Boucle des ravins de Carciara - Frassiccia - Bonifacio - Figa
Par PhE le dimanche 17 novembre 2013, 12:04 - Ravinisme - Lien permanent
Voici encore la description d'une "randonnée" que je n'ai pas pu faire personnellement, même si j'en assure la rédaction, et qui m'a été retransmise par Laurent (mon fils) qui l'a réalisée en solo le 13 août 2013. A l'époque, mes genoux ne m'ont pas permis de l'accompagner comme prévu dans cette exploration qui consistait à relier les ravins de Frassiccia (celui qui descend de Bocca di Fumicosa) et de Figa (celui qui descend de Bocca di Lariciu sous la Punta di Bonifacio vers le Finicione) par un ravin sans nom sur la carte IGN. Laurent connaissait déjà pas mal le coin puisque ayant remonté en août 2012 le ravin de Velacu jusqu'au "Tafonu di u Cumpuleddu" (Trou de la Bombe), donc en passant à la confluence avec le ruisseau de Frassiccia, et en ayant parcouru presque tout le Vangone di a Figa (celui que j'avais baptisé Vangone di u Lariciu avant de trouver son ancien nom sur le Plan Terrier, non repris par IGN) quelques jours auparavant. Il ne restait donc que ce ravin sans nom à découvrir, celui qui monte depuis le ruisseau de Frassiccia au-dessus de la grande cascade et qui débouche à Bocca di Lariciu...
En consultant les anciennes cartes, il s'avère comme toujours que ce ravin y portait un nom, comme pratiquement tous les ruisseaux qui y sont portés. En effet, si l'on ne trouve rien d'autre sur le Plan Terrier que la dénomination "Vangone d'Aracale" pour le ruisseau de Frassiccia et ses affluents, sur le Cadastre Napoléon le ruisseau du ravin en question est dénommé "Bonifacio", ce qui semble assez adapté à sa situation sous l'aiguille... Voir les deux cartes ci-contre avec le tracé du parcours en boucle de Laurent : à gauche, le Plan Terrier de 1770, à droite, le Cadastre Napoléon de 1885 concaténant trois cartes au 1/4000ème, deux sur Conca et une sur Zonza. Ne pas hésiter à zoomer sur les cartes agrandies (où à les télécharger) afin de voir détails et textes d'origine, la résolution permet normalement de tout bien distinguer.
Vous pouvez consulter la carte IGN sur la gauche de la page pour visualiser le tracé du parcours de cette boucle, à comparer avec ce qui a été tracé sur les anciennes cartes ci-dessus.
Pour la deuxième année consécutive, la piste d'accès par la RG du Cavu et de la Sainte-Lucie était fermée depuis la mi-juillet pour des raisons sans doute liées à l'objectif d'empêcher les touristes de remonter en amont du pont de Marion (?). Vu le peu d'entre eux qui dépassent le pont et le fait qu'ils s'arrêtent tous ou presque au dernier parking du pont de Funtanella, cette mesure semble sans aucun intérêt, sauf celui d'empêcher les rares randonneurs du coin d’accéder au parking bien commode de Lora ou à Bocca di Sadica !!. Laurent a donc été obligé de prendre la piste en RD du Cavu et de descendre la branche pour initiés (peu carrossable) qui rejoint le ruisseau de Sainte-Lucie sur le versant opposé à celui de Lora. Il suffit alors de descendre au ruisseau, de traverser la Sainte-Lucie et de reprendre la trace et la piste sur l'autre versant pour retrouver le parking habituel où l'on ne peut plus accéder en voiture. C'est le moyen le plus rapide, avec seulement 15mn de marche à pied et une traversée de ruisseau, de retrouver ce départ : sinon c'est environ 1h de marche depuis la barrière forestière abaissée en aval du pont de Marion...
En définitive, c'est donc vers 07h30 que Laurent a pu démarrer à pied sur cette piste secondaire en retrouvant le parking de Lora vers 07h45. Par cette belle journée estivale, le sentier entre Lora et la vasque de jonction avec le ruisseau de Mela est parcouru en à peine plus plus d'une heure, grosso modo l'horaire habituel (assez rapide !).
