Le sentier de Sari à Capeddu/Sainte-Lucie
Par PhE le samedi 11 février 2012, 15:43 - Randonnée - Lien permanent
Retour à la randonnée classique avec une petite virée dans ma micro-région sur un vieux sentier pas encore oublié, le chemin allant des bergeries de Capeddu, situées sur le GR20 entre Conca et Paliri, et le village de Sari, juste au-dessus de Sulinzara.
Pourquoi avoir rajouté Sainte-Lucie dans le titre de l'article ? Tout simplement parce que les bergeries de Capeddu sont des ruines facilement accessibles depuis Sainte-Lucie et la haute vallée du Cavu en moins d'une heure de marche et que c'est donc un itinéraire à pied possible entre les deux villages... même s'il est sans intérêt entre Sainte-Lucie et Tagliu Rossu et qu'il y a une bonne partie de piste forestière ensuite !
Pour des raisons pratiques liées à l'organisation d'une longue navette de véhicules, le parcours de ce sentier a été réalisé en deux morceaux en oubliant le tronçon Sari - Monte Santu - Pascialella que nous connaissions depuis longtemps en tant que chemin d'accès au site d'escalade de Sari. Nous l'avons donc parcouru avec accès aux deux extrémités et randonnée en aller-retour jusqu'à Bocca d'Alzetta Longa, col intermédiaire du sentier :
- Sainte-Lucie/Capeddu - Bocca d'Alzetta Longa le 11/10/2011
- Bocca d'Alzeta Longa - Sari/Citerne de Pascialella le 05/10/2011
Oui, je sais, l'organisation de cet article n'est pas conforme à la chronologie des parcours, mais cela me semble plus logique de décrire le sentier dans ce sens en partant de Sainte-Lucie...
Sainte-Lucie/Capeddu - Bocca d'Alzetta Longa le 11/10/2011
Le sentier Sainte-Lucie - Sari relie en fait les bergeries de Capeddu (Capellu) à Sari par un parcours historique qui m'avait semblé susceptible de laisser des traces sur le terrain et qui était indiqué sur la carte IGN de la région. L'intérêt de ce sentier est qu'il permet de relier les arrière-pays de Conca et de Sainte-Lucie aux hauteurs de Sulinzara en parcourant les crêtes qui ferment les vallées des ruisseaux de Conca, du Casale et du Tarcu, ainsi que celui de Favone, en dominant toute la côte orientale donnant sur la mer Tyrrhénienne.
En octobre dernier, alors que l'été indien sévit opportunément sur l'île comme ailleurs en France, je profite de la belle journée du Mardi 11 octobre pour aller terminer en solo, par l'autre extrémité, cette liaison Sari - Haut Cavu que nous avions entamée avec Nicole une semaine auparavant.
Cette fois-ci, conformément aux suggestions de François Despax, vous pouvez, dés le départ de la description, consulter sur la gauche de la page la carte de la partie du sentier entre la piste de Radichella dans le Haut Cavu et Bocca d'Alzetta Longa au départ de la vallée du Mulinelle.
Il s'agit au départ de rejoindre les bergeries que je connais déjà et qui sont aisées à atteindre depuis le Haut Cavu, plus exactement le massif de San Martinu ! C'est un accès déjà décrit lors d'un article précédent sur les Sentes de chasseurs du Haut Cavu : on emprunte (en berline, depuis le démaquisage d'octobre 2011 !) la piste de Radichella partant à gauche dans la montée à Bocca di Sadica, sur la piste du Cavu depuis Tagliu Rossu, et on utilise le parking au bout de la piste après le réservoir. Ensuite, il suffit de prendre la sente en RG le long du ruisseau sans nom qui remonte vers la crête au fond du vallon pour rejoindre l'ancien sentier passant sous l'aiguille 726m et de continuer vers la gauche (W) pour atteindre d'abord le col à hauteur de l'aiguille, puis, 200m plus loin, le GR20 que l'on suit jusqu'au bel hameau de bergeries ruinées qui constitue le site de Capeddu (860m - 1h10).
Parti à 10h55 de la piste de Radichella, je suis aux bergeries avant midi, en notant encore une fois combien le GR20 peut devenir une déplorable poubelle en fin de saison... Les bergeries sont devenues le dépotoir local du sentier bien que l'on soit très proche du départ (ou de l'arrivée) à Conca !
