Sentes de chasseurs du Haut-Cavu
Par PhE le dimanche 01 janvier 2012, 17:12 - Randonnée + - Lien permanent
Pour terminer l'année, quelques petits parcours, faciles à randonner, difficiles à trouver, qui peuvent intéresser des randonneurs dans le Haut Cavu s'ils veulent sortir des sentiers battus (il n'y en a pas par ici sauf les vasques du pont de Marion !) et ne pas galérer dans le maquis de basse altitude ou les ravins chaotiques... Comme dans beaucoup de régions de montagnes corses de basse altitude, le Haut Cavu comporte des "sentes de chasseurs" secrètes, visiblement peu parcourues, gardées à l'écart de la vue du simple randonneur, et qui permettent de profter de lieux autrement inaccessibles. Nullement marquées sur les cartes IGN, à quelques exceptions près dont la redoutable "sente de chasseurs" du retour du canyon de Petra Pinzuta au-dessus de Conca, ces sentes discrètes constituent un réseau de pénétration du maquis corse de premier ordre quand on les connaît, c'est-à-dire quand on y a été initié. Avec l'aide de Dumé Martinetti et le hasard de mes recherches, j'en avais trouvé et utilisé plusieurs à l'occasion des prospections archéologiques décrites dans la série d'articles du blog consacrée à ce sujet et j'avais pu en apprécier la bonne fortune.
En me disant qu'il en existait certainement aussi dans la région du Haut Cavu (ruisseaux de Sainte-Lucie, de Mela, massif de San Martinu), je me suis mis à ouvrir un peu plus les yeux que d'habitude (c'est pas difficile !) lors de mes promenades en espérant en découvrir quelques-unes. Pour cela, il me semblait que les lieux les plus propices à leur point de départ étaient les fins de pistes carrossables et je m'obligeais à en explorer quelques-unes courant octobre dernier...
Bingo ! J'en trouvais trois, dont une seule déjà connue, vers la fin de la piste menant au réservoir au NW de Punta Radichella dans le massif de San Martinu. Et c'est la description des parcours et sites que visitent ces trois sentes de chasseurs qui va être l'objet de l'article ci-dessous...
Informations générales :
Les parcours que nous allons visiter dans cet article sont tous situés au NE du massif de San Martinu dans le Haut Cavu, caractérisé par les reliefs de Punta Radichella et Punta di Pusu. C'est la région qui avait été appelée "Partie NE : le massif de San Martinu" dans l'article de présentation de La Haute Vallée du Cavu (1ère partie) sur ce blog fin 2009.
Comme indiqué dans cet article, l'accès se fait par la piste de Radichella (dénomination personnelle), démarrant depuis la piste de montée à Bocca di Sadica prenant sur la RG du Cavu après le pont de Marion. Avant d'atteindre le col, sous la Punta Radichella la plus belle aiguille du massif de San Martinu, une piste part sur la gauche en un virage en épingle, traverse un petit parking et monte vers le NW puis le N jusqu'à un virage à 180° après un réservoir. C'est toujours vrai, mais désormais (fin 2011), la piste du réservoir est complètement démaquisée, sablée et nivelée, et est accessible aux plus modestes berlines, y compris la mienne. Soit 20mn de marche gagnées par rapport à la situation antérieure où seuls les 4x4 pouvaient passer. Attention, cette situation peut changer d'une année à l'autre : on peut toujours garer une ou deux voitures à l'entrée de la piste à son embranchement.
Comme indiqué aussi dans cet article, le seul sentier tracé sur la carte IGN n'existe plus sur le terrain, même s'il correspondait à l'ancien sentier ancestral permettant de monter aux bergeries de Capeddu (Capellu) situées dorénavant sur le GR20. On en aperçoit encore quelques traces à l'état de ruines près de la fin de la piste de Radichella (précisé plus tard pour la sente de Radichella) et sous l'aiguille 726m un peu plus au Nord puisqu'on rejoint cet ancien sentier pour monter à Capeddu !
