commentaires cette année, ainsi que la nouvelle carte détaillée mise à jour avec les informations recueillies en mai dernier, pour me ranger moi-même parmi les Nuls ayant du mal à bien appréhender cette zone !
L'originalité de ce massif est qu'il cache bien son jeu : ses formes avachies, son altitude peu élevée, son absence de dénivelé et de ravins d'envergure, etc... tendent à ce que le randonneur en sous-estime la complexité et la difficulté de ses itinéraires. Mais il n'y a que quatre ou cinq sentiers dignes de ce nom en Cagne et le reste des parcours doit se réaliser au gré de traces cairnées instables ou totalement hors sentiers, ... mais la difficulté de l'inclinaison des pentes est ici remplacée par la traîtrise de la couverture végétale et rocheuse, de type d'effondrement (!), qui y rend la progression désespérément lente, ... mais le brouillard et les nuages prennent souvent place vers 1000 m d'altitude sur ces plateaux et sommets et rendent l'orientation, d'habitude déjà délicate, complètement impossible,... Bref, un massif peu commun avec son lot d'aventures et de galères hors de proportion avec sa réputation (ou son absence de réputation) touristique...
Voici donc, par le menu, le récit des trois périples "humiliants" que j'ai pu caser durant ce dernier séjour et les conséquences que j'ai pu en tirer :
- La boucle (déjà faite) Naseu - Uovacce - Monaco - Naseu
- La crête de Compolelli
- La traversée Bitalza - San Gavinu
L'exploration de traces allant à l'opposé de ce que j'imaginais, un "but" sur une trace déjà réalisée, 3 heures perdues à chercher un cairn évident à 50 m de ma dernière bonne position connue, et deux retraites stratégiques sur des sentiers explorés en vain pour cause d'oubli,... voilà les "sanctions" essuyées au cours de ces trois parcours qui vous ramènent illico à la posture d'humilité que vous n'auriez jamais dû abandonner !
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