La Haute Vallée du Cavu (2ème partie)
Par PhE le mercredi 23 décembre 2009, 19:20 - Randonnée - Lien permanent
En suite de l'article précédent sur la Haute vallée du Cavu, voici la présentation de la partie la plus intéressante de cette région en l'état actuel des choses : la partie NW du Haut Cavu avec les ruisseaux de Mela et Carciara et la montée au GR20 près de Bocca di Monte Bracciutu.
Peu connus et peu fréquentés, les ruisseaux de Mela et Carciara et leurs affluents peuvent être approchés via piste et sentier indiqués sur la carte IGN et encore praticables (difficilement !), contrairement aux sentiers équivalents de la région Ouest du Haut Cavu sur le ruisseau de Sainte-Lucie.
Si le sentier de Mela reste démaquisé (comptez sur moi tant que je suis dans le coin...), c'est un accès facilité à un superbe torrent amenant aux ravins de Bavella, Fracissia, Aracale,... avec un "sentier" permettant une balade originale de Sainte-Lucie à Paliri, beaucoup plus sauvage et spectaculaire que par le GR20 depuis Conca.
Partie NW : le ruisseau de Mela et ses affluents
Un seul accès aisé pour ce ruisseau : le radier, le bout de piste complémentaire et la branche de sentier allant sur la droite après la fin de la piste, en restant sur la RG du Mela au lieu de le traverser.
Comme pour la partie ruisseau de Sainte-Lucie, cette région est encore plus complètement abandonnée par les "pataugeurs", randonneurs, ... du fait que le "sentier" en question est encore plus végétal que les "sentes" précédemment décrites. Pourtant, là encore, depuis le pont de Mela sur la carte IGN, vous suivez normalement une "piste" sur environ 2 km avant de poursuivre par un sentier censé vous emmener au GR20 à 971 m d'altitude tout près de Bocca di Monte Bracciutu !
A ma première tentative, je pensais monter au refuge de Paliri (eh oui, à 30 mn du point 971 sur le GR20) en 3 heures depuis le radier, sans imaginer que je n'arriverais à Paliri qu'un mois plus tard après une belle "aventure" de basse montagne, ni que cette aventure se poursuivrait avec la reconnaissance d'une porte d'accès secrète au massif de Bavella.
Radier de Niffru - Refuge de Paliri : un mois de délai et 5 jours sur le terrain
- 1ère reconnaissance : Dimanche 27/09/2009
Parti pour aller visiter le refuge de Paliri depuis Sainte-Lucie pour faire mieux que d'y aller par le GR20 depuis Conca, cette randonnée a vite tourné court et s'est muée en simple reconnaissance de l'itinéraire. La cause en était la "piste" réduite à une simple trace maquisée qui m'a vite "gavé" lorsque j'ai compris que les 3 heures étaient PLUS qu'optimistes : comprenant ne pas pouvoir y arriver dans la journée, j'ai fait demi-tour avant la traversée du ruisseau de Peralzone, avec la seule consolation qu'une trace existait bien pour monter là-haut et semblait praticable.
- Deuxième essai avec François : Mercredi 07/10/2009
Lors du séjour de François (Despax) à Sainte-Lucie début octobre dernier, après deux jours de randonnées littorales, j'avais proposé de ré-essayer ce sentier à deux, pensant toujours que la trace reconnue permettrait l'accès au GR20 dans la journée, même si c'était plus compliqué qu'indiqué sur la carte... Partis peu après 8h du radier, nous avons remonté la trace végétale déjà reconnue : fin de la "piste", une sorte d'aire de pique-nique pour chasseurs, vers 9h25 et traversée du ruisseau de Peralzone vers 10h.Les obstacles ont déjà un peu entamé notre détermination, car, en plus du combat végétal prévu, il a fallu affronter l'humidité apportée par une rosée matinale automnale qui nous a trempés des pieds à la tête ! La suite du sentier à Peralzone a été une gageure : le sentier avait complètement disparu sous la végétation, mais des cairns discontinus nous firent poursuivre vers l'amont dans le torrent avant de rejoindre à nouveau ce qui restait du sentier quelques centaines de mètres plus loin en direction d'une crête surplombant la RD du ruisseau. Les ruines du sentier se poursuivaient le long de cette crête et nous permirent une progression dans une raide montée ponctuée de diverses traversées qui débouchèrent sur un replat vers 570 m d'altitude en vue de la pointe IGN761 à gauche de laquelle le sentier devait passer. Des vues splendides : à gauche, vue imprenable et originale sur le "Tafonu di u Cumpuleddu" (Trou de la Bombe) sous l'angle inverse de l'angle habituel et à droite, cette magnifique "Punta di Monte Sordu", extrémité rocheuse de la crête partant de Paliri.