En dehors du GR20, deux autres sentiers partent de Capeddu :
- Le sentier vers Sari qui part franchement au Nord avant d'obliquer vers l'Est et Punta Balardia : c'est le sentier que j'allais emprunter en quittant le GR20
- Un sentier vers le NE qui, lui aussi, oblique vers l'Est pour passer franchement au Sud de Punta Balardia et Punta Batarchjone et se diriger vers Punta Finochjaja : ce sentier encore inscrit sur la carte IGN n'existe plus sur le terrain comme je le constaterai quelques jours plus tard en essayant d'y cheminer !
Le sentier pour Sari, balisé grossièrement en jaune, démarre vers le Nord par la source de Capeddu, 300m plus loin sur la gauche, en cheminant en hauteur sur le versant RD du ruisseau de Punta Pinzuta. Tout de suite après la source, alors que le sentier était normalement tracé jusque là, je tombe sur une zone complètement fracassée par les tempêtes de l'hiver dernier et dans laquelle le tracé est devenu inexistant. C'est par l'orientation et grâce à quelques balises jaunes marquant le parcours que je peux parcourir sans trop d'encombres la centaine de mètres où le sentier n'existe quasiment plus. Un peu plus loin, le sentier oblique à droite vers l'Est, arrive en vue dégagée sur l'aiguille rocheuse de Punta Balardia et, après avoir longé de près une paroi rocheuse, atteint bientôt le col marquant la source du ruisseau vers 880m (sans nom sur IGN, près du point IGN910). Il est 12h40.
Le coin est bien sauvage et ne semble pas très fréquenté. Le vallon de Punta Pinzuta s'élargit au Sud, sous le col, en s'encombrant d'un maquis difficile à franchir sans sentier : malheureusement, là encore, la sente qui le remonte depuis l'endroit où le GR20 rejoint plus bas le ruisseau n'existe plus, bien qu'encore marquée sur la carte ! Mon sentier continue le long de la crête vers l'ENE, puis rentre en forêt en contournant Punta Balardia par la gauche et son versant Nord. Je commence à nouveau à devoir enjamber les troncs d'arbre abattus pas les dernières tempêtes hivernales... Après avoir longé de près la fin de la paroi N de Punta Balardia, je sors de la forêt à une sorte de col-replat avec vue sur Punta Batarchjone en face et dominant le col 881m en bas qui m'en sépare.
La descente au col 881m est raide mais facile. De ce point, on peut contempler l'autre branche du vallon du ruisseau de Punta Pinzuta en direction de Conca encore plus encombrée de maquis que la précédente. Puis, il faut aussitôt remonter de l'autre côté dans la forêt pour trouver la suite du sentier contournant Punta Batarchjone, à nouveau par la gauche et son versant Nord. On atteint ainsi une partie plus plane marquant le début de la crête de Renosu. De là, on peut contempler vers l'arrière, dans une trouée de la forêt, Punta Balardia et la descente pour aller au col 881m, ainsi que tout le massif de Bavella vers le NW, sous un angle inhabituel et d'une altitude suffisante pour apprécier beaucoup plus de détails que d'habitude... Il est 13h20 !
Et c'est le parcours de la crête de Renosu. La crête n'est ni aérienne, c'est le moins qu'on puisse dire, ni ouverte aux paysages car le sentier est fermé par la végétation, mais elle s'avère étonnamment horizontale et chemine dans un entrelacs de pinèdes et de bruyères. Bocca di Renosu est atteint vers 13h35.
Le sentier semble se prolonger sur la crête (ruines de Renosu) ?), mais, pour moi, il faut descendre à droite sur le versant Est de la crête afin de rejoindre Bocca d'Alzetta Longa. Le sentier est excellent au départ, mais, bientôt, je dois déchanter en rencontrant des amoncellements incroyables de troncs abattus qui ont bouleversé le haut vallon du ruisseau de Favone ! Je me retrouve bientôt à perdre le sentier et errer dans la pinède d'une densité peu ordinaire, puis à ramper sous les troncs et branches accumulés sur ce qui reste du sentier...
