Et encore des randonnées littorales !
Par PhE le samedi 09 janvier 2010, 15:06 - Mer & Littoral - Lien permanent
En cette fin d'année 2009, concomitante avec le retour du froid, quoi de plus calorifique que la relation de randonnées sauvages estivales en bord de côtes corses ?
Nous en avons réalisées quelques-unes durant cette année 2009, dont certaines ont déjà été relatées dans des articles précédents : en particulier, le parcours Campumoru - Pianottoli en trois étapes réalisées au cours du trek de fin juin dernier qui nous a fait traverser la Corse d'Ouest en Est. Mais il nous fallait prolonger ce parcours côtier en le complétant de la partie moins connue qui va de la baie de Figari à Bonifacio. C'est ce parcours en deux étapes qui vous est relaté dans l'article qui suit, avec, en supplément, une petite exploration du Capu Neru qui change un peu du sempiternel Capu di Muru dans la même région :
- Petite boucle autour du Capu Neru
- La liaison Pianottoli - Bonifacio en deux étapes :
Nota :
- Les dates de parcours : 1°) Boucle Capu Neru le 23/09/2009 2°) Pianottoli - La Tonnara les 07/09 et 05/10/2009 3°) La Tonnara - Bonifacio les 06/10 et 29/10/2009
- Les deux étapes de la côte littorale SW de la Corse constituant la liaison Pianottoli - Bonifacio sont décrites arbitrairement dans le sens Nord-Sud : elles peuvent bien sûr être réalisées dans l'autre sens, ce que nous avons d'ailleurs fait avec François en partant de Bonifacio pour rejoindre La Tonnara
Petite boucle autour du Capu Neru :
Profitant d'une visite à des amis en vacances à Portigliolo et désirant combiner une randonnée à cette virée, nous avions choisi avec Nicole d'aller visiter le Capu Neru plutôt que de refaire la balade habituelle du coin, recommandée par tous les guides, la boucle de Capu di Muru que nous avions déjà réalisée dans les années 80.
En cette fin septembre 2009, pensant que nous avions tout le temps avant de retrouver nos amis en fin de journée pour dîner avec eux, nous partîmes plutôt tardivement de Sainte-Lucie pour arriver vers la fin de matinée à Cala di Cigliu, après avoir emprunté la petite route partant de Bocca di Canicciu sur le chemin vers Acqua Doria. Et c'est vers 11 h 30 que nous démarrons vers la tour par la piste qui prolonge la route vers l'W en direction du cap. Surprise, nous recevons un coup de téléphone de nos amis qui se sont rendus eux aussi à Cala di Cigliu sachant que nous randonnions dans le coin : et ainsi débute l'histoire d'un quiproquo qui va se prolonger sur une partie de la journée...
Cela commence par un demi-tour pour aller les saluer puisque nous venons à peine de démarrer et qu'il ne nous faut que quinze minutes pour revenir au parking où nous avons laissé la voiture. Après salutations et échanges de nouvelles, nous repartons pour notre balade après avoir écarté leur proposition d'aller déjeuner avec eux immédiatement à Acqua Doria. Comme nous ne voulions pas cumuler deux restaurants dans la journée, nous avons préféré rester sur le pique-nique que nous avions dans le sac et n'avons pas prêté attention à l'étonnement de nos amis devant notre décision !!
C'est donc vers 13 h que nous sommes repartis pour la tour en reprenant la piste déjà partiellement empruntée. Elle commence par une raide montée puis redescend plus doucement de l'autre côté et il ne faut pas rater le départ du sentier de la tour sur la droite dans la descente, 150 m avant d'arriver à une épingle à cheveux vers la gauche... Arrivée à la tour à 13 h 20 : beau monument, encore bien conservé, avec une belle vue panoramique sur les Calas d'Orzu à l'Ouest et de Cigliu à l'Est, des ruines d'éclairage et des restes de batteries usagées aux alentours.