Et là, plus de sentier du tout ! Il nous faudra plus d'une heure et demi pour franchir 150 m sans aucunes traces, retrouver le semblant de trace au-delà et poursuivre un combat intense contre la végétation par une trace horizontale innommable qui nous fit arriver à l'aplomb de la muraille de la pointe 761 vers 11h30.
Plus question de penser monter à Paliri et redescendre dans ces conditions végétales : demi-tour donc et fin de la journée passée dans les vasques désertes du ruisseau de Sainte-Lucie, avec baignades diverses par une température de l'eau (et de l'air) estivale...
- Fin du parcours en trois jours de démaquisage : Samedi 24, Lundi 26 et Mercredi 28/10/2009
Comprenant qu'il fallait s'armer un peu mieux pour combattre la végétation locale, je repartis au combat avec les armes anti-maquis, machette (antillaise... rapportée de là-bas dans les années 70), sécateur et scie à bois.
- Samedi 24 : démaquisage des parties très encombrées de la zone entre le radier et le ruisseau de Peralzone. Malgré ce démaquisage partiel, cela m'a pris quasiment la journée en comptant parfois une heure pour faire une centaine de mètres ! Déjeuner à Peralzone vers 15h et retour avec compléments de démaquisage ensuite...- Lundi 26 : démaquisage de la partie centrale (celle où nous avions galéré avec François) et reconnaissance de la partie haute. Deux heures environ pour faire la trace des 150 mètres manquants et autant pour le bout de sentier horizontal menant sous la pointe. La reconnaissance au-delà de la pointe me montre que ce n'était pas gagné : plus de sentier évident, multiples traces en impasse, ... Seule consolation, la végétation devient un peu plus clairsemée et demande une utilisation moins fréquente des outils. Par contre, les sorties de piste sont légions... Demi-tour sans même avoir pu atteindre le col derrière la pointe et belle chute dans la descente sous la pointe (perte de mes lunettes de soleil) !
- Mercredi 28 : départ vers 8h et fin du démaquisage jusqu'au col derrière la pointe 761, atteint vers 11h45 : de faire ce parcours à l'aller n'empêchera pas une magnifique sortie de route à la descente dans cette même zone ! Après le col, la trace, toujours aussi discontinue, suit la crête en direction des rochers marquant l'extrémité droite de la crête de Cervi dont elle rejoint le pied dans une nouvelle zone de végétation exubérante où il fallut sortir à nouveau les outils. La sente longe ensuite le pied de la crête jusqu'à la montée finale plus raide vers le col précédant de quelques dizaines de mètres le GR20 atteint à 13h15.
Un déjeuner rapide (30 mn) et un aller/retour à Paliri encore plus rapide (1 heure) et j'ai repris la descente par le même chemin, avec la chance de retrouver mes lunettes de soleil perdues la veille sous la pointe 761 et une arrivée à la voiture à la tombée de la nuit vers 17h30. Une bouteille d'Orenga di Gaffory fut débouchée à Sainte-Lucie pour fêter cette victoire !
Remontée de Mela/Carciara : la "porte de Bavella"
Les journées précédentes passées à remonter ce sentier de Mela vers Bocca di Monte Bracciutu m'avait permis de contempler de loin, depuis la "piste" de Mela, une sorte de canyon rocheux spectaculaire devant la crête Punta Velacu - Paliri, étroiture de granit de quelques dizaines de mètres de large simulant un portail d'accès au massif de Bavella.
