Boucle Giannucciu - Uomu di Cagna le 24/06/2010

Sentier de montée Sud depuis Giannucciu : l'Uomu di CagnaCe parcours date de juin 2010 et avait été initié par François (Despax) et sa fille Maïlis, venus passer un séjour sur la commune de Pianottolli-Caldarellu dans une maison de Punta di Capineru. J'avais déjà fait l'Uomu di Cagna, il y a bien longtemps, avec mon épouse et mes gamins en 1989 : à l'époque, j'avais déjà réalisé une boucle en montant depuis Giannucciu par le sentier Sud, puis en traversant jusqu'au col de Monaco et enfin en redescendant directement sur le village par le sentier le long du ruisseau de Balatese. Aussi m'avait-il demandé de les accompagner pour reproduire ce parcours en se gardant éventuellement le choix de redescendre en faisant le détour par les bergeries de Presarella. Les circonstances nous y obligeront finalement...

Carte du parcours avec les deux possibilités de montée à l'Uomu di Cagna et retour par PresarellaPartis à 10h de Gianucciu, nous avons pris le sentier Sud qui démarre près du réservoir du village et sommes arrivés sous le sommet à 12h15. Le parcours n'est plus du tout celui de 1989 quand le sentier s'arrêtait grosso modo au replat sous le point IGN1044 ! A l'époque, sur la base du Guide Fabrikant 1982, j'avais coupé directement de ce point vers le bloc sommital en traversant le chaos rocheux en versant Sud du bloc. A vue, rapide et direct, mais avec un parcours de blocs très désagréable et réservé aux initiés. Dorénavant, le sentier se poursuit vers le Nord et contourne l'éperon rocheux NW pour retrouver la crête NNE en vue du sommet, avec un parcours plus facile mais plus long. Cf. la carte à gauche avec les deux variantes d'accès au sommet.

Sentier de montée Sud depuis Giannucciu : vue vers Giannucciu et la zone incendiée Sentier de montée Sud depuis Giannucciu : l'Uomu di Cagna avant le replat IGN1044

Sentier de montée Sud depuis Giannucciu : dans la zone des blocs dans le contournement Nord Sentier de montée Sud depuis Giannucciu : arrivée à la crête NNE

La montée finale vers le piton sommital et l'accès au bloc lui-même ne sont pas des plus aisés parce que la trace s'arrête bien avant le sommet et que les obstacles nécessitent pas mal de gymnastiques alpines ! Mais ce sommet est très original et pittoresque, surtout en le regardant selon différentes orientations, et la vue y est somptueuse sur la vallée de Figari et son aéroport vers le Sud et sur le massif de Cagna vers le Nord.

Sentier de montée Sud depuis Giannucciu : une vue insolite de l'Uomu di Cagna Sentier de montée Sud depuis Giannucciu : l'Uomu di Cagna

Depuis le bloc sommital de l'Uomu di Cagna : arrivée des nuages

Après avoir déjeuné sous le piton, nous avons entrepris vers 13h15 la traversée en direction de Bocca di Monaco. Je me souvenais l'avoir réalisée à l'estime il y a 20 ans sans avoir trouvé la trace qui y mène si elle existait alors. Aujourd'hui, il suffit de revenir sur nos pas sur le sentier de l'aller et de continuer tout droit lorsque le sentier vire à gauche pour retrouver une bonne trace menant au col à travers maquis bas et blocs de cette crête presqu'horizontale. Nous sommes arrivés au col à 14h10 sous un ciel désormais bien envahi par les nuages.

Uomu di Cagna - Bocca di Monaco : forme rocheuse sur la crête Uomu di Cagna - Bocca di Monaco : arrivée vers le col

Sans nous arrêter au col, nous avons entrepris la redescente vers Giannucciu en empruntant la seule sente vers l'Ouest au départ du col. Nous n'avons même pas eu à nous poser la question de passer ou non par les bergeries, car, sans avoir pu noter une quelconque autre ramification du sentier, nous avons bien vite compris que la trace s'orientait vers le NW et nous menait aux bergeries. De nombreux filets bleus (pour empêcher le passage des bêtes ?) bordaient le chemin sur sa gauche et nous avaient sans doute empêchés de découvrir la branche directe le long du Balatese.
Nous étions aux bergeries à 14h35 avant d'entamer le long chemin ramenant au village, passant au départ près de l'autre curiosité du coin qu'est le bloc de l'Uomu d'Uovacce, moins connu que celui de Cagna, puis entamant un large virage à gauche pour rejoindre un vieux sentier traditionnel magnifique qui nous a ramenés lentement au Balatese et à une piste agricole. C'est seulement à 16h10 que nous atteignons enfin le village.