La suite du parcours, dans le lit du ruisseau de Mela, puis de Carciara à partir de la confluence avec le Peralzone, est franchi sur le même rythme et c'est à 09h54 que Laurent a pu atteindre l'entrée de la brèche. Contrairement à août 2012, il n'a pas utilisé la trace de l'ancien chemin d'exploitation entre le ruisseau de Pinu Negru et l'entrée du canyon : dommage, car j'avais pu la démaquiser presqu'entièrement en début de saison, à l'occasion de ma visite dans le coin avec David Abadie que j'accompagnais lors de son raid rocambolesque de début mai 2013 (Cf. les articles de son blog Bigfoot : Sommaire Corse, Corse mai 2013). Cela permet de contourner l'itinéraire direct dans le lit du ruisseau, encombré d'obstacles et de maints buissons de ronces sur la fin...
La traversée de la brèche dans le canyon du Carciara est toujours aussi spectaculaire avec les superbes parois de plus de 100m de hauteur qui surplombent le ruisseau, l'utilisation de l'ancien chemin d'exploitation sur la rive gauche qui permet d'éviter les énormes blocs du lit du cours d'eau et les restes métalliques (câbles, roues, ...) qui témoignent de l'ancienne activité forestière pratiquée dans ce coin.
C'est ensuite le tronçon entre la brèche et la confluence Frassiccia - Velacu, avec de multiples vasques dont l'eau est à éviter. Sans mollir, Laurent est arrivé à la cascade qui marque l'arrivée du ruisseau de Frassiccia à 10h27. Soit en gros 3h depuis le départ, ce qui est un bon horaire compte tenu du retard lié au départ sur l'autre versant de la Sainte-Lucie !
Après une pause à la confluence, c'est le contournement de la cascade et du verrou rocheux qui la domine en passant par les sous-bois de la rive gauche. Visiblement, Laurent est passé par le même chemin que moi-même (et David !), mais n'a pas vu la charbonnière dont on longe les vestiges dans cette montée : encore des traces qui montrent la ténacité des anciens à exploiter le bois dans les endroits les plus invraisemblables de l'île ! L'arrivée au col du contournement de la cascade s'est faite à 11h00, juste avant de redescendre dans le lit supérieur de la Frassiccia vers 680m d'altitude.
Quelques minutes plus tard et 300m plus loin (vers 11h25), Laurent a pu quitter le ruisseau principal (Frassiccia) pour emprunter le ravin creusé par le ruisseau affluent en rive droite, le Bonifacio. S'il n'a pas eu trop de mal à repérer l'embranchement (c'est le premier affluent que l'on rencontre au-dessus de la cascade !), il décrit le coin comme sombre, végétal et vraiment hostile... En langage "djeun", c'est dark ! Il s'avère que le couloir de montée, très raide dans sa partie basse, est entravé par une cascade sombre enchassée dans un rocher granitique pourri (rare... dans cette région) qu'il a contourné au départ (vers 11h52). Puis une suite dans une seconde cascade, dans un rocher toujours aussi pourri, qu'il a fallu franchir droit dedans. Le rocher était tellement délité que Laurent en a arraché un gros bloc durant l'escalade, en se faisant une petite frayeur, jamais anodine quand on se balade en solo dans des coins aussi éloignés de la civilisation.
Au-dessus, le couloir devient moins hostile avec une végétation plus arborée et plus lumineuse, mais la pente reste toujours aussi raide jusqu'à la crête atteinte à 12h50.
Pause et déjeuner jusqu'à 13h30... Les quelques photos prises par Laurent au "col" montrent qu'en fait la branche du ravin qu'il a suivie à la montée l'a mené non pas à Bocca di Lariciu, col adossé à la paroi Ouest de la Punta di Bonifacio, mais 280m plus à l'Ouest à un autre col intermédiaire de la crête Bonifacio - Buvone. La carte IGN montre d'ailleurs très bien que le ravin de Bonifacio se subdivise en deux ruisseaux partant de la crête et confluant vers le point IGN 805 sans doute situé dans la zone des ressauts rocheux délités. Laurent a suivi le ruisseau le plus à l'Ouest, alors que celui qui descend de Bocca di Lariciu est le plus à l'Est et de direction plein Nord-Sud.