La fin de la piste de Radichella est bien l'endroit stratégique où se rendre pour aller jeter un coup d'oeil à ces "sentes de chasseurs", d'autant plus stratégique qu'il n'est pas rare qu'on y aperçoive un mouflon SUR la piste ou aux alentours, le long du ruisseau qui parcourt ce vallon. Et oui, comme dans tout le Haut Cavu, les mouflons descendent excessivement bas, jusque vers 250/300m, sur les sentiers (vu mouflon sous la pluie sur le sentier d'I Scarpi à 400m d'altitude en novembre 2010), sur les pistes (vu mouflon isolé sur la fin de la piste de Radichella en y arrivant "EN VOITURE" en octobre 2011 : on se serait cru à Thouary !) et à proximité du village de Taddu Rossu le long du Cavu... Quant au ruisseau du vallon qui rejoint plus bas le "radier" de la piste allant vers Lora et Mela, il est sans nom sur IGN, mais est appelé Niffru sur les anciennes cartes, Plan Terrier et Cadastre Napoléonien, alors que ce nom est dorénavant attribué à l'autre ruisseau qui lui est parallèle et situé plus à l'Ouest, bien plus intéressant et esthétique d'ailleurs ! Pour ma part, j'ai gardé le nom de Niffru en conformité avec l'IGN pour ne pas embrouiller les visiteurs.
Sente de Capeddu :
La première sente à découvrir, évidente, est la sente qui monte au col de Capeddu (700m environ, dénomination personnelle) et rejoint en 20 à 30mn le GR20 le long d'une crête menant aux bergeries ruinées de Capeddu à encore une bonne demie-heure de la jonction. Elle est visiblement destinée à remplacer l'ancien sentier, majoritairement perdu sous le maquis, et a été tracée au plus direct ou presque, le long du ruisseau sans nom, en bifurquant à droite à un moment puis en revenant à gauche pour rejoindre l'ancien sentier juste sous l'aiguille 726m. Signalée dans l'article déjà indiqué plus haut, elle était à l'époque peu démaquisée et nécessitait souvent les outils. Fini tout cela ! Avec la modernisation du San Martinu, cette "sente" est devenue "sentier grossier", démaquisé sur 2m de large tout le long de la montée jusqu'au sentier traditionnel. Le démaquisage n'a d'ailleurs pas été plus loin : la fin de la montée au col de Capeddu est encore épineuse ! Mais, enfin, c'est devenu une sente de chasseurs tout confort... Là encore, tenir compte du fait que cette situation risque de ne pas durer si aucun entretien annuel n'est pratiqué sur la sente.
J'utilisais peu cette sente antérieurement parce qu'il me semblait que monter au GR20 par là offrait peu d'intérêt, mais c'était avant que je ne pratique le sentier Capeddu - Sari que l'on peut donc rejoindre et parcourir depuis le Haut Cavu. On en reparlera ultérieurement sur le Blog "Corse sauvage" lorsqu'il s'agira de décrire ce sentier.
En dehors de son intérêt, historique d'ailleurs, pour aller rejoindre les bergeries, la "sente de Capeddu" permet de s'exercer à plusieurs petites randonnées en aller-retour :
- La montée au GR20 par le col de Capeddu ainsi indiquée avec la montée en suivant aux bergeries (un peu plus d'1h depuis la fin de la piste de Radichella), dont il reste pas mal de ruines méritant une visite. Au-delà, on peut, soit continuer par le GR20 vers Paliri (1h30), soit emprunter le sentier vers Sari (5h30) en contournant Punta Balardia et Batarchjone...
- La même montée au GR20 par le col de Capeddu, mais en prenant le GR20 vers Conca, par exemple pour rejoindre le départ du canyon de Petra Pinzuta (ou Punta Pinzuta) situé à 50mn de la fin de la piste de Radichella. Petit canyon sympa et facile avec un seul rappel de 30m...
- La montée au sentier ancestral sans rejoindre le col de Capeddu, en obliquant à D vers le SE pour faire la visite de cet ancien sentier et rejoindre vers 658m un joli petit col surplombant le GR20 et le départ du canyon de Petra Pinzuta. On pourra ensuite vérifier que ce vieux sentier se perd dans le maquis peu après ce col (35mn depuis la fin de la piste de Radichella).
Comme d'habitude, une carte vous est proposée à gauche avec la région de San Martinu jusqu'à Capeddu et la "sente de Capeddu" et les trois variantes indiquées ci-dessus. En outre, est indiqué en jaune le parcours du canyon de Petra Pinzuta et, dans sa foulée, le tracé IGN en pointillé de la "sente de chasseurs" de retour vers Conca...
A noter aussi qu'en octobre 2011, utilisant trois jours de suite la sente de montée pour aller visiter les environs de Capeddu, j'y ai rencontré CHAQUE jour au retour en fin d'après-midi un mouflon le long du ruisseau sans nom : sans arriver à le photographier comme le plus souvent !