Au hasard de la lecture de la carte IGN, nous essayâmes ensuite le sentier en prolongement vers l'W du précédent qui nous emmena le long de restes de longs murets jusqu'à surplomber la Cala d'Orzu dans un secteur où la descente vers la mer est assez problématique. Plutôt que de continuer aléatoirement vers l'Ouest, nous préférâmes prendre de vagues traces de descente revenant vers le Sud et le nez du Capu Neru proprement dit.
La descente fût plus compliquée que prévue à cause de larges haies de maquis que les traces franchissaient difficilement, mais nous réussîmes à atteindre finalement une crique juste avant le Capu Neru. Nous traversâmes la crique pour ariver sur le cap proprement dit, marqué par un grand rocher proéminent surplombant les restes ruinés du vieux bois d'une antique paillote dont nous eûmes du mal à imaginer qu'elle ait pu servir à des activités touristiques. Alors, quel était son objectif ? Sans doute visait-elle à rendre plus confortable l'attente et les repas des pêcheurs utilisant cette pointe...
Arrivés là, vers 14h30, nous avons profité de la table conservée des ruines de la paillote pour engloutir rapidement notre frugal pique-nique.
Au retour, nous pensions prendre le temps de revenir à Cala di Cigliu en longeant le plus longtemps possible la côte Sud du Capu Neru jusqu'au hameau de résidences d'U Muru, mais cela ne se passa pas ainsi... En effet, peu après le départ, nous reçûmes un nouvel appel de nos amis nous indiquant qu'ils allaient devoir partir sans nous attendre ! Et c'est là que nous découvrîmes le quiproquo : en fait, nous pensions dîner avec eux alors qu'eux-même pensaient déjeuner avec nous et cette confusion sur l'heure de notre rendez-vous fît avorter le dîner prévu auxquels nos amis ne pouvaient participer pour cause d'engagement ailleurs. Du coup, le seul moyen de se revoir consistait pour nous à arrêter la randonnée aussitôt et les retrouver à Acqua Doria pour boire un pot ensemble avant qu'ils ne repartent à Portigliolo. Ce que nous avons fait, fort marris de cette incompréhension !
En conclusion : une petite randonnée originale, mais peu enthousiasmante selon la manière dont nous l'avons réalisée (en environ 2 h 30 de marche effective). Cette boucle gagnerait à être prolongée, soit par le Nord vers Cala d'Orzu et Capu di Muru (sentier tracé sur la carte IGN à valider !), soit vers l'Est le long de la côte Sud du Capu Neru vers U Muru, U Scogliu Biancu, etc... (si la côte est praticable ou si un sentier côtier existe). Consulter la carte jointe sur la droite de la page.
Pianottoli - Ventilegne - La Tonnara :
Etape suivante vers Bonifacio, après Pianottoli, pour boucler la côte sauvage sud-ouest de la Corse de Campumoru à Bonifacio, le parcours du golfe de Ventilegne a déjà fait l'objet d'un compte-rendu en juin 2008 sur le Blog. Comme je l'ai réalisé deux fois complètement en cette année 2009, il n'est pas inintéressant d'en refaire une description synthétisant les informations importantes de cette étape et les mises à jour à connaître.
Le point de départ est le petit port de plaisance de Figari, sur sa partie Est dans la baie de Figari. Pour y aller depuis Pianottoli, pas d'autre choix que la route RN196, suivie de la D622 jusqu'au parking du port ! De l'extrémité Ouest du port, vous pouvez, soit suivre la piste menant à une série de parkings et allant jusqu'à l'étang de Saline Sottane, soit suivre plus strictement la côte avec un sentier littoral démarrant en gros au premier parking suivant. Jusqu'à Saline Sottane, vous enchaînez une série de plages sableuses et de pointes rocheuses, bordées en arrère-plans d'étangs salés infestés d'oiseaux.
Après l'étang de Saline Sottane, le sentier aborde une partie littorale parsemée de rochers déchiquetés et encombrée d'un maquis de plus en plus intense au fur et à mesure que l'on approche de la Punta di Ventilegne que l'on atteint en environ 1 h 30 depuis le port. C'est une succession de petites criques dotées de plages de sable minuscules et de pointes rocheuses très découpées, coiffées d'un maquis de plus en plus dense jusqu'à la pointe finale que l'on ne devine que parce qu'elle est proche de l'arrivée de la piste en provenance de la RN196.
