Dernières nouvelles Corse sauvage et en hibernation
Par PhE le mardi 25 décembre 2007, 22:48 - General - Lien permanent
Oui, je sais : comme certains me l'ont fait remarquer (reproché ?), la saison a été très creuse pour Corse sauvage depuis le dernier article sur les vires du Tafonatu et de l'Andatone qui a dû m'épuiser et me laisser sans inspiration depuis lors !
Les contraintes professionnelles ne m'ont pas non plus laissé beaucoup de temps pour faire du Web et, visiblement, je n'ai pas été le seul à m'assoupir puisque les commentaires n'ont pas été très nombreux ces derniers temps non plus... Voici donc un article de transition pour reprendre le fil des discussions en vous donnant des nouvelles du site lui-même, un point sur mes activités en Corse, ainsi que les dernières nouvelles de l'île à travers des contacts par messagerie ou des consultations de sites Internet :
- Dernières statistiques Corse sauvage
- Les derniers contacts Internet
- Les dernières nouvelles musicales
- Les dernières nouvelles de l'Internet corse
- Les dernières nouvelles du temps en Corse
Cet article est illustré en chapeau par le graphique des nombres de visites et visiteurs du site depuis novembre 2005, ouverture du site Corse sauvage, et novembre 2006, ouverture du Blog Corse sauvage : au 30/11/2007, 154.322 visites pour environ 816.000 pages vues et, en croisière, environ 500 visites/jour et 15.000 visites/mois...
- Dernières statistiques Corse sauvage :
Comme vous pouvez le constater en examinant les graphiques ci-dessous Nombre de visites/visiteurs, en chapeau de cet article, et Nombre de pages consultées, le site a encore accéléré son activité depuis avril dernier et l'article qui faisait alors le point sur ces chiffres...
Hit : Impact Web ou fichier (image, feuille de style, objet, Javascript, ...) chargé par le navigateur.
Le site qui, avant l'ouverture du Blog, était consulté pour environ 70 visites par jour, a été dynamisé par la création du blog, et est passé à environ 260 visites/jour, avec 7.901 visites sur mars 2007 pour 4.414 visiteurs différents. Depuis, il a continué à croître jusqu'à l'été, en culminant au mois d'août à 16.046 visites (518 visites/jour et record à 806 visites pour une journée). Après la période estivale, l'activité est retombée en novembre dernier à 430 visites/jour et 13.000 visites/mois. Les consultations en nombre de pages suivent sensiblement les mêmes courbes.
En ce qui concerne les informations mises en ligne et l'activité sur le terrain depuis 1983, un petit résumé :
Blog 30/11/2007 | Nombre | Site 30/11/2007 | Nombre | Photos 30/11/2007 | Nombre |
---|---|---|---|---|---|
Articles Blog | 34 | Photos (hors Diaporamas) | 2.143 | Albums Flickr | 64 |
Commentaires articles Blog | 462 | Images | 205 | Photos Flickr | 2.866 |
Photos Blog | 478 | Fichiers audios (mp3) | 94 | Photos Corse personnelles | 5.488 |
Commentaires photos Blog | 27 | Fichiers vidéos (flv) | 18 | Photos Corse totales | 6.144 |
Activités globales en Corse | Nombre |
---|---|
Nb de courses depuis 1983 | 280 |
Nb de jours sur le terrain | 246 |
Kilomètres parcourus | 2.121 |
Dénivelé positive (en mètres) | 186.350 |
Dénivelé négative (en mètres) | 186.730 |
Nb d'heures effectives | 1.087 |
Canyoning | Nombre | Escalade | Nombre | Randonnée | Nombre | Ravinisme | Nombre |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nb courses | 37 | Nb courses | 39 | Nb courses | 155 | Nb courses | 49 |
Km parcourus | 183 | Km parcourus | N/A | Km parcourus | 1.478 | Km parcourus | 460 |
Dénivelé + (en m) | 13.920 | Dénivelé + (en m) | 5.220 | Dénivelé + (en m) | 117.450 | Dénivelé + (en m) | 49.770 |
Dénivelé - (en m) | 15.660 | Dénivelé - (en m) | 5.220 | Dénivelé - (en m) | 115.340 | Dénivelé - (en m) | 50.520 |
Nb d'heures | 123 | Nb d'heures | 103 | Nb d'heures | 615 | Nb d'heures | 246 |
En résumé et pour compléter ces constatations statistiques :
• les visites et les visiteurs ont été démultipliés depuis octobre 2006 grâce au Blog
• depuis l'été 2007, les visites semblent avoir atteint leur rythme de croisière
• 2/3 des visiteurs interrompt sa visite au bout de 30 secondes, parce que le site ne correspond pas à leur requête (situation habituelle de tous les sites Web à ma connaissance, car la plupart des visites viennent de requêtes de recherche)
• 1/3 des visiteurs passe plus de 2 mn sur le site dont 2,5 % plus d'une heure (!!) et 6,5 % plus de 30 mn
• les recherches amenant sur le site sont toujours essentiellement les recherches générales du type "corse sauvage", "maquis corse" et "chanteuse corse", et d'autre part les recherches à base de noms de lieux corses ("Filosorma", "Barghjana", "Casabianda", "filetta", ...) où le site est quasiment sans équivalent du fait de sa profusion de toponymes
• 2.121 kilomètres parcourus à pied en Corse en 280 courses sur 246 jours, le tout avec 186 km de montée (et autant de descente), cela commence à compter !