Sente de Radichella :
Passons à la deuxième sente qui se découvre assez facilement si on cherche à retrouver le sentier traditionnel, plus bas à partir de l'extrémité de la piste de Radichella. Après le réservoir, la piste fait une épingle à cheveux à droite en revenant vers le Sud sur environ 200m. Les voitures n'y allant jamais, le maquis l'a envahie presque totalement, ne laissant plus qu'une trace de 1m de large. Elle se poursuit par une "sente de chasseurs" qui oblique rapidement à gauche (E) et remonte, d'abord en oblique, puis pleine pente, le versant W de Punta Radichella. Cette sente croise bientôt l'ancien sentier dont la trace horizontale vers l'altitude 450m est bien visible. Vous pouvez aller vérifier cette trace dans les deux sens et constater qu'elle se perd dans chaque cas quelques centaines de mètres plus loin sous la végétation ! Sauf équipements de maquis, il n'est rapidement plus possible de progresser...
Reprenez donc la "sente de Radichella" qui traverse le sentier à angle droit et poursuit directement dans la pente raide au-dessus. La sente, bien que raide et étroite, n'est pas compliquée à suivre sur 100m de dénivelé jusqu'à arriver en obliquant vers la droite (S) à de gros blocs rocheux, bien visibles de loin et précédés d'une zone d'éboulis instables.
Dans la zone d'éboulis, la suite de la trace n'est pas évidente car rien n'est marqué. En gros, il faut gagner le haut des éboulis, un peu vers la droite, et retrouver la trace, semblable à celle d'avant les éboulis, étroite, raide et directe. En octobre 2011, on pouvait monter sans l'aide d'outils de démaquisage, mais c'était nettement plus confortable en les utilisant !
Elle monte d'abord un peu vers la gauche (N), puis, 80m d'altitude au-dessus de la zone d'éboulis, part sur la droite (S) en oblique pour rejoindre le bas de la crête de Radichella marquée par des laricios rescapés des violents incendies de ce versant.
La sente poursuit un moment le long de cette crête, en continuant de s'élever doucement, puis oblique vers la gauche et le sommet que l'on gagne assez aisément en slalomant entre les jeunes pins, puis les rochers éboulés de la pointe. Ce sommet ne s'identifie que parce que c'est la pointe rocheuse la plus élevée de la crête qui se poursuit vers le Sud jusqu'à un mamelon doté de deux cornes rocheuses. C'est l'aiguille Sud de la crête, beaucoup plus caractérisée mais moins haute, qui domine abruptement la piste empruntée en voiture.
Le sommet en lui-même est peu confortable et n'offre comme intérêt que de constituer un site remarquable pour admirer le massif de San Martinu : ravin et ruisseau de Radichella, Punta di Pusu, crête de l'Alzu di Lanu, etc... et, plus loin, le paysage autour de Capeddu décrit précédemment avec le col de Capeddu, Punta Balardia et Punta Batarchjone et, en face, la crête de Niffru devant l'aiguille 1059m qui marque le début du versant RG du Mela...
Compter en gros 1h20/1h30 pour monter au sommet depuis la fin de la piste de Radichella, sur une sente très raide et très délicate à suivre, où les outils de démaquisage ne sont pas de trop. Tabler sur une durée de descente d'environ 1h.
C'est une belle promenade de la demi-journée, sans aucun risque d'y rencontrer âme qui vive, même en période de chasse (?), mais peu spectaculaire et peu sauvage tant la vue que l'on a sur le Cavu et la Sainte-Lucie semble rapprocher de la civilisation. Le versant W de cette crête de Radichella a été complètement ravagé par un incendie, ce qui fait qu'il est peuplé d'une jeune pinède très dense et d'un maquis de bruyères arborescentes empêchant une progression aisée hors trace, ou même sur l'ancien sentier qui s'est abîmé dans cette pinède ! Consulter la carte ci-contre pour visualiser les traces de cette sente, ainsi que celles des autres sentes du coin.