Ensuite la côte revient vers le NE en redevenant moins rocheuse et en produisant un enchaînement de superbes plages de sable clair, enchâssées d'un écrin de rochers gris à leurs extrémités, malheureusement trop accessibles (proximité de la piste) et trop bien connues des touristes locaux. Mais quel spectacle ! Et quelles possibilités de baignades tranquilles quand l'une d'entre elles est vide !
Ensuite, un nouveau bout de côte rocheuse nous emmène jusqu'à la plage lagunaire de Pisciu Cane. Un endroit étonnant avec une hauteur de posidonies dépassant les 2 m par endroits et l'immense étang de Pisciu Cane en longueur derrière la plage et, curieusement, jamais personne... Il faut environ 2 h à 2 h 30 de marche depuis le port pour atteindre cette plage dont l'extrémité Est à l'embouchure de l'étang est la plus favorable aux pauses casse-croûte ou baignade.
En quittant Pisciu Cane vers l'Est, on aborde Campu Mezzanu en commençant par une petite montée sur une hauteur rocheuse, puis en redescendant vers une belle plage à l'extrémité d'une nouvelle piste venant de la RN196 en bordure de l'étang de Saparelli. Contrairement aux années précédentes, cette piste est fermée aux 4x4 plus en amont qu'avant, excluant dorénavant la possibilité de trouver des véhicules à cette plage qu'il faut aller chercher à pied... Début septembre ou début octobre, il n'y avait personne malgré des températures estivales !
Il n'y a plus qu'à suivre la piste qui revient un peu vers l'intérieur jusqu'au moment où elle remonte plein Nord et où il faut la quitter pour retrouver le sentier côtier, parfois très maquisé, qui nous fait découvrir une curieuse crique minuscule juste avant d'arriver au ruisseau et à la plage de Saparelli. Cette crique, agrémentée d'un ponton en bois, abrite quelques petits mouillages et une vieille paillote derrière sa belle plage qui devait encore servir il y a peu.
Puis c'est l'arrivée à la plage de Saparelli, embouchure du ruisseau et de l'étang du même nom. Cette fois-ci, les posidonies encombrent complètement la plage, contrairement à celle de Pisciu Cane, et elle est donc moins confortable pour la pause et la baignade. L'arrière-plage est magnifique avec une faune incroyable d'oiseaux en cette saison sur l'étang ! 2 h 30 à 3 h depuis le départ du port de Figari.
Le sentier contourne ensuite la pointe de Testarella, avec encore de belles petites plages sable/rochers, et revient petit à petit vers l'Est et le pont de Ventilegne que l'on aperçoit très vite au loin. La fin du sentier jusqu'à l'arrivée à la RN196 a été démaquisée et est beaucoup plus aisée qu'en 2008. 3 h à 3 h 30 depuis le départ du port de Figari.
Je n'avais jamais fait la portion pont de Ventilegne - La Tonnara. Elle ne pose aucun problème, même si elle manque d'intérêt : après quelques mètres sur la RN196, le sentier redémarre juste après le pont, vous oblige à faire deux grands contournements pour traverser les deux premiers ruisseaux (tout essai de raccourci nous a menés directement dans la vase. ) et continue plus directement ensuite jusqu'aux baraquements de La Tonnara qu'on atteint en 35/40 minutes environ depuis le pont.
En résumé : une petite étape de 3 h 30 à 4 h de marche effective pour relier le port Est de Figari à La Tonnara, mais, encore une fois, une côte superbement variée, avec, certes, des rochers moins spectaculaires que ceux que nous avons rencontrés plus Nord, mais beaucoup plus de petites criques sympathiques et d'étangs d'arrière-plages sur cette portion. Cette partie de la côte sauvage corse, bien que moins connue que les étapes plus au Nord, ne dépare absolument pas dans un trek littoral Campumoru - Bonifacio complet. Consultez la carte du parcours à droite de cette page.