Avec les photos prises depuis les deux cols vers la partie supérieure du ravin de descente de Figa, on retrouve le même décalage...
Idem au début de la descente de l'amphithéâtre de Figa avec les photos prises vers les cols respectifs...
Reprise de la descente à 13h30 en vue des impressionnantes parois de la face Ouest de Punta di Bonifacio et parcours sans encombre jusqu'au dessus de la "cascade noire" vers 14h30. Visiblement, le franchissement du pourtant retors "boyau rocheux" au-dessus de la cascade n'a pas posé de problèmes à Laurent !
Pas trop de détails sur la fin de la descente, assez aisée après avoir contourné la "cascade noire", sauf en ce qui concerne l'horaire d'arrivée de Laurent à la confluence avec le ruisseau du Finicione à 15h47, avec une bonne pause à cet endroit avant de se diriger vers le pont IGN300 au début du ruisseau de Sainte-Lucie. Retour sur la piste de Mela/Lora vers 16h40 et à la voiture sur l'autre rive à 17h.
Conclusion : un autre ravin de la région à rajouter au palmarès des ravins reconnus et parcourus dans le coin avec un parcours en boucle très intéressant que l'on pourrait dénommer "Tour de Punta di Bonifacio"... même s'il y en a d'autres possibles et encore plus près de cette célèbre pointe ! Un horaire d'environ 9h semble bien nécessaire pour ce parcours, ainsi qu'une cordeletteet quelques sangles pour sécuriser les parties demandant de l'escalade.
Pour le détail du parcours, se référer aux nombreux articles précédents du Blog sur le sujet : Vangone di Lariciu du 01/11/2010, Ravins de Carciara et Velacu du 07/01/2012, Ravins de Carciara et Frassiccia du 29/09/2012, Ravin de Velacu intégral du 20/10/2012. Ou bien regarder les topos du site Web de la rubrique Ravinisme/Haut-Cavu : Vangone di Lariciu et Ravin du Velacu intégral.
Rappel de la carte IGN sur la gauche de la page pour visualiser le tracé de l'itinéraire de cette boucle. En pointillé rouge, la trace qu'il aurait sans doute fallu essayer pour prendre la branche de gauche du ravin et monter directement au vrai col du Lariciu, si cette branche est praticable...
Voir les photos de cette épopée dans le diaporama ci-dessous :
Commentaires
voila, la révision des 60000 et c'est reparti...
bonne idée que cette boucle Pulischeddu-Purcaraccia qui nous nargue depuis si longtemps mais en ce qui me concerne, c'est largement trop tôt pour savoir le programme estival...
et puis c'est vrai aussi que j'aimerais la réussir en solo, celle là en particulier.
@PhE :
A quand la prothèse, vu l'état délabré de tes amortisseurs, va falloir les changer.
@olihulk :
Oui, c'est une bonne idée, sauf que pour l'instant, pour ce qui me concerne, j'ai du mal à faire des projets de parcours d'envergure à moyen terme compte tenu de l'état de mon genou. Cela ne s'arrange pas et, en ce moment, je suis sujet à œdème et kyste sans même avoir fait une marche sérieuse !! :-(
IRM ce Dimanche, envoi des résultats au rhumatologue et consultation au plus tôt.. On verra ensuite !
Pour revenir aux sorties exploratoires (qq peu avortées), pourquoi n'organiserions pas ensemble cette fameuse sortie d'envergure (circuit Pulischeddu-Purcaraccia) cet été ? A moins que David n'y voit une transgression à sa politique de rando en solitaire ou qu'il ne soit dans des latitudes plus septentrionales à ce moment là, ce serait une bonne idée de nous réunir à cet occasion pour une exploration qui reste sauvage et d'une exceptionnelle beauté ? Y'en pour deux jours, de quoi laissez le temps à Big Foot d'aller creuser dans d'autre paradis vert durant son séjour.
@philippe: ton site est aussi touffu et fourni que le maquis qui est décrit ici. Alors à chaque obstacle ses outils pour retrouver son chemin.
netvibes pour trouver les fils d'infos chez toi et le lance-flammes pour trouver le fil des sentiers du maquis (comme préconisé par Olihulk).