Sente du canyon du Niffru :
Montée au plateau du Niffru
La troisième et dernière sente de la région de Radichella est de loin la plus intéressante des trois. Pour la trouver, il faut commencer par emprunter la "sente de Capeddu" vers le N depuis l'extrémité de la piste de Radichella. Environ 120m après le départ, il faut remarquer une sente discrète qui part sur la gauche et rejoint le lit du ruisseau sans nom qui irrigue ce vallon. De l'autre côté du ruisseau, la sente se prolonge pour escalader ce versant sous la crête de Niffru (dénomination personnelle), d'abord vers le N, puis vers l'E après un virage serré à gauche. Elle monte en sinuant à travers un maquis pas trop compliqué et s'avère suffisamment bien tracée (octobre/novembre 2011) pour éviter d'avoir à démaquiser. On traverse ainsi deux petits ruisseaux, complètement ignorés par la carte IGN, et il faut continuer à grimper en oblique, toujours vers l'E, en direction du bois de pins sous la crête. Un seul endroit pose problème avec une fausse piste de 50m qui oblige à retourner sur ses pas pour retrouver l'embranchement à G que l'on n'aura éventuellement pas vu... Puis c'est la traversée du bois de pins, l'arrivée à la crête et à une sorte de petit plateau interrompant brièvement la continuité de la crête de Niffru, le plateau du Niffru (dénomination personnelle). Moins de 45mn de montée, sans se presser...
Ce petit plateau est superbe ! Bien dégagé du maquis et des arbres, il offre une vue magnifique :
- Sur la crête de Niffru vers le N et Capeddu,
- Sur la crête de Niffru vers le S et un bloc rocheux remarquable qui vous servira de point de repère pour le canyon du Niffru,
- Vers le NE avec le haut du ravin du Niffru et ses affluents, Capeddu et autres, et l'aiguille 1059m au débouché du versant RG du Mela,
- Vers l'E avec Punta Radichella et le versant gravi par la sente précédemment décrite.
Remontée du ravin du Niffru
La première fois que je suis monté dans ce coin, j'ai essayé d'aller voir si la trace se poursuivait vers l'amont du ruisseau du Niffru en direction NE. C'est effectivement le cas au départ où une vague trace permet de prendre le versant W de la crête de Niffru et de remonter le long du ruisseau. Malheureusement, cela ne dure pas longtemps et, malgré un maquis assez bas, on est vite entravé par les branches rigides des arbustes au point que la progression devient pénible et qu'on est vite incité à faire demi-tour.
Ce que j'ai fait assez vite, à la hauteur du 3ème affluent du Niffru, celui juste en amont du ruisseau de Capellu. Une boucle d'environ 50mn pas très intéressante, mais qui m'a permis de vérifier qu'il n'y avait pas de suite dans cette direction.
Le mouflon du Niffru
Retour sur le plateau du Niffru où une petite éminence rocheuse permet pause-déjeuner ou repos. A cet endroit, avec Nicole, nous avons déjeuné pendant une demi-heure en contemplant un mouflon à 150m de là, en train de s'ébattre au-dessus des vasques du Niffru. Il nous avait repérés, car, pendant tout le temps du déjeuner, il n'a pas bougé, se contentant de nous fixer en nous surveillant pour se garder en sécurité !
Lorsque nous nous sommes mis en route après déjeuner pour aller visiter les vasques du Niffru que l'on voyait depuis le plateau, il nous a laissé approcher jusqu'à environ 60/80m de lui, avant de décider d'une retraite stratégique consistant à descendre le long de la crête de Niffru jusqu'au bloc rocheux caractéristique qui ponctue son extrémité et que l'on voit même depuis le parking de l'extrémité de la piste de Radichella. Arrivé là, il nous a encore nargués un long moment, le temps pour nous de prendre de nouvelles photos, avant de disparaître définitivement.
Visite du canyon du Niffru
La visite de ce canyon consiste naturellement à descendre vers les premières vasques du ruisseau que l'on voit clairement depuis le plateau du Niffru. Une sente prolongeant la sente de montée permet de descendre la pente à l'extrémité S du plateau. Elle rejoint la crête bien marquée un peu plus bas et continue vers le bloc rocheux du mouflon. Un peu avant d'arriver à la hauteur de la première vasque, il suffit de descendre en oblique vers le ruisseau en se frayant tant bien que mal un chemin dans le maquis. Le ruisseau est ensuite bien dégagé au niveau des vasques et présente des roches rouges remarquables. Plus bas, une cascade inclinée à 45° plonge dans une vaste vasque d'eau sombre.
Ensuite, il suffit de contourner cette vasque noire par la RG et de suivre la rive en ligne de niveau pour se rendre compte que l'on rentre dans un véritable petit canyon, bien étroit et périlleux. Il est marqué par le franchissement d'un premier seuil rocheux nécessitant une escalade en traversée aérienne, toujours sur la RG, avant de buter sur une vasque fermée par un deuxième seuil rocheux, où il est nécessaire de se mouiller pour aller plus loin.