A signaler, en outre, le remarquable travail du Conservatoire du littoral pour améliorer ces rivages : nombreuses nouvelles ganivelles, raccourcissements de pistes 4x4, démaquisage des sentiers, ...
La Tonnara - Bonifacio :
Dernière étape, après La Tonnara, pour boucler la côte sauvage sud-ouest de la Corse de Campumoru à Bonifacio, le parcours La Tonnara - Bonifacio a déjà fait, partiellement (arrivée à Bocca d'Arbia au lieu de Bonifacio), l'objet d'un compte-rendu antérieurement sur ce Blog... A l'époque, le sentier au Sud de Capu di Fenu n'avait pas été remis en état par le Conservatoire du Littoral et il était impraticable. Cette fois-ci, c'est donc le parcours complet qui va vous être décrit.
Le point de départ est le petit hameau de La Tonnara, au Sud du golfe de Ventilegne : pas très esthétiques, les baraques de ce hameau semblent plutôt être dorénavant dédiées aux sports de mer fun, type planche à voile, surf et kite-surf (et non à la baignade, contrairement à ce que j'avais écrit l'an dernier). Cela n'a rien changé à l'aspect pas très engageant du coin (pour la Corse !).
Heureusement, le sentier emmène très vite en vue de la baie de Stagnolu, qui, avec sa longue plage de sable blanc et son bel étang (en début d'été...) en forme de croissant, console du spectacle moins attrayant du départ... Dommage, en septembre et octobre de cette année 2009, l'étang de Stagnolu avait piètre allure, pour ne pas dire qu'il n'existait plus.
Le sentier bien tracé redémarre au-delà de la plage vers le SW, le long d'une partie très rocheuse où l'on retrouve, comme plus au Nord, des formes granitiques insolites. La côte est entrecoupée de nombreuses calas, avec toujours cet amoncellement incroyable de bois flottés tout le long du parcours jusqu'à Cala di Merlu (pas très identifiable !).
Après Cala di u Merlu, le sentier se fait un moment plus végétal et bordé d'un maquis malheureusement récemment touché par un gigantesque incendie ne laissant plus que les troncs noircis d'arbousiers surnager au-dessus des griffes de sorcière et autres bas-végétaux qui ont pu repousser. Puis il redevient à nouveau sculpté dans la roche en vue de Cala Grande et du phare de Capu di Fenu.
Cala Grande et le Capu di Fenu, avec son phare, sont séparés par deux beaux ressauts rocheux, pas très aisés à franchir pour un sentier, enserrant trois minuscules calas très agréables pour pause et baignade. L'approche du phare lui-même demande un peu d'escalade facile si l'on reste très proche de la mer : il existe certainement un moyen simple contourner cette partie rocheuse par l'intérieur pour ceux qui n'aiment pas l'exercice.
Compter environ 1 h 30 à 2 h de marche effective pour atteindre le phare du Capu di Fenu. En forme de parallélépipède rectangle (et même de cuboïde carré, semble-t-il ?), il marque la pointe extrême du cap et le signale comme danger maritime (feu directionnel à 4 éclats blancs toutes les 15 secondes). Du phare, un sentier dallé remonte la crête, passe un petit col, amorce une descente en direction de la piste allant vers Bocca d'Arbia et croise le sentier littoral vers Bonifacio à la fin de la descente. Ce sentier était impraticable en 2008 et a été remis en état en 2009 par le Conservatoire du Littoral grâce à un travail remarquable qui permet de redécouvrir cette magnifique partie peu connue du littoral corse.
Car effectivement, et dés le départ, ce sentier s'avère une petite merveille avec une série de profondes criques sableuses coincées dans des goulets rocheux, servant d'abris même en cas de mer houleuse, allant du cap jusqu'à la Cala di I Frati au début de la baie de Paraguano. La plus splendide est sans doute la Cala Genovese, mais les autres sont d'un niveau à peine inférieur et bien entendu toutes désertes ! J'imagine qu'elles ne doivent être guère plus fréquentées en juillet/août...