Enfin, c'est la sortie de la forêt, le ruisseau de Favone en contrebas, la vue derrière moi sur le versant Est de la crête de Renosu descendu et la bifurcation vers Bocca d'Alzetta Longa, à laquelle je parviens à 14h15. Belle vue de l'autre côté sur le vallon du Mulinelle, bien connu dorénavant depuis mes parcours de Punta di u Castellacciu et du sentier depuis Sari réalisé la semaine précédente.
Déjeuner rapide au col en une demi-heure avant de repartir en sens inverse à 14h45 pour le retour. Celui-ci s'effectue sans anicroche, en suivant exactement le parcours de l'aller : Bocca di Renosu à 15h10, col 881m à 15h40, col sous Punta Balardia à 16h10, Capeddu à 16h35, embranchement GR20/Radichella à 16h57 et retour au parking à la fin de la piste de Radichella à 17h30 après une belle journée d'automne pleinement ensoleillée et une température montée jusqu'à 27°C ! Vive la Corse !
Enfin, ci-dessous, le diaporama avec les photos de cette journée :
Diaporama "Bocca d'Alzeta Longa par Sainte-Lucie"
Bocca d'Alzeta Longa - Sari/Pascialella le 05/10/2011
Description de la deuxième partie de ce sentier qui, en fait, fut la première pour moi et Nicole, puisque c'est par l'extrémité Sari que nous avions commencé à le visiter début octobre 2011. Elle sera décrite dans le sens opposé à celui du titre pour refléter le sens du parcours que nous avons réalisé sur le terrain.
Une nouvelle fois, pour cette partie du sentier, vous pouvez consulter sur la gauche de la page la carte entre Sari et Bocca d'Alzetta Longa avec le parcours en boucle effectué et le tronçon non parcouru démarrant depuis Sari.
C'est le Mercredi 5 octobre 2011 que nous avons décidé d'aller voir ce sentier que nous avions déjà observé de loin lorsque nous étions montés en août 2011 au Castellucciu de la Punta di u Castellacciu tout proche dans la vallée du Mulinelle. Nous avions choisi de ne pas parcourir la partie entre Sari et la traversée de la piste forestière Sari-Canella : d'une part, nous l'avions maintes fois empruntée dans les années 90 pour monter à la falaise d'escalade du Monte Santu et seule la section au-dessus du monastère de l'Assunta Gloriosa nous manquait, et, d'autre part, cette partie du sentier était parallèle à la piste forestière en question et pouvait être shuntée aisément. Encore une journée splendide sur le plan météorologique pour l'île, avec soleil quasiment sans nuages et une température élevée pour cette fin de saison...
Nous nous présentons un peu après midi à l'entrée de la piste menant au monastère et garons la voiture le long de la piste à l'endroit où le sentier vers Bocca d'Alzeta la quitte vers le Sud pour se diriger vers la crête de Belliche. Le temps de se préparer, de prendre quelques photos et il est déjà 12h45 quand nous démarrons le sentier... La piste devrais-je dire, car c'est une piste au départ sous Punta Belliche et elle ne devient sentier qu'une fois parvenue au faîte de la crête, largement après avoir passé la pointe.
Ensuite, après une partie de piste en crête, il faut éviter de continuer directement vers la fin de la piste en ne ratant pas l'embranchement du sentier à droite vers le Mulinelle. Le sentier redescend un peu en contrebas du versant Ouest au-dessus du vallon de Mulinelle. Nous nous trouvons alors juste en face de la fière aiguille de Punta di U Castellacciu qui avait occupé quelques-unes de nos journées cette année durant la découverte de ses fortifications médiévales. Puis, il s'agit de franchir par une petite remontée l'arête W rocheuse descendant de la pointe 523m, avant de recommencer à descendre doucement en oblique. Le sentier est magnifique, avec parfois des empierrements dallés aussi sophistiqués que ceux des vieux sentiers traditionnels autrefois fort fréquentés, ou parfois simplement un bon entretien de la trace au milieu du maquis férocement envahissant à cette altitude. Les dégâts des dernières tempêtes d'hiver commencent à se faire sentir avec un nombre croissant de troncs en travers du chemin obligeant à pas mal d'enjambements.