Ce n'est qu'à la dernière Toussaint que j'eus l'occasion de visiter ce portail avec Nicole, par une magnifique journée d'automne où la température particulièrement clémente nous aurait presque permis une baignade dans les vasques du Mela ! L'itinéraire fût le même au départ que pour le sentier de Mela, mais nous choisîmes de descendre dans le lit du Mela, peu avant d'arriver au ruisseau de Peralzone, à la hauteur d'une belle vasque-cascade circulaire où nous prîmes le temps de déjeuner. Vers 13h... après un départ tardif du radier à 11h30 !
Après le déjeuner, nous avons entrepris de remonter le lit du Mela jusqu'à à la confluence avec le Peralzone, où il change de nom pour devenir le Carciara, puis, dans un enchaînement de blocs, de vasques et de traversées par les rives du ruisseau, de poursuivre jusqu'au canyon atteint vers 14h45. Nous ne sommes restés sur place que le temps de contempler ce site majestueux et de vérifier que l'on pouvait continuer le périple vers les lointains ravins de Frassicia, Velaco et du Vangone di Neve... mais à condition de se mouiller les pieds pour franchir l'étroiture, au moins à cette période de l'année !
Le retour se fit en revenant jusqu'à la confluence, en remontant le ruisseau de Peralzone, puis en retrouvant le sentier de Mela plus haut pour achever la descente jusqu'au radier atteint à la nuit vers 17h.
Et là, surprise, un chien de chasse était couché près de notre voiture, attendant visiblement notre retour. Nous ne tardâmes pas à comprendre pourquoi, quand il commença par nous faire la fête et nous faire comprendre qu'il voulait monter dans le coffre... La pauvre bête était si épuisée qu'elle était incapable de monter par elle-même dans la voiture où il nous fallut la porter et où elle se coucha aussitôt. C'était en fait un chien appartenant à une famille de chasseurs de Tagliu Rossu qui n'avait pas retrouvé leur bête après la chasse de la veille. Cela faisait donc 48 heures que l'animal errait sur ces chemins ardus : la pauvre bête était épuisée et morte de faim et bien contente, en outre, d'avoir trouvé quelqu'un qui lui avait évité de passer une nouvelle nuit à la belle étoile sans manger !
Commentaires
Moi je suis toujours partant, mais qu'appelles-tu "le printemps prochain"? Je le suis d'autant plus que je dois aller reconnaître quelques virées dans le coin susceptibles d'être effectuées en "joëlette" (voir ce mot sur Google), pour un groupe Handicap Evasion de Marseille dont je suis membre. Tu as raison, c'est plus plaisant (et plus sûr!) à 3 ou 4 que tout seul. Fin avril début mai, il ne doit pas avoir trop de neige dans cet endroit, par contre l'eau risque d'être encore un peu friscounette!
@ Philippe et François,
ça m'a l'air très alléchant, tout ça ! Je propose un stage d'exploration des canyons/gorges et de démaquisage (ça va plus vite à trois ou quatre et c'est plus marrant) des sentiers perdus dans ces parages au printemps prochain. Qu'en pensez-vous ?
@François :
Après son "canyon", le Carciara semble effectivement se scinder en trois parties :
Pour se rendre un peu mieux compte visuellement de l'aperçu de ces ravins :
De quoi explorer en perspective !
Quand on regarde attentivement la carte du coin, on s'aperçoit que ce ruisseau de Carciara monte moins abruptement que les autres: son cours est beaucoup plus long, pour un dénivelé équivalent, il constitue une voie de pénétration dans ce massif plus aisée, à condition évidemment de ne pas tomber sur de la végétation inextricable. Il y a aussi le ruisseau de Frassiccia, qui semble s'alanguir "mollement" sous la Punta Velaco, mais il a l'air d'être commandé par un verrou au nord de la Punta di a Chiave (de la clé, tiens, tiens!): voilà de beaux sujets de ravinisme pour la belle saison, mais il faut partir pour plusieurs jours, et avec les instruments qui vont bien!
Il m'arrive aussi de temps en temps (pas plus tard qu'hier) de "nettoyer" (plutôt que démaquiser) quelques sentiers du "Var Sauvage" (il en existe de très jolis, quasiment aux portes de Toulon!); j'utilise comme toi la petite scie à bois pliante (redoutablement efficace, mais il paraît qu'on fait mieux maintenant, avec un genre de chaîne de tronçonneuse reliée à deux poignées); je n'ai pas de machette, et plutôt que le sécateur, j'ai un élagueur "Fiskars" léger, avec un système de démultiplication, qui permet de couper des branches déjà d'une certaine épaisseur; il me manque la cisaille, j' en ai cherché une vainement avec manches pliables ou télescopiques, mais ça ne court pas les rues, même chez Nature et Découverte. Entre cisaille et machette, quel est l'avis du spécialiste?
