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Barbara Furtuna - Un Ghjornu

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lundi 31 août 2020

Encore le Covid-19...

Courbe des décès journaliers France au 04/06/2020 Bon, dernier article sur ce sujet, car, comme on dit, IL Y EN RAS LE BOL !

Nous sommes sortis du confinement depuis mi-mai dernier, soit 3 mois et demi, et comme je le prévoyais dans mon article précédent, Covid-19, fin de partie !, nous n'en voyons pas la fin et la France, avec bien d'autres pays occidentaux, ne fait que paniquer sur un risque de reprise de l'épidémie, une "deuxième vague" !

Pour essayer de se rendre compte de la véracité de cette nouvelle vague et mesurer l'importance relative de cette pandémie par rapport aux situations épidémiques grippales annuelles habituelles et d'autres pandémies historiques, quels éléments peut on examiner pour essayer d'examiner des éléments comparables ?
Il suffit de se souvenir que la grippe NE SE TESTE PAS (pas de cas !), NE FAIT PAS L'OBJET D'UN COMPTAGE SPECIFIQUE DE DECES (ni hospitalisations, ni réanimations,...) et qu'il n'est donc pas possible de se référer à un recensement France Santé Publique ou autre comme base de comparaison. En fait, l'impact des grippes annuelles est seulement mesuré par l'excès de mortalité que ces grippes engendrent chaque année dans le comptage officiel des décès annuels français enregistrés par l'INSEE.
Alors, que donne donc le Covid-19 dans ce recensement INSEE ?

Chacun peut consulter aisément les tableaux de décès journaliers INSEE, d'autant plus aisément que, cette année, l'INSEE publie des tableaux depuis mars 2020 avec les décès journaliers (cumulés) 2020 et les équivalents 2018 et 2019, ce qui permet une comparaison immédiate (voir les courbes dans la suite de l'article) et le calcul des surmortalités.
Ensuite, il est simple d'en tirer quelques déductions et d'effectuer quelques calculs signifcatifs pour obtenir les principales conclusions :

  • La mortalité quotidienne en 2020 était "normale" jusqu'au 15/03, s'est significativement écartée de la "normale" 2018/2019 à partir du 16/03 jusqu'au 30/04 et est redevenue "normale" à partir de 01/05 jusqu'au 20/07, date actuelle de fin d'enregistrement du fichier INSEE
  • Cet excès de mortalité se calcule ainsi : + 23.044 décès (+ 28,9%) par rapport à 2018, + 26.978 décès (+ 35,5%) par rapport à 2019.
    on est tout de même largement en dessous des 30.000 décès attribués au Covid-19 à cette date (de nombreux décès sont attribués faussement au Covid dans TOUS les pays)
  • 25.000 décès est deux fois une grippe standard, mais à peine plus que la grippe 2017 dont la surmortalité a été de 20.000 décès
  • On est bien loin, dans le monde et en France, des mortalités de la grippe espagnole de 1919 (50 millions de morts dans le monde en l'absence d'antibiotiques), de la grippe asiatique de 1957 (2 millions de morts selon l'OMS dans le monde et de 20 à 100.000 morts en France pour 3 fois moins d'habitants) et de la grippe de Hong-Kong de 1968 (1,2 millions de morts dans le monde et 32.000 morts en deux mois en France pour 2 fois moins d'habitants)
  • Par curiosité, je me suis amusé à faire les mêmes calculs avec les départements des Bouches-du-Rhône (13) et Paris (75) : comme souligné par Didier Raoult, il y a un énorme décalage entre les deux départements avec un excès de mortalité 2020 de 96% pour Paris et seulement 24% pour BDR par rapport à 2018/2019. Quelle en est l'explication ?

Avec les constatations précédentes, on peut se demander pourquoi les pays occidentaux ont accordé autant d'importance politique et médiatique à cette pandémie, qui, à part le fait que le virus est nouveau et inconnu, ne présente aucun aspect apocalyptique et ne semble nécessiter guère plus de protection que nos grippes habituelles. Le monde a passé sans masques, sans tests, sans arrêt de ses activités et sans battage médiatique, les pandémies précédentes plus graves de 1957 et 1968 ! Quant à la deuxième vague, on la cherche pour le moment en vain dans les chiffres de létalité/mortalité...

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dimanche 16 février 2020

Incendies en Corse et tempêtes en France

Graphique fréquence-surfaces incendies en Corse de 1981 à 2019 Compte tenu des évènements récents survenus en Corse début février 2020 (incendies insulaires de la 2ème semaine de février et tempêtes successives sur France et Corse au début de ce mois), nous avons eu le droit aux habituelles litanies concernant les méfaits du "réchauffement climatique" qui seraient prétendument la cause de ces catastrophes (même si elles surviennent tous les ans) !
Il est hélas courant que, pendant la saison des conférences mondiales sur le climat (les fameuses COP : cette année la COP26 à Glasgow, nième avatar du barnum climatique itératif), certaines populations soient brutalement frappées par des bouffées d’angoisses aussi soudaines qu’irrationnelles. Aussi, cet article leur est-il dédié pour montrer que ce ne sont que des mirages provoqués par ce culte millénariste de l'apocalypse et de la fin du monde dans lequel communient tant de religions et d'idéologies...

Les tableaux ci-dessous, qui devraient ramener à la raison et éviter les amalgames habituels météorologie/climatologie, sont des tableaux extraits des sources suivantes :

  • Graphique fréquence-surfaces incendies en Corse de 1981 à 2019 Le graphique des incendies en Corse 1981 - 2019 (fréquence et surfaces brûlées année par année) a été réalisé via tableur et données de la base PROMETHEE, la base de données officielle pour les incendies de forêts dans la zone méditerranéenne française
  • Distribution annuelle des tempêtes en France de 1980 à 2018 Les graphiques concernant les tempêtes en France de 1980 à 2019 sont directement extraits du site de Météo France et chaque graphique contient la référence de la page source

Les conclusions que l'on peut en tirer (quand on n'est pas aveuglé par idéologie ou religion) :

  • En ce qui concerne les incendies en Corse (1981 - 2019), on constate une évolution en sens inverse de l'apocalyptique augmentation des températures de l'ère industrielle qui n'est absolument pas due au climat mais plutôt aux efforts considérables des collectivités locales et territoriales de l'île depuis la fin des années 1990.
    Il faut leur adresser des félicitations pour ces progrès considérables et les résultats obtenus et espérer que ce succès puisse servir d'exemple à d'autres réalisations aussi réussies sur des sujets insulaires actuellement en panne
  • En ce qui concerne les tempêtes en France (1980 - 2019), le constat de Météo France ne fait que rappeler celui du 5e rapport du GIEC (AR5, 2013) qui n’accordait qu’un faible degré de confiance à la projection de l’évolution des tempêtes dans l’hémisphère Nord.
    Pourquoi certains (politiques, journalistes, activistes environnementaux, etc...) essaient-ils de nous faire croire l'inverse de ce qui dit le GIEC et de faire de tout évènement météorologique la preuve de l'apocalypse climatique prochaine ?

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