Puis, c'est à nouveau une remontée vers la pointe de l'Agnata (536m) que l'on contourne par sa gauche sur une sorte de replat, avant de découvrir vers 13h40 la vue sur tout le fond de la vallée du Mulinelle : le ruisseau en contrebas, Bocca d'Alzetta Longa et son passage clairement visible sur la crête du fond, avec aussi, tache dénotant dans ce paysage sauavge, une sorte de long boyau de terre montant sur le versant du vallon opposé au nôtre. C'est l'un des "sentiers" tracés finement (au bulldozer !) pour ouvrir et maintenir deux captages modernes aux alentours des sources du Mulinelle...
Le sentier continue vers le SE en ligne de niveau vers le fond de la vallée, rejoint et traverse le ruisseau sous un sous-bois empêchant toute vue de paysages. Il amorce ensuite une raide montée suivant un virage serré à gauche.
La montée, assez soutenue, sous les chênes-verts, les pins et les arbousiers, devient vite une épreuve pour cause des dégâts des tempêtes hivernales : beaucoup de pins ont été déracinés ou cassés non loin du pied et se sont abbatus sur le sentier le faisant disparaître sous les troncs et les branches et obligeant à une gymnastique combinant épreuves de haies et reptations pour franchir les multiples obstacles. Ce versant Nord de Bocca d'Alzeta Longa a subi exactement le même cataclysme que celui que je rencontrerai une semaine plus tard sur le versant Est de Bocca di Renosu, comme raconté dans le chapitre précédent. La fin de la montée s'avère à peine plus aisée, sur un sentier toujours très encombré et laissant deviner beaucoup de ruines pastorales alentour, abris, pacages, aires de battage, ...
Enfin, nous atteignons le col à 14h30. Il est à l'écart du sous-bois, dans une végétation de bruyères, génevriers et arbousiers, avec une vue imprenable sur la vallée du Mulinelle que nous venons de parcourir en RD. Par contre, il faut parcourir une cinquantaine de mètres de l'autre côté pour apercevoir la vallée du ruisseau de Favone et la crête de Renosu que nous nous réservons pour une autre aventure.
Le temps de prendre un casse-croûte et quelques photos, d'aller explorer un peu l'autre versant du col et nous voilà prêts à repartir vers 15h30. Avec l'idée de revenir au point de départ en faisant une boucle par le fond du vallon de Mulinelle en utilisant, pour y descendre, la "tranchée" du captage Sud que nous avions aperçue en montant et la piste carrossable le long du ruisseau. Plus facile à dire qu'à faire : rejoindre le boyau du captage n'est pas aisé et il me faut franchir à vue vers le Nord une soixantaine de mètres de maquis dense, en quittant le sentier de montée du col au "virage serré", pour atteindre un ravin dégagé de végétation juste en contrebas de la "tranchée buldozer". Pas très agréable à descendre d'ailleurs avec sa forte pente terreuse et ses ravinements dans tous les sens ! Le parcours de la piste de Mulinelle s'avère un peu monotone et pas mal fastidieux sur la fin : c'est sûr qu'il vaut mieux la faire en voiture... A tel point que nous nous mettons d'accord pour que je file devant, seul, pour aller chercher la voiture à Pascialella et retrouver Nicole à la jonction des deux pistes en lui évitant un aller-retour sans intérêt. J'arrive à l'embranchement des deux pistes à 17h08 et à Pascialella à 17h20 pour reprendre la voiture et revenir embarquer Nicole.