Normalement, il ne devrait pas y avoir trop de différence entre Firefox, IE et les autres navigateurs en ce qui concerne la lecture des audios et vidéos en Flash, à partir du moment où la méthode utilisée fonctionne chez tous, mais comme je viens de changer le mode d'intégration des Flash en utilisant SWFObject, il se peut qu'il y ait des problèmes que je n'ai pas encore vus ou que l'on ne m'a pas remontés. Cette méthode paraît être la plus récente et la plus conforme aux standards du Web et j'imagine qu'elle a été largement testée...
J'ai bien compris ton problème Firefox/Flah Player, mais il n'a rien à voir avec le mien : seuls les 5 derniers morceaux de musique mp3 que j'ai rajoutés au site sont déformés en lecture Flash sur Internet Explorer chez moi !! Toutes les autres musiques et vidéos sont OK et ces 5 mp3 le sont aussi avec Firefox... :-/
Et quand je vais sur un autre ordinateur, tout fonctionne y compris avec IE pour ces 5 mp3... ;:-(
Je donne ma langue au chat, mais si mes visiteurs n'ont pas le problème, alors je ne chercherai pas plus loin :alien:
P.S. : Je n'ai pas bien compris ce que tu appelais "cliquer sur le "f" d'un Flash pour le lancer. Dans mon système, un document audio/vidéo Flash se présente normalement sous forme d'un "lecteur" graphique avec des boutons "Play", "Pause", "Stop" pour contrôler la lecture (+ éventuellement "contrôle volume", "liste de lecture", etc...). A moins que tu n'aies une sorte d'image logo du Flash Player sur lequel tu dois cliquer avant d'obtenir le lecteur graphique pour cause de ton système "FlashBlock" : celui-ci empêche sans doute d'avoir directement le lecteur ? :?:
@Philippe,
le problème des mp3 est résolu ! Depuis qu'elle existe, j'utilise l'extension "Flashblock" avec Firefox, ça évite d'avoir ces publicités génantes sous forme de flash sur l'écran. Normalement il suffit que je clique sur le "f" (ou triangle) pour lancer un flash, p.e. une vidéo. Pour ton site il fallait que je désactive "Flashblock", c'est-à-dire que je te mette sur la "whitelist" !!
@Philippe,
également de ma part un grand bravo pour ces beaux récits de tes derniers exploits dans le Haut Cavu ! J'étais déjà au courant de tes travaux herculéens de démquisage et je t'avais félicité dans un MP. Mais avec ce récit et les photos qui l'illustrent tu m'as mis l'eau à la bouche et vous risquez de me voir sur votre paillasson, à Sainte-Lucie, dès le retour de la belle saison :-) !! Et je pense que François aussi serait partant.
En ce qui concerne les morceaux mp3 d'A Filetta, je n'arrive pas à les visualiser ou écouter avec Firefox 3.5.6 et la version 10.0.42.34 de Adobe Flash Player installée (plate-forme Mac OS 10.6.2). Quand je clique sur le "f" du flash il ne se passe rien. Il me manque sans doute un plug-in... A moins qu'une extension Firefox fera l'affaire ?
Bonjour,
Un phénomène bizarre concernant les deux sites Corse sauvage, Web et Blog : uniquement dans Internet Explorer (8.0 en ce qui me concerne), les morceaux mp3 du dernier DVD d'A Filetta sont lus par les deux lecteurs Flash mp3 (dewplayer et mp3player_gskin) avec un son ralenti et déformé :!:
Je pensais que cela pourrait être lié à l'encodage mp3 issu de diverses manips (extraction du DVD puis réencodage Audiocity), mais cela n'a l'air de concerner que mon ordinateur et seulement IE, puisque a priori sur d'autres PC, y compris avec IE, je n'ai pas retrouvé le problème... Je suis donc à sec d'explications et de correction :-(
@François :
Eh bien, de mon côté, j'ai mis en place la petite assistance promise : voir la barre avec la Correspondance Emoticones ci-dessous avec le nouveau petit bouton pour obtenir un document spécialement dédié aux commentaires.