Bocca di Monaco - Presarella - Giannucciu : après les bergeries, le chemin de la longue traversée incurvée Bocca di Monaco - Presarella - Giannucciu : vue du chemin de descente sur Giannucciu

En synthèse, donc, un parcours à recommander en réalisant la boucle indiquée qui permet de faire un grand tour de la Cagne occidentale, tout en restant sur des sentiers bien tracés, les seuls d'ailleurs dans ce cas dans le massif ! La visite des insolites blocs des Uomi de Cagna et d'Uovacce, les vues du superbe col de Monaco et des bergeries de Presarella et le parcours du vieux sentier ramenant à Giannucciu méritent les efforts consentis aux 6 heures de marche nécessaires pour cette boucle. Elle est de plus, à l'exception du sentier Sud et des environs de l'Uomu di Cagna, très "Corse sauvage" car extrêmement peu fréquentée.

Enfin, ci-dessous, le diaporama avec les photos de cette journée :

Diaporama "Boucle Uomu di Cagna"

Boucle Chisa - Bocca di Cateri le 06/07/2011

Dans la descente directe Bocca di Cateri - L'Agnu : ouverture sur le vallon du Valdarone, l'Agnu et ChisaUne randonnée improvisée un jour de début juillet 2011 où je cherchais une randonnée facile et courte, pour emmener mon épouse, au départ de Chisa que je n'avais pas visité depuis longtemps. L'idée de monter à Bocca di Cateri devait sans doute venir aussi de François (Despax) qui m'avait dit (ou écrit ?) qu'il était passé par ce col et regrettait de n'avoir pu trouver un sentier direct et d'avoir été obligé à parcourir une longue boucle pour l'atteindre.

Carte de la région Sud de Chisa avec la randonnée en boucle passant par Bocca di CateriPartis du hameau de Bura sous Chisa vers 11h40, nous avons emprunté le sentier balisé en orange qui se dirige vers le Sud et qui doit être une variante du Mare a Mare Centre (?) allant à Solaghju (Solaro). Ce sentier rejoint un peu plus haut, à un réservoir, la piste qui part du même hameau et atteint le superbe hameau de l'Agnu à 480m d'altitude (consulter la carte à gauche de la page pour visualiser ce parcours). Ce hameau est visiblement encore habité et assez actif malgré de nombreuses maisons délaissées en ruines. Nous l'avons atteint à 12h15.

Réservoir juste avant le hameau de l'Agnu à la jonction sentier/piste Maison semi-ruinée du hameau de l'Agnu

Dépendance utilisée du hameau de l'Agnu Maisons habitées du hameau de l'Agnu

Après avoir cherché en vain le sentier (la sente ?) qui monte directement plein Sud à Bocca di Cateri et qui est indiqué sur la carte IGN, nous avons continué sur le sentier balisé pour descendre au pont franchissant le ruisseau de Coda Vacca à 417m d'altitude, longeant ensuite sa RD, avant de remonter finalement à 450m et d'atteindre le minuscule hameau de Cuccuracciu. Celui-ci est desservi par une vraie route provenant de la D645 de Chisa. L'Agnu, lui, n'a droit qu'à une minable piste forestière alors qu'il possède trois ou quatre fois plus de maisons que Cuccuracciu.Nous sommes arrivés à ce hameau à 13h15.

Passerelle du ruisseau de Valdarone Arrivée vers le hameau de Cuccuracciu

Hameau de Cuccuracciu Hameau de Cuccuracciu

Le sentier oblique ensuite à droite en arrivant au hameau et amorce une boucle plein Sud qui mène à Bocca di Cateri. C'est un long tronçon de sentier en ligne de niveau avec comme seul intérêt,quand la végétation le permet, quelques jolies vues sur la vallée de Coda Vacca et sur Chisa que l'on voit au loin. Nous atteignons le col à 14h30, soit 1h15 pour cette dernière partie trop longue qui confirme l'avis négatif porté par François sur cet itinéraire !
Au passage, peu avant d'arriver au col, j'avais quand même pu observer, nettement marquée, l'arrivée du sentier direct en provenance de l'Agnu que nous allions donc pouvoir tester au retour...