Ci-dessous, le diaporama avec les photos de cette autre journée d'octobre 2011 :
Diaporama "Bocca d'Alzeta Longa par Sari"
Conclusion :
Un vieux sentier pas encore oublié que ce sentier Capeddu - Sari qui mérite un détour autant parce qu'il est peu fréquenté et assez sauvage que parce qu'il est très représentatif de ces altitudes 400-800m entre littoral tout proche, ici Sulinzara, Canella, Tarcu, Fautea et Pinarellu et "haute" montagne insulaire du Sud, ici Bavella et Haut Cavu. C'est un paysage de petits ruisseaux peu vallonnés, de crêtes moutonnées sans grandes aiguilles rocheuses, pentes raides, ravins encaissés et agrémenté d'un maquis intense avec des sous-bois d'une densité qu'on ne retrouve pas au-dessus de 1000m. Cette région du versant RD de la Sulinzara, située entre le massif de Bavelle d'un côté et les crêtes Sari - Conca de l'autre, est assez intéressante à visiter à l'écart du flux touristique estival de Bavella. Elle semble fourmiller de sentiers à l'examen de la carte : mais, à part celui décrit dans cet article, pas sûr que les autres sentiers indiqués par l'IGN aient encore un tracé sur le terrain avec l'abandon de presque toutes les activités pastorales locales... Même si j'ai pu constater que la ferme de Tramuta était toujours en activité ! Elle est aussi parcourue par quelques ravins et canyons qu'il faudrait descendre ou remonter : Jallicu, Jallichellu et Cateraccia viennent rejoindre le torrent des Ferriate pour confluer avec la Vacca un peu plus bas et former la Sulinzara. Ils sont d'ailleurs accessibles à leurs sources depuis le sentier décrit ci-dessus ! Plus bas, Frasselli, Malaspina, Padulella, Mulinelle, Gaglioli, etc... se faufilent entre les ruines pastorales de la région mais semblent de moindre intérêt.
En pratique, pour parcourir ce sentier, il semble qu'il y ait le choix entre les options suivantes :
- La traversée complète, de la piste de Radichella via Capeddu à Sari. Il faut alors prévoir une grande manoeuvre de véhicules entre les deux extrémités, soit environ 42 km de voiture dont une dizaine sur pistes carrossables. L'ensemble du parcours doit pouvoir se faire en 6h30 à 7h sans forcer : 1h pour Capeddu, 2h30 pour Capeddu - Alzetta Longa, 2h pour Alzetta Longa - Pascialella (piste Sari - Canella) et 1h pour la partie finale jusqu'à Sari. Environ 11km avec 780m de dénivelé positif et autant négatif...
- En deux parties, en aller-retour, comme décrit dans l'article. Cela évite les manoeuvres de véhicules et peut être assorti de variantes permettant de faire des boucles évitant de revenir sur ses pas. Voir les horaires ci-dessus.
- En tronçon d'une étape de trek. Par exemple, si l'on veut éviter le trajet, fastidieux et fréquenté, de Conca à Capeddu, on peut partir de Sari et rejoindre Paliri par ce sentier en ne récupérant le GR20 que sur la partie finale de l'étape ! Au prix d'un horaire bien rallongé d'environ 4 à 5 heures...
Commentaires
@Antoine :
Merci pour le compliment sur le Blog !
Le sentier complet depuis le monastère jusqu'à Capeddu est effectivement bien sympa avec beaucoup de belles vues sur Bavedda.
Ainsi que je l'ai indiqué dans cet article, la partie Sari - Bocca Renosu est bien praticable car entretenue par les gens de Sari, alors que la section Bocca Renosu - Capeddu n'est pas entretenue et risque de disparaître à terme si les gens de Conca (ou de Zonza) ne s'en occupent pas !!
Merci pour ce super article. Nous avons parcouru ce sentier le 12 août 2020 du Monastère de Sari aux bergeries de Capeddu. Très belles vues sur les Aiguilles de Bavella notamment et tranquillité au programme. Le sentier demande à être débroussaillé, il risque de se refermer (ronces gênantes parfois, pin tombé rendant le passage difficile juste avant la source des bergeries, balisage très espacé). Le sentier est ceci dit encore praticable facilement.
@Alan Nobili :
Merci de votre retour sur le parcours de ce sentier qui n'aurait pas été si simple sans le démaquisage de Philippe Foucret et des habitants de Sari en août 2012. Néanmoins, le sentier n'est pas une autoroute et j'ai dû encore récemment démaquiser la partie sale après la source de Capeddu. J'ai d'ailleurs, à cette occasion, pu visiter les vestiges du sentier parallèle, partant de Capeddu et allant vers l'Est en ligne de niveau, encore visible sur la carte IGN (moins sur le terrain !). Ce sentier allait jusqu'à la Punta Finochjaghja (607m) sur la carte IGN... 8-)
Quant au Castellacciu, sachez qu'il existe au moins deux voies d'accès depuis le col Sud, toutes les deux avec de petits pas d'escalade faciles...