Au fait l'avantage du lance-flammes, à défaut d'être précis, c'est qu'il bénéficie d'un large spectre de destruction et d'un grand angle d'éradication de trucs pénibles (j'ai troqué mon réchaud gaz contre un réchaud bois... alors peut être qu'il existe un lance flamme avec alimentation au bois, y'aurait tout le combustible voulu sans avoir à promener une bonbonne de gaz en bandoulière).
@olihulk :
Commentaire dupliqué ici depuis un autre article pour être plus visible :
Petit conseil pour être tenu au courant des évolutions d'un site Web : s'abonner aux fils RSS ou Atom des listes contenant les évolutions du site quand celui-ci le permet. Ces fils RSS/Atom sont des adresses de flux d'informations tenus à jour automatiquement avec, par exemple, les derniers articles, les derniers commentaires, etc...
Pour "Corse sauvage" (blog et site), les adresses principales sont données sur CHAQUE page :
Ensuite, pour être informé, il faut LIRE ces flux et regarder les nouveautés et pour cela il faut un lecteur de flux : il en existe une flopée !
Personnellement, j'utilise Netvibes qui me permet sur une page spéciale de mettre les flux de TOUS les sites que je suis en permanence (sans avoir à les consulter tant qu'il n'y a rien de nouveau) avec les nouveautés indiquées en noir, les anciennes infos en gris...
Cliquer sur l'image pour agrandir :
Plus que le risque de glace dans ce coin là, c'est la jungle végétale, mais je t'apprends rien. Et avec le froid humide, ça n'arrange rien. Et bien sûr les passages de barres rocheuses mouillées, c'est pas plus génial.
Dès que le sabre laser est démocratisé, je te conseille de t'en procurer un.
Y'a l'option lance flamme, mais c'est lourd est peu précis.
Mais je suis toutefois impatient de lire tes nouvelles aventures, bigfoot.
Quelques précisions s'imposent...
Il ne s'agissait pas d'échecs mais de sorties exploratoires en vue d'une sortie d'envergure à venir.
Le meilleur souvenir de "randonnée" corse reste la sortie du Saltare que Philippe m'avait vivement conseillé (d'où ma confiance (toute relative) dans ses itinéraires ubuesques).
Depuis, je suis à la recherche de ma madeleine de Proust dès que je sors en Corse.
En principe dans le haut-Cavu, il en pleut à la pelle.
Quant au sentier du Finicione vers Luviu, si je me rappelle bien lors de notre sortie, Philippe, tu étais toujours à la recherche de son point de départ. Aussi, alors que tu le cherches depuis des décennies, comment y'arriverais je en une seule sortie? Donc en effet, je ne vais pas perdre mon énergie à chercher un sentier hypothétique et plutôt tirer droit dans les fonds de vallon (quand on a survécu au massif des ferriate...).
Sérieusement, mon plus grand stress concerne l'humidité des fonds de vallon en hiver et peut être le risque de glace en altitude (je viens de me taper un ravin glacé à 1100 mètres dans le mercantour ce we, donc en Corse, je peux imaginer que les conditions sont à peu près similaires).
@olihulk :
Non, le sentier du Finicione n'est sans doute pas assez sauvage pour David qui risquerait d'y croiser un chasseur descendant des bergeries de Luviu ! :-O Il ne peut donc guère imaginer autre chose que de remonter dans le ravin lui-même... :alien:
Quant à la remontée depuis le ruisseau du Velacu sur Paliri, cela se fait par un ravin dont je connais le départ et qui ne semble pas poser de problèmes rocheux. Par contre, les problèmes végétaux ?
Salut les amis... Est-ce que David, tu as trop forcé sur des substances inhalantes ou as-tu vraiment l'intention de parcourir cet itinéraire peu amène, au vu quand même de tes quelques échecs passés dans la jungle nustrale ??? LOL Je remue un peu le couteau, désolé.
Tant que tu ne seras pas empalé définitivement, tu y retourneras je suppose. Si, si y'en a qui aime ça, la preuve.