Hameau de l'Agnu depuis le sentier Cuccuracciu - Bocca di Cateri Chisa depuis le sentier Cuccuracciu - Bocca di Cateri

Nous nous sommes arrêtés plus longuement au col pour faire une pause-déjeuner bienvenue et j'ai profité de la halte pour aller visiter la piste en provenance de Solaghju qui est indiquée passant non loin du col sur la carte IGN. Effectivement, 200m de sente en montée en sous-bois y amène rapidement... C'est une des nombreuses branches de la piste Solaghju - Tova que j'ai souvent utilisée pour monter au col d'Asinao : cette branche remonte vers le Monte Malu plus à l'Ouest.

Pause-déjeuner à Bocca di Cateri La piste de Solaghu (Solaro) juste au-dessus de Bocca di Cateri

C'est seulement vers 15h35 que nous avons repris le chemin de la descente en bifurquant rapidement à gauche sur la raide sente que nous n'avions pu emprunter à l'aller. Raide et sauvage, cette sente est tout de même bien praticable malgré quelques courtes parties encombrées et confuses qui, heureusement, s'avèrent sans impasses. C'est plutôt une "sente de chasseurs" confortable qu'un vrai sentier : la majeure partie se franchit sous une couverture végétale complète et seules quelques ouvertures dans le haut permettent de voir le paysage extérieur...
Après une descente raide dans le versant RD du Valdarone, le sentier arrive au ruisseau, le franchit, le longe un moment en RG avant de le quitter pour arriver dans une zone confuse avec deux nouveaux ruisseaux à traverser.

Dans la descente directe Bocca di Cateri - L'Agnu : le sentier en versant RD du Valdarone Dans la descente directe Bocca di Cateri - L'Agnu : traversée du Valdarone

Dans la descente directe Bocca di Cateri - L'Agnu : sur le sentier en RG du Valdarone Dans la descente directe Bocca di Cateri - L'Agnu : sentier de retour à l'Agnu

Le premier ruisseau ne pose aucun problème, mais au second, le Macciocu, la trace se perd dans les blocs et seul un cairn discret permet de découvrir où traverser avant d'obliquer à droite puis vers le Nord pour rejoindre les maisons du hameau de l'Agnu.
Four à pain du hameau de l'Agnu Nous sommes parvenus aux dernières maisons de l'Agnu à 16h35, soit une descente en 1h environ au lieu de 2h15 à la montée, confirmant bien l'intérêt de cette sente de chasseur pour raccourcir l'accès au col depuis Bura !

Dans la descente directe Bocca di Cateri - L'Agnu : sur le sentier de retour à l'Agnu, traversée du ruisseau du Macciocu et son cairn Dans la descente directe Bocca di Cateri - L'Agnu : arrivée vers l'Agnu

Dans la descente directe Bocca di Cateri - L'Agnu : arrivée à l'Agnu

La traversée du hameau permet de vérifier aussi que ce sentier direct est difficile à trouver dans l'autre sens puisqu'il faut traverser entre les maisons les plus au centre de l'Agnu pour en trouver le départ et espérer ne pas se perdre dans le Macciocu, alors que le sentier orange de l'aller longe le hameau sans y pénétrer ! Emoticone

En conclusion, cet itinéraire n'est nullement recommandable comme randonnée de la journée, même en utilisant le sentier direct indiqué ci-dessus. Le col n'offre aucune perspective, le sentier est de peu d'intérêt, sauf la "sente de chasseurs" si l'on en aime l'ambiance et les difficultés d'orientation, le hameau de Cuccuracciu est réduit à sa plus simple expression et seul celui de l'Agnu mérite une visite. A ne parcourir donc que dans le cadre d'une étape de trek Chisa-Solaghju ou autre !