Le sentier est une autoroute pas très plane avec pas mal de montées/descentes et franchissements de torrents (asséchés pour nous), mais qui nous laisse pour une fois parcourir ces côtes sans les "caresses" habituelles de la végétation : on voit qu'il y a eu un sacré boulot de démaquisage pour arriver à ce résultat. La balade continue toujours dans le contexte granitique habituel, avec des rochers multiformes et des chaos spectaculaires, mais on aperçoit de mieux en mieux devant nous le calcaire des hautes falaises de Bonifacio, ce qui nous prépare à la transition géologique prochaine qui n'aura lieu que sur la plage de la Cala di Paraguano.
Puis c'est l'arrivée à la partie Nord de la Cala di Paraguano, surplombée par la croix de l'Ermitage de la Trinité et elle-aussi truffée de calas toutes aussi magnifiques que les précédentes à la différence qu'en été vous y serez régulièrement dérangés par la ronde des bateaux de Bonifacio venant y promener leurs touristes avec accompagnement de musique, annonces micros, pataugeages, etc...
Il faut environ 1 h 30, en décomptant bien sûr les arrêts baignade et autres, pour aller du Capu di Fenu à la plage de la Cala di Paraguano (3 h à 3 h 30 depuis La Tonnara). Cette plage, par comparaison avec les criques précédentes, semble bien terne surtout qu'elle est assez fréquentée du fait de son accessiblité par une piste carrossable venant de la RN196. La baie est néanmoins splendide avec le spectaculaire contraste du granite et du calcaire de ses deux rives : la transition est marquée par le passage formant grotte-couloir dans la faille calcaire bordant la plage et seul moyen d'éviter de mettre les pieds dans l'eau pour aller retrouver la suite du sentier vers Bonifacio.
Le sentier repart ensuite vers l'Est et l'intérieur, délaissant ainsi la suite de la côte qui peut quand même sans doute être parcourue selon une petite trace aléatoire démarrant au bout de la plage (à vérifier ?). Il ramène en un peu moins d'une heure à Bonifacio, où l'on arrive à la hauteur des restes préhistoriques d'Araguina à côté du camping, en terminant par un superbe sentier dallé historique, tout en montées/descentes, qui vaut le coup d'oeil.
En acceptant de rallonger cette partie d'une bonne heure, il est recommandé de parcourir deux variantes au passage :
- L'incontournable boucle permettant de descendre voir la baie, la plage et l'île du Fazziu, ainsi que les restes de l'ancienne école de voile des Glénans qui y était abritée et de cheminer le long de la haute falaise calcaire au-dessus de la mer jusqu'au phare de Madonetta et l'entrée de la calanque de Bonifacio
- La visite facultative et rapide à réaliser (une vingtaine de minutes) de la cala au nord de la calanque de Bonifacio juste avant la dernière montée/descente vers Bonifacio mouillage plutôt tranquille pour le coin et bien connu des plaisanciers initiés !
En résumé : une petite étape de 4 h à 4 h 30 (+ 1 h pour les variantes) de marche effective pour relier La Tonnara à Bonifacio, selon un parcours admirable, varié, avec des contrastes forts entre la rive Nord du Capu di Fenu, sa rive Sud et les falaises calcaires de Bonifacio. La partie la moins connue longeant la rive Sud du Capu di Fenu, à nouveau accessible grâce au sentier restauré, est assez sensationnelle et mérite vraiment le détour. Cette étape est d'intérêt certainement supérieur à l'étape précédente décrite plus haut et est peut-être la plus belle depuis Campumoru : à vous de confirmer ? Consultez la carte du parcours à droite de cette page.
Pour un trek, ces deux étapes peuvent se réaliser telles qu'indiquées ci-dessus, mais il faudra trouver de quoi bivouaquer aux environs de La Tonnara, ce qui n'est peut-être pas évident ou y dénicher une location à la nuit (possibilités de location sur place). Sinon, il est aussi pensable de cumuler ces deux parties en une seule étape et de parcourir directement Pianottoli - Bonifacio en 7 à 9 h de marche selon tempo et variantes.