Pour les réactions aux derniers articles (utilisation d'une liste ordonnée avec la Wikibarre) :
Pour terminer : Mes meilleurs Voeux
(avec utilisation d'image + intégration de XHTML dans un paragraphe !)
Oui, c'est ça, c'est l'habitude littéraire de commencer un paragraphe "en retrait", promis, je l'f'rai plus, M'sieur; mais j'ai été trompé, car dans un autre forum, la touche entrée plus quelques coups de la barre du bas, ça marche, ce qui ne marche pas, c'est la touche entrée plus la touche de gauche de saut d'espaces (alors que cette dernière manip fonctionne quand tu envoies des messages). Bref il faut se mettre dans la tête tous ces particularismes, finalement un peu analogues à "Bavedda" contre "Bavella"...
Le blog roupille un peu (ou digère...), et je suis surpris qu'il n'y ait pas de réaction à tes deux dernières communications; mais il faut dire que, pour en apprécier toutes les finesses, il faut lire ton texte avec la Top 25 sous les yeux, ce qui est sans doute beaucoup demander au randonneur, fût-il expérimenté, à cette époque de l'année!
@François :
La fausse manipulation qui entraîne ce genre de comportement est liée au fait que les commentaires sur Dotclear utilisent la "syntaxe wiki" telle qu'elle est décrite dans l'article en lien.
Dans ton cas particulier, il est probable que tu fasses un saut de ligne, soit par la touche ENTREE de ton clavier, soit par le saut de ligne de la Wikibarre, mais que tu commences ta ligne par un espace, ce qui fait qu'elle est prise pour du texte préformaté qui s'affiche dans une petite fenêtre grisé.
Tu devrais normalement t'en apercevoir à la prévisualisation du commentaire (obligatoire avec Dotclear) et donc pouvoir corriger AVANT d'envoyer...
Je vais essayer de mettre un accès à un mode d'emploi "commentaires" proche de la Wikibarre (qui n'est qu'un outil de mise en forme wiki sans toutes les fonctions) pour assister si possible le visiteur novice...
Cela complétera le Mode d'emploi Dotclear 2 indiqué en page d'accueil qui indique déjà tout cela, y compris la référence à la syntaxe Wiki, avec des exemples de commentaires avant mise en forme, après mise en forme, à la visualisation et à la finalisation.
Ce mode d'emploi n'est sans doute pas assez accessible...
Philippe, pourquoi, quand on "passe à la ligne", le texte s'imprime-t-il dans une petite fenêtre bleue avec barre de défilement, ce qui n'est quand même pas très commode pour la lecture? Quelle fausse manip commettons-nous?
Encore un grand bravo à notre ami Philippe: plus d'un se serait découragé devant l'hostilité du maquis, et l'incertitude de la trace. Je suis quand même assez admiratif devant la précision des cartes IGN pour ces sentiers paumés, même si évidemment elles ne sont plus trop à jour pour l'état des sentiers. Finalement, heureusement que l'IGN continue à les faire figurer, cela permet de les retrouver, au besoin avec scie et machette! Les sentiers dont tu parles dans ta première partie et que tu n'as pu retrouver ont certainement existé, mais tu es arrivé trop tard pour leur redonner une existence! En tous cas, voilà un bon sujet de balade pour mon prochain séjour dans le coin: fana aussi pour explorer le torrent de Carciara!
D'autant plus fana que le Père Noël a mis dans mes chaussures (de randonnée évidemment) un superbe GPS Garmin Legend HCX, un des premiers prix permettant l'affichage et le stockage des cartes grâce à une petite carte mémoire de 4 GO où l'on peut stocker la France entière ( avec un fond Garmin tiré évidemment des Top 25 de l'IGN, que je me suis procuré). Je découvre le bonheur de voir apparaître sur l'écran, quasi-instantanément, la trace de la rando faite dans la journée: cela me change des reports laborieux à la main de points GPS !
Avec de tels instruments, la Corse va devenir de moins en moins sauvage...