En complément, ci-dessous, le diaporama avec les photos de cette randonnée :

Diaporama "Boucle Chisa - Bocca di Cateri"

Boucle Bucchinera - Chiralbella au Cuscionu le 19/08/2011

Chevaux sur le Pianu d'UrnucciuIl est rare que je passe longtemps sans aller faire un tour sur le Cuscionu, surtout quand il s'agit de trouver une balade facile pour randonneurs débutants, paresseux ou bucoliques !
Ce fut le cas en août 2011 lorsque je voulus m'éloigner de la foule touristique de la région de Porto-Vecchio, infernale autour du 15 août, pour aller chercher l'air et le silence du plateau, accompagné de mon épouse et de ma soeur.

Carte de la partie Sud du plateau du Cuscionu avec la boucle Bucchinera - Chiralbella réalisée le 19/08/2011Pour l'occasion, nous reprîmes une idée de parcours que nous avions déjà testée en 2010, une boucle par les bergeries de Chiralbella depuis Bucchinera, et qui demandait à être améliorée pour la rendre plus directe et éviter de parcourir deux fois le même tronçon. Le départ eut lieu vers 12h30 au centre de ski de fond désaffecté de Quenza, à l'extrémité de la piste en provenance de l'abri de Bucchinera. Il suffit ensuite d'emprunter la piste qui en part vers le Nord, de longer le Castellu d'Urnucciu en le laissant à droite jusqu'à un virage à gauche traversé par un ruisseau en provenance du Castellu. Là, nous avons quitté la piste pour emprunter une sente menant directement au "Pianu d'Urnucciu", immense plateau herbeux au Nord de la pyramide du Castellu, parsemé de nombreux "pozzi" et presque toujours parcouru par de multiples troupeaux de chevaux, bovidés et cochons. La sente se perd dans l'herbe et les tourbières, mais il suffit de longer le versant Nord du Castellu et de se diriger vers l'extrémité Est du Pianu où l'on trouve une sorte de petit col qui permet d'en sortir. Une petite descente emmène ensuite à une intersection de plusieurs sentiers et il faut emprunter une sente peu évidente dans la même direction (ENE) pour remonter une trentaine de mètres jusqu'à contourner une masse rocheuse par la gauche et rejoindre à vue les bergeries de Chiralbella abritées sous la pente plus raide du versant Sud de la crête de Chiralba. Environ 700m à parcourir entre l'intersection évidente des sentiers et les bergeries, dont le sentier Nord-Sud bien marqué, avec souvent pas mal de difficultés d'orientation qu'il vaut mieux éviter par temps brumeux en prenant plus surement le sentier vers le Nord à l'intersection puis vers l'Est au grand croisement suivant. Nous avons atteint les bergeries à 13h40, mais sur un parcours que nous connaissions déjà !

Centre de ski de fond désaffecté de Bucchinera Piste vers le Castellu d'Ornucciu

Pozzines du pianu du Castellu d'Urnucciu Arrivée aux bergeries de Chiralbella

Déjeuner face aux bergeries de ChiralbellaLe temps de déjeuner sur la belle pelouse en face des bergeries, au bord d'un petit ruisseau bordé d'aulnes, et nous sommes repartis vers 14h30 en empruntant le sentier au Sud des bergeries. Ce sentier part en direction Sud en se dirigeant vers une crête rocheuse à 1600m d'altitude sur laquelle il monte puis qu'il longe par sa gauche en redescendant sur le versant en RD du ruisseau du Cuscionu (Coscione) qu'il surplombe d'une cinquantaine de mètres. Relativement évident si l'on se montre bien attentif ! Ensuite, c'est plus simple car le sentier, qui se fait de plus en plus sente, continue plein Sud sur ce même versant jusqu'à redescendre pour atteindre le ruisseau. Bien avant d'atteindre le ruisseau, nous avons remonté sans trace le versant sur notre droite (W, puis NW) pour franchir la crête à l'endroit où elle est la plus basse et la plus horizontale. De l'autre côté, la redescente emmène au ruisseau de Vinajolu, parallèle au Cuscionu. Un troupeau de chevaux et de vaches étaient en train de paître le long du ruisseau quand nous y sommes arrivés vers 15h10.