Si j'ai bien suivi; il est question de terminer le sentier du Finiccione que tu avais commencé à démaquiser, Philippe, sans terminer l'amont. Puis de remonter en direct sur Paliri de la rivière de Velaco (me souviens pas que tu l'es déjà fait). Pas mal, faudrait que Bigfoot en profite pour nous nettoyer tout ça et créer de nouveaux sentiers...
@david :
Et oui, c'est l'intérêt de la Corse, David ! ;-) Vu le nombre d'itinéraires qui y existent avec sentiers non balisés et le nombre d'itinéraires hors sentiers, il sera toujours facile de sortir des "sentiers" battus, même ceux décrits par un site Internet un tant soit peu complet... 8-)
Pas mal le terme que tu as trouvé, "abracadantesque" au lieu de "abracadabrantesque" : cela décrit encore mieux "l'enfer" que l'on peut vivre sur les parcours insulaires !
Salut Philippe,
Mais non mais non... ;-)... Ce qui m'inquiète grandement, c'est la tempête de ciel bleu qui s'abat sur nous depuis 15 jours et qui semble vouloir durer encore un peu.
De là à penser que ça va basculer quand je serai au fond de la Frassiccia, y'a qu'un pas qui risque de s'avérer très glissant si ça se produit...
Et à rendre le tout abracadantesque :-))
Bon, hormis le fond du ravin de Bonifacio qui semble périlleux d'après Laurent, la traversée du cirque sous bocca lariciu où il faudra trouver la bonne brèche et les remontées branchues sous paliri, je ne lis aucune difficulté majeure sur tes articles à propos de ce secteur ;-).
Et comme tu es le seul sur le web à décrire en profondeur ce coin, il faut bien que je te fasse confiance.
Ce qui n'est pas fait pour me rassurer, note... ;-)
Salut @david :
C'est certain, avec toutes ces idées, tu vas sans doute passer de "rocambolesque" à "abracadabrantesque" !! :!: LOL
bon, vous m'avez fauché mon plan a/ pour mon prochain raid rocambolesque (comme tu dis).
néanmoins, le passage préalable de Laurent me dégage les bronches quant à la certitude que la traversée de bocca di Lariciu est réalisable, même si je n'ai aucunement votre niveau de grimpeur.
Il s'agit donc de trouver une nouvelle manière élégante de circuler dans le quartier.
Et tu sais comme je déborde d'idées dans la construction d'itinéraires extravagants, ou loufoques, oui bon ok, rocambolesques...
Je suis certain qu'une traversée Illarata - Luviu - Finicione - Lariciu (par un autre accès que le ruisseau de la Figa désormais beaucoup trop fréquenté (déjà deux :-/)) - Frassicia - Paliri (avec un crochet vers le ruisseau de Ferriate (chuis maso) si temps) est parfaitement réalisable pour un homme hyper entrainé, légèrement équipé en conditions estivales sèches...
c'est à noël que je veux tenter? oups...
je retourne fouiner dans les autres articles pour dénicher les petits bouts piégeux qui me manquent.
amitiés
david
Eh bien si le fils suit les traces du père, on est parti pour de nouvelles aventures! Mais je ne suis pas certain que cette boucle soit pour moi: le contournement de la grande cascade noire, hum!
Bravo en tout cas!
@olihulk :
Ce n'est pas si épouvantable que cela, sauf peut-être le ravin de Bonifacio ! 8-O Pour le reste, le ravin de Figa est magnifique, largement ouvert et peu végétal. Sous la Punta di Bonifacio, son ascension ou sa descente sont un régal... Le ravin de Frassiccia est beaucoup plus austère, mais finalement avec peu d'obstacles (malheureusement très énervants à contourner) si j'en crois David Abadie (bigfoot !) qui l'a remonté jusqu'à Bocca di Frassiccia et m'en a dit beaucoup de bien (Cf. son récit en 03/05: La remontée de la Frassiccia jusqu'à Bocca Fumicosa) alors que je me suis arrêté vers 800m d'altitude en 2011 !
Bravo et respect. Encore des lieux épouvantables et magnifiques dont la corse à le secret.
Quelques compléments à cet article :