Bon, dernier article sur ce sujet, car, comme on dit, IL Y EN RAS LE BOL !
Nous sommes sortis du confinement depuis mi-mai dernier, soit 3 mois et demi, et comme je le prévoyais dans mon article précédent, Covid-19, fin de partie !, nous n'en voyons pas la fin et la France, avec bien d'autres pays occidentaux, ne fait que paniquer sur un risque de reprise de l'épidémie, une "deuxième vague" !
Pour essayer de se rendre compte de la véracité de cette nouvelle vague et mesurer l'importance relative de cette pandémie par rapport aux situations épidémiques grippales annuelles habituelles et d'autres pandémies historiques, quels éléments peut on examiner pour essayer d'examiner des éléments comparables ?
Il suffit de se souvenir que la grippe NE SE TESTE PAS (pas de cas !), NE FAIT PAS L'OBJET D'UN COMPTAGE SPECIFIQUE DE DECES (ni hospitalisations, ni réanimations,...) et qu'il n'est donc pas possible de se référer à un recensement France Santé Publique ou autre comme base de comparaison. En fait, l'impact des grippes annuelles est seulement mesuré par l'excès de mortalité que ces grippes engendrent chaque année dans le comptage officiel des décès annuels français enregistrés par l'INSEE.
Alors, que donne donc le Covid-19 dans ce recensement INSEE ?
Chacun peut consulter aisément les tableaux de décès journaliers INSEE, d'autant plus aisément que, cette année, l'INSEE publie des tableaux depuis mars 2020 avec les décès journaliers (cumulés) 2020 et les équivalents 2018 et 2019, ce qui permet une comparaison immédiate (voir les courbes dans la suite de l'article) et le calcul des surmortalités.
Ensuite, il est simple d'en tirer quelques déductions et d'effectuer quelques calculs signifcatifs pour obtenir les principales conclusions :
- La mortalité quotidienne en 2020 était "normale" jusqu'au 15/03, s'est significativement écartée de la "normale" 2018/2019 à partir du 16/03 jusqu'au 30/04 et est redevenue "normale" à partir de 01/05 jusqu'au 20/07, date actuelle de fin d'enregistrement du fichier INSEE
- Cet excès de mortalité se calcule ainsi : + 23.044 décès (+ 28,9%) par rapport à 2018, + 26.978 décès (+ 35,5%) par rapport à 2019.
on est tout de même largement en dessous des 30.000 décès attribués au Covid-19 à cette date (de nombreux décès sont attribués faussement au Covid dans TOUS les pays) - 25.000 décès est deux fois une grippe standard, mais à peine plus que la grippe 2017 dont la surmortalité a été de 20.000 décès
- On est bien loin, dans le monde et en France, des mortalités de la grippe espagnole de 1919 (50 millions de morts dans le monde en l'absence d'antibiotiques), de la grippe asiatique de 1957 (2 millions de morts selon l'OMS dans le monde et de 20 à 100.000 morts en France pour 3 fois moins d'habitants) et de la grippe de Hong-Kong de 1968 (1,2 millions de morts dans le monde et 32.000 morts en deux mois en France pour 2 fois moins d'habitants)
- Par curiosité, je me suis amusé à faire les mêmes calculs avec les départements des Bouches-du-Rhône (13) et Paris (75) : comme souligné par Didier Raoult, il y a un énorme décalage entre les deux départements avec un excès de mortalité 2020 de 96% pour Paris et seulement 24% pour BDR par rapport à 2018/2019. Quelle en est l'explication ?
Avec les constatations précédentes, on peut se demander pourquoi les pays occidentaux ont accordé autant d'importance politique et médiatique à cette pandémie, qui, à part le fait que le virus est nouveau et inconnu, ne présente aucun aspect apocalyptique et ne semble nécessiter guère plus de protection que nos grippes habituelles. Le monde a passé sans masques, sans tests, sans arrêt de ses activités et sans battage médiatique, les pandémies précédentes plus graves de 1957 et 1968 ! Quant à la deuxième vague, on la cherche pour le moment en vain dans les chiffres de létalité/mortalité...
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