Cochons des bergeries de Chiralbella RD au-dessus du ruisseau du Cuscionu : le ruisseau

RD au-dessus du ruisseau du Cuscionu : amont du ruisseau vers Bocca Chiralba Arrivée au ruisseau de Vinajolo avec le troupeau de chevaux et vaches

La traversée du ruisseau peut demander un peu de recherche dans les aulnes, mais, ensuite, il est aisé de retrouver une trace, pas très bien marquée, remontant la pente de Vigna d'Urnucciu vers le NW en rejoignant un peu plus loin un vrai sentier bien marqué au-dessus d'un vaste pacage d'animaux abrité sous les blocs des pentes du Castellu d'Urnucciu. Le sentier s'incurve presque vers le N, rejoint l'intersection franchie précédemment à la sortie du Pianu d'Urnucciu et continue dans la même direction en sinuant un peu entre des rochers jusqu'au croisement avec la piste Est-Ouest des bergeries de Chiralbella. De là, nous sommes redescendus vers le SW par une piste qui aboutit directement sur la partie la plus au Nord du Pianu que nous avons re-traversé, mais dans le sens Nord-Sud cette fois-ci. Comme le plus souvent, nous y avons trouvé de magnifiques troupeaux de chevaux en liberté, comme une image des westerns des années 1950 !
Ensuite, nous sommes sortis du Pianu par la sente empruntée à l'aller et avons retrouvé la piste venant du centre de ski de fond vers 16h15.

Le pacage sous le versant Est du Castellu d'Urnucciu La piste de retour vers le Pianu et le Castellu d'Urnucciu

Arrivée sur la partie Nord du Pianu d'Urnucciu Pianu d'Urnucciu : le Pianu et ses chevaux

Pour revenir au centre sans passer par la piste, il suffit de traverser celle-ci vers l'Ouest, à l'endroit où on la rejoint, et de retrouver 130m plus loin un sentier NE-SW le long du ruisseau de Codi.
Panneaux du sentier végétalCe sentier est un des tronçons d'une sorte de "sentier végétal" dont je n'ai pas réussi à trouver ni à reconstituer le tracé : jalonné de temps en temps par des panneaux d'informations sur la faune et la végétation locales, il n'est pas balisé et semble assez difficile à suivre dans son intégralité. Si quelqu'un peut nous donner plus d'informations sur ce sentier à travers ce blog, il sera le bienvenu !
Panneaux du sentier végétalDe toute manière, suivre ce sentier pour revenir au parking de départ est bien plus intéressant et pittoresque que reprendre la piste de l'aller et cette sente est largement recommandable sachant que c'est là que l'on trouve rassemblés tous les animaux proches du départ (et arrivée) de cette balade. Nous l'avons parcouru en une quarantaine de minutes pour retrouver le bâtiment désaffecté vers 17h.

Retour à Bucchinera par le sentier végétal Retour à Bucchinera par le sentier végétal

Le centre de ski de fond de Bucchinera : en réfection

En synthèse, ce parcours est un bon exemple de randonnée en boucle que l'on peut imaginer au départ de Bucchinera comme ci-dessus ou des bergeries de Cavallara ou Croce plus au Nord. Les nombreux sentiers et traces qui parsèment le plateau et l'absence de maquis encombrant permettent de constituer des randonnées ne nécessitant pas de revenir sur ses pas ou de parcourir deux fois le même chemin. Le Cuscionu est ainsi un réservoir inépuisable de parcours variés, diversifiés, adaptés à tous les niveaux, ajustables à tous les horaires, etc... Un petit paradis pour l'initiation à l'effort dans un environnement cumulant faune et paysages !

Ci-dessous, le diaporama avec les photos de deux journées sur le plateau dans des contextes météorologiques complètement différents :

Diaporama "Boucle Bucchinera-Chiralbella au Cuscionu"

Descente du Fiumicelli inférieur à Bavella

Partie aval du Fiumiceddi inf. : la vasque avec la gargouilleUn article a déjà été fait sur Blog concernant la balade aquatique du ruisseau de Sainte-Lucie en Haut-Cavu et il n'y a rien à y rajouter pour le moment, sauf à rappeler le vif intérêt de cette balade, méconnue, et c'est tant mieux, des guides de canyoning.