Un très grand merci à l'auteur de ce super blog. Nous avons aujourd'hui relié Conca à Canedda en passant par Capeddu et le sentier qui va ensuite vers Sari. Les paysages sont magnifiques. Le sentier est difficile à suivre sur le vallon de Punta Pinzuta mais ensuite ça va, la trace est facile à suivre. Nous sommes partis à 8h de Conca pour arriver à 15h30 sur la plage de Canedda avec bien sur une descente un peu longue via la piste qui part de Sari. La prochaine fois nous essaierons de grimper au Castellaciu. Alan
Bonjour @Hughes :
Effectivement, plus trop de problème depuis août 2012, après le passage du commando de Sari mené par Philippe Foucret ! LOL
Attention, tout de même, ce n'est pas une autoroute et ne vous attendez pas à trouver le confort et le démaquisage du GR20 : cela reste un chemin corse pas très fréquenté, malheureusement... 8-)
Bonjour,
Après plus de 30 ans d'absence dans votre merveilleuse île, je me prépare une petite randonnée au départ de Solenzara au mois de mai.
Vers Solaro - Incudine - Col de Bavella - Cappedu - Sari et retour sur Solenzara !
Dans mes recherches de préparation, j'ai trouvé votre site ! Et je dois avouer qu'au vu de vos photos prises entre Cappedu et Sari, je me suis un peu tracassé ! Mais juste un peu ! ;-)
Jusqu'à ce que je découvre l'article du journal Corse-Matin qu'un des amoureux du coin vous a envoyé !
Je suppose donc que l'accès en est actuellement plus aisé !
En tout cas, bravo et merci aux défricheurs ! ;-)
Hughes
Ci-dessous l'article de Corse Matin un peu tardif (01/09/2012) relatant l'opération de nettoyage évoquée par Philippe Foucret ci-dessus :
L'operata des randonneurs amoureux de "Capeddu"
@FOUCRET :
Pas de problème, je vais essayer de vous contacter rapidement. Pour m'envoyer un message vous pouvez utiliser l'adresse de contact du site : postmaster@corse-sauvage.com
Oui, ce sont bien les tempêtes d'hiver 2010/2011 qui ont provoqué ces dégâts sur la région Alzeta Longa, puisque c'est en septembre/octobre dernier que j'ai parcouru ces chemins, mais je me demande ce que cela a donné depuis avec les tempêtes de l'hiver 2011/2012 qui ont été encore pires et ont frappé tous les versants et crêtes exposés à l'Ouest en Corse.
Même la Cagna a été frappée par les vents et la chute des arbres a rendu certains sentiers encombrés mais surtout les traces cairnées très délicates à retrouver puisque les cairns sont enfouis sous les branchages ! Et "A Cagna" sans cairns, ce n'est pas évident...
Heureux de découvrir qu'il a qlqs personnes concernées par les sentiers.
En effet c'est l'hiver 2010/2011 qui est responsable des pins abattus entre ALZETA LONGA et RENOSU.
de guerre lasse quelques résidents ont le 14 Août 2012 a grand renfort de tronçonneuses, pinati et ébrancheurs nettoyer tout le sentier de PASCIALELLA à RENOSU
Je serai ravi d'avoir un contact avec PhE
Philippe FOUCRET
SARI Village 06 66 58 40 40
@François :
Evidemment, je peux récapituler sur une même carte TOUTES mes explorations et TOUS mes parcours ! C'est d'ailleurs déjà fait sur Géorando, mais c'est assez difficile à exploiter tellement il y en a dans tous les coins. Il faudrait que je fasse des cartes par régions et catégories de parcours... Bref, encore du boulot. :-C
Pour un trek dans le coin, c'est vrai qu'il faudrait que j'y réfléchisse : le problème, ce sont les étapes et les hébergements sur lesquels je n'ai pas DU TOUT travaillé ! :-(
Merci d'avoir accédé à ma suggestion, c'est quand même plus facile; une autre serait que tu récapitules sur une même carte tes explorations, qu'elles soient archéologiques, chasseresses ou simplement touristiques. Tu connais ce coin comme ta poche, mais tout le monde n'a pas inscrite dans ses neurones la configuration de la Corse du sud.
Avec toutes ces découvertes, pourrait-on imaginer un trek en boucle?