Merci dans tous les cas à la charmante responsable locale du Conservatoire du Littoral que nous avions rencontrée, François et moi, à Tizzano fin juin dernier et qui nous avait informés de la résurrection de ce sentier : malheureusement, j'ai, semble-t-il, égaré les coordonnées de cette demoiselle (Alzheimer ?)... Aussi, si jamais elle venait à lire cet article, qu'elle n'hésite pas à me contacter pour me les redonner, d'autant que son domaine de compétence s'étend jusqu'à Sainte-Lucie, par chez moi donc !
Commentaires
Bonjour Philippe
J'ai donc envoyé un message à Achille
La trace inventée n'est effectivement pas à exclure ; en ouvrant le fichier avec un éditeur de texte, et en comparant avec mes propres traces que j'ai publiées, voici quelques éléments qui peuvent entretenir le doute :
- aucune référence de marque de GPS
- les altitudes sont toutes des nombres entiers (alors qu'il y a plusieurs chiffres après la virgule dans le format)
- les points ne sont pas datés
- il y a plutôt peu de points (79) alors que le standard serait plutôt de 500
Cela dit, quel intérêt de publier une fausse trace, surtout dans un secteur ou personne ne va ?
@Georges :
J'ai regardé sa trace sur le site que tu indiques : effectivement c'est bien une traversée Monte Estremu - Ascu par Bocca Culaghja, même si elle me semble bien bizarre !!
Elle passe sur la mauvaise rive de la Bocca Bianca à la confluence (RD au lieu de RG), elle n'est pas sur le sentier jusqu'à la Taïta mais plutôt dans le lit du torrent, et elle arrive curieusement aux bergeries de Maghine par la RD au lieu de la RG à nouveau (dans mes souvenirs car pas de GPS à l'époque en 86). Ensuite, elle monte plein Est vers le GR 20 alors que mes souvenirs et la trace portée à l'estime sur mes cartes montrent que je suis monté à Bocca Culaghja au plus simple en prenant plein SE au départ de Maghine. La descente vers Stagnu me semble aussi bien directe pour une "vraie" rando sur le terrain (??).
On peut se demander si cette trace n'a pas été inventée :-? Ce serait intéressant d'avoir effectivement une confirmation du gars qui a mis cela en ligne et surtout d'obtenir des détails des conditions :!:
@Georges :
Le plus simple pour savoir si le sentier de Maghine a été "traité" est de demander à Achille, le garde ONF de la Maison Forestière de Piriu qui nous a emmenés à l'Andadonna, Eckard et moi-même.
Je ne sais pas s'il est sur place en ce moment mais il connaît obligatoirement l'état de ce sentier qui n'était pas démaquisé à ma connaissance l'année dernière.
Il peut répondre éventuellement sur le Blog s'il voit ce message, mais il n'est pas du genre "geek" (un peu comme Doumé de Puscaghja qui nous a laissé un message en novembre 2008 et qui ne nous a plus donné signe de vie depuis !!) et il y a peu de chance de recevoir une réponse par ce biais.
Sinon tu le contactes par mail : je t'envoie son adresse par messagerie car je n'ai pas envie de la diffuser sur Internet !! ;-)
Bonjour Philippe
La fin de l'hiver approche, et je commence à fureter à la recherche d'itinéraires en Corse... J'ai trouvé sur Google Earth cette trace GPS dans le vallon de Maghine...
http://fr.wikiloc.com/wikiloc/view....
Le sentier serait-il démaquisé ?
Apparemment, il n'est possible de contacter ce nomad000 par mail, j'ai laissé une question sur le site au cas il se connecterait...
A+
Georges
@François :
Que le ski (je ne parle plus de rugby depuis longtemps :-( ) soit interdit pour éviter les accidents de ce genre, je le comprends puisque cela m'arrivait fréquemment :!:
Mais que cela m'arrive avant même d'avoir chaussé les skis, c'est un peu fort quand même :evil:
Le ski et le rugby devraient être -principe de précaution oblige- rigoureusement interdits. Est-ce que je me bousille les genoux en me baladant en raquettes, moi?