La plus connue dans ce genre dans la région s'avère être celle du Fiumicelli (inférieur, pour le distinguer de la descente plus en amont que personne ne fait !) que j'ai réalisée plusieurs fois en juillet/août depuis les années 1995 et lors du parcours de laquelle je n'avais pas rencontré beaucoup de monde jusqu'à présent (dernière descente en juillet 2008 racontée sur ce Blog). Après une quatrième ou cinquième descente de la Sainte-Lucie en 2011, nous avions décidé d'emmener ma soeur faire le Fiumicelli du fait qu'elle avait bien apprécié la Sainte-Lucie pour sa première expérience de cette pratique.

Carte du canyon du Fiumiceddi (Fiumicelli) à BavellaA 12h45, nous étions en route, après avoir emprunté comme d'habitude le sentier d'accès partant du parking de Rocchiu Pinzutu, bien encombré de véhicules. Trente minutes pour parvenir au ruisseau et entamer notre déjeuner avant le début de la descente. Déjà pas mal de touristes à ce point du parcours dont certains commencent d'ailleurs à remonter pour aller faire le Fiumicelli supérieur alors que je n'y ai jamais vu personne durant ma demi-douzaine de parcours antérieurs ?!.
Début de la descente à 14h. Tout de suite, nous avons rencontré toute une populace braillante dans les vasques qui font suite au départ jusqu'au saut obligatoire (?). Puis, au fur et à mesure de la descente, nous avons rattrapé des groupes et inversement, à un point tel que la fin du parcours jusqu'à la vasque à la gargouille s'est accomplie en troupe d'une trentaine de personnes ! Cela n'aide pas à savourer la descente qui, pourtant, est toujours aussi magnifique...
Arrivée au pont du Fiumicelli vers 16h30.

Fiumicelli inférieur : peu après le départ, Punta di Fiumiceddi dans l'axe du ruisseau du Fiumiceddi Partie amont du Fiumiceddi inférieur

Partie aval du Fiumiceddi inf. : la vasque avec la gargouille Partie aval du Fiumiceddi inf. : la vasque avec la gargouille

C'est certainement la plus belle balade aquatique de Corse avec beaucoup d'avantages à son actif : un court accès en 30mn et pas de retour, un horaire adéquat d'environ deux heures, aucune nécessité d'équipement de canyoning sauf une combinaison minimum pour le froid éventuel, une grande variété d'obstacles avec un seul saut obligatoire (et encore !), des sauts et toboggans de toutes tailles le long du parcours, la possibilité d'emmener des enfants assez aisément à condition de les couvrir et de les surveiller, ... Seul inconvénient, commun à presque tous les parcours de ce type : la nécessité d'organiser une navette de véhicules entre le parking de Rocchiu Pinzutu au départ et le pont du Fiumicelli à l'arrivée. Mais on peut aussi s'organiser en déposant les participants à Rochiu Pinzutu et en descendant ensuite la voiture au pont pour le conducteur qui doit ensuite se faire 2,5km environ à pied (30mmn) pour rejoindre le parking de départ. C'est d'ailleurs cette dernière technique que j'adopte systématiquement quand nous n'avons pas deux voitures à disposition...

En fait, dorénavant, l'inconvénient majeur de cette descente est, comme pour tout canyoning à cette époque à Bavella, l'obligation de supporter la foule sur le parcours, entre les baigneurs qui prennent le sentier pour accéder à des vasques pataugeoires et les canyoneurs qui font le parcours en entier. C'est aussi fréquenté que le Purcaraccia et le Poliscellu sur les parties patauging et à éviter absolument en juillet/août !!

Dommage, donc, pour l'intérêt de cette descente, mais il fallait le signaler car elle m'avait semblé jusque là assez épargnée par la "vogue des vasques" qui a frappé la Corse depuis quinze ans. Emoticone

Ci-dessous, un diaporama avec quelques photos des descentes de la Sainte-Lucie et du Fiumicelli en août dernier, au plus fort de la foule estivale sur les deux parcours, ainsi qu'une vidéo de la descente du Fiumicelli :

Diaporama "Balades aquatiques août 2011 : Sainte-Lucie et Fiumicelli"

Balade aquatique du ruisseau du Fiumicelli (août 2011)