En ce qui nous concerne, Nicole et moi, sans équipement de canyoning et début novembre, nous ne sommes pas allés plus loin ce jour-là. Une exploration complémentaire avec équipement est à faire pour parcourir le canyon dans son intégralité jusqu'au radier de Lora et la piste du Mela 220m plus bas. Evidemment, ce n'est de toute manière pas un canyon majeur, mais une simple distraction pour canyoneur débutant si le parcours s'avère facile...
Le retour a consisté à remonter le canyon, aller visiter les environs du bloc rocheux caractéristique qui surplombe le canyon et à remonter au plateu du Niffru, en accomplissant ainsi une belle boucle qui nous a pris environ 1h30. Puis la descente en 30/40mn avec retour à la voiture à la fin de la piste de Radichella.
La conclusion pour cette "sente du Niffru", c'est qu'elle est, de loin, la plus intéressante des trois ! Elle permet finalement une journée assez complète de randonnée si l'on parcourt l'ensemble, remontée du Niffru + visite intégrale du canyon, avec un itinéraire d'environ 4h et de jolis petits sites à contempler, encore une fois sur un territoire ou l'on ne trouve jamais personne, sauf quelques rares chasseurs en saison automnale.
Vous pouvez consulter sur la gauche de la page la carte de la partie NE du massif de San Martinu avec le parcours des trois "sentes de chasseurs" de cet article.
Enfin, ci-dessous, le diaporama avec les photos des deux dernières sentes décrites, sente de Radichella et sente du Niffru, en octobre et novembre 2011 :
Commentaires
@François :
Oui, bravo pour ta vigilance : c'est effectivement vers l'Est qu'il fallait découvrir Punta Radichella... Heureusement qu'il y en a qui lisent ce blog et, surtout, qui le font savoir en commentant, corrigeant ou complétant !
J'ai corrigé dans l'article ci-dessus.
Pour le canyon du Niffru : il reste à découvrir la fin de son parcours, mais ce ne sera pas considéré comme un vrai canyon insulaire et ne vaudra pas le déplacement de l'équipe Corsecanyons depuis la Haute Corse ! Trop court, pas assez aquatique avec une source à moins de 700m d'altitude, pas assez engagé avec des tas d'échappatoires, etc... D'ailleurs, j'ai cru comprendre que Franck Jourdan et ses camarades sont déjà venus en Haut Cavu et en Osu où ils ont exploré tout ce qui pouvait se descendre en canyoning et n'ont rien trouvé d'autre à se mettre de majeur sous la dent que la Piscia di Ghjaddu (Ghjaddicu ?) déjà bien connue.
De retour de Corse hier soir après un voyage pimenté par les diverses grèves SNCM et CMN de Marseille qui ont rendu le trajet assez aléatoire. Enfin du vrai mauvais temps en région parisienne, il était temps !
"Il offre une vue magnifique:
.....
vers l'W avec Punta Radichella..."
Je pense qu'il faut lire "vers l'E"
Tu vois, Philippe, qu'on lit attentivement tes topos!
Par ailleurs, j'ai suivi ton conseil de clic droit, ouvrir dans une nouvelle fenêtre, ça marche et m'évite de faire une copie d'écran; Mais ça serait mieux quand même d'avoir la carte au début.
Pas mal, ce canyon, d'autant que la marche d'approche ne semble pas trop longue.
@François :
Oui, je vais effectivement essayer d'y penser à mon prochain article, le mien pas celui de Caro qui est déjà prêt et qui va être diffusé ce soir !
Si tu veux suivre l'article avec la carte, de toute manière il ne faut pas ouvrir (agrandir) la carte DANS l'article car cela couvre alors toute la page. Il vaut donc mieux ouvrir (agrandir) la carte dans un nouvel onglet ou une nouvelle fenêtre (dans Windows, clic droit sur la vignette, puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet" ou "Ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre") et basculer d'un onglet (fenêtre) à l'autre au fur et à mesure de la lecture... :-?
Philippe, je réitère ma suggestion de placer ta carte avant les photos, et non pas après: ça évite un AR en fin d'article pour trouver ladite carte, car tu imagines bien que pour suivre ton descriptif, il faut avoir la carte sous les yeux.