Superbe semaine dans le Queyras, nous avons fait le plein de mouflons, de chamois, de bouquetins... J'espère que le Capcir sera plein d'animaux, lui aussi.
Philippe, bon rétablissement, écoute les sages conseils d'Eckard.
@Eckard :
Merci de tes encouragements :!:
Oui, c'est un gros épanchement du genou + un hématome suite au choc : l'épanchement, je l'obtiens souvent traditionnellement après quelques jours de ski et de mouvements latéraux du genou (même sans chocs), mais là, avec le choc, il est apparu dans les 15 minutes suivantes et, avec l'hématome et la douleur, impossibilité de prendre appui pendant le reste de la journée...
Il ne reste effectivement qu'à patienter pour retrouver un genou de taille normale et sans douleurs LOL
@Philippe :
Je suis désolé de lire tes mésaventures au ski ! Tel que tu le décris, cet oedème me fait penser plutôt à un épanchement du genou suite à une entorse. Lors d'un épanchement du genou, la région sus-patellaire est toujours très enflée. Quoi qu'il en soit, ça devrait se résorber progressivement avec le repos et je suis sûr que bientôt tu pourras à nouveau courir comme un lapin.
Je te souhaite un prompt rétablissement !
J'ai retrouvé les coordonnées de notre petite demoiselle du Conservatoire du Littoral de Corse du Sud et je les diffuse puisque ce sont ses coordonnées professionnelles :
Sophie Lorenzo
s.lorenzo@conservatoire-du-littoral.fr
Mais je ne vous donne pas son n° de GSM, na :!:
@François :
Oui, "Corse sauvage" fait des ravages dans la partie Kurde de la Syrie. En plus, ils ont de la chance : ils ont pu aller visiter le gymnase de Bonifacio que, de mon côté, je n'ai jamais pu visiter depuis 25 ans :!:
Retour de ski en ce qui me concerne, enfin pas vraiment du ski puisque j'ai réussi à me gaufrer le genou dés le premier jour en le cognant violemment sur une plaque de verglas avant même d'avoir chaussé les skis... o:O
Résultat : formation d'un œdème fortement gonflé à l'attache du quadriceps, impossibilité de poser le pied pendant quelques heures, genou toujours de volume double cinq jours après, ... Si cela m'arrive en randonnée, il va falloir appeler le PGHM LOL
Visiblement, il n'y a pas que pour nous que ces plages sont alléchantes, Philippe, 130 touristes venus de très loin s'y sont précipités, et en famille, encore. Faut-il que les dépliants les décrivant soient séduisants!...
Quelques photos hivernales de notre dernier séjour à Sainte-Lucie, mi-janvier 2010 :
Quelques plans du Haut Cavu (le Trou de la Bombe est dans la neige !) :
Tour de Sponsaglia et Porto Novo :
Sémaphore de Pertusato - Piantarella :
Boucle littorale de Marina di Fiori à la tour de Santa Manza :
J'avais cru que la carte de notre tour littoral à partir de Bonifacio venait de Géoportail: mon erreur vient sans doute de l'absence de quadrillage UTM sur cette carte.
@François :
Je n'inscris pas de trace GPS dans Géoportail :!:
Je les inscris dans Géorando (version DVD ou la version téléchargeable Liberté : les deux le permettent). ;-)
A vue de nez, cela n'a pas l'air possible dans Géoportail...
La description est parfaite, Philippe, du moins pour ce que j'ai fait avec toi.
Petite curiosité: comment fais-tu pour inscrire une trace GPS sur une carte "Géoportail"
Certains reconnaîtront des itinéraires qu'ils ont parcourus avec moi en 2009 : Eckard début septembre et François début octobre...
S'ils trouvent des informations erronées ou s'ils ont une évaluation différente de ces randonnées, qu'ils n'hésitent pas à nous en faire part via ces commentaires :!: :-)