En outre, rien de changé sur l'activité du blog dont le nombre de visites spécifiques est inconnu (mélangé avec celui du site Web) et une interactivité avec les visiteurs toujours limitée à un noyau d'intervenants en ce qui concerne les commentaires et les débats : cela aura tout de même été suffisant pour organiser un trek, en cette région sauvage du Filosorma, monté 100% Internet (Web-trek) et regroupant 12 participants qui ne s'étaient jamais rencontrés auparavant !
- Les derniers contacts Internet :
Via le Blog et le site, quelques contacts avec des Corses originaires des villages de montagne évoqués dans les divers parcours décrits, avec des Corses connus et cités sur le site ou avec des intervenants divers...
=> Ceux qui apportent des informations complémentaires aux sujets évoqués :
- Mirendone, berger du Niolu, dont le grand-père montait les troupeaux aux bergeries de Scaffone. A partir du commentaire 27 sur l'article Les vires du Tafonatu et de l'Andatone", il nous a apporté une kyrielle de précisions sur les noms de lieux locaux et leurs origines : en particulier, c'est lui qui nous a révélé le véritable nom de la vire de Scaffone, l'Andatone... Les bergers sont évidemment les meilleurs pourvoyeurs de "passages" oubliés, dans ces hauts lieux montagnards désormais désertés, et la remise en lumière de leur mémoire est passionnante et enrichissante pour ceux qui veulent redécouvrir les lieux de leurs anciennes activités. L'extraordinaire Andatone est un bon exemple de ce qu'ils sont capables de nous dénicher : si je me souviens bien, c'est d'ailleurs par un autre berger de Mansu qu'Eckard avait été informé de l'existence de ce passage... Imaginer qu'il pouvait servir à faire transiter des troupeaux entre les bergeries de Scaffone et de Campu di Vetta est bien difficile pour des trekkers qui ont eu quelques problèmes dans ce coin, sauf à le réserver à des chèvres, pas à des vaches. Bravo aux bergers de l'époque, donc !
- Autre figure locale étonnante que je n'ai pas eu le temps de recontacter : José Thomé qui, par un simple commentaire d'une photo du haut Laoscella (ravin de Tondu et du col des Maures) m'indiquait qu'il avait réalisé tous les parcours du coin indiqués sur le site et qu'en plus il en avait beaucoup d'autres dans sa poche ! Inutile de dire que je vais le cuisiner pour qu'il nous sorte un article sur le Blog afin de nous éclairer un peu sur ces compléments du Filosorma...
- Toujours dans le Filosorma, une autre contributrice du blog, Catherine Janvier, qui y a atterri elle aussi en découvrant l'article sur les vires du Tafonatu et de l'Andatone, et a complété la liste des gens qui parcourent les hors-pistes du Filosorma en nous indiquant le nom de son compagnon, Achille, qui est aussi garde forestier à la Maison Forestière de Pirio et grand connaisseur de la vallée du Fangu. Eckard et Thérèse ont d'ailleurs profité de ces conseils à la Toussaint sur place...
- Pour changer de région, une habitante de Guagnu en Liamone, qui m'a contacté pour me signaler qu'elle m'avait emprunté des photos pour son blog et m'a donné quelques informations récentes sur les parcours de la vallée du Fiume Grossu qui vont en intéresser plus d'un (dont Charles : Cf. commentaire sur les compléments aux parcours du Filosorma) : en particulier, la remise en état des sentiers allant à la passerelle de Balatroni, puis aux bergeries de Broncu et la rénovation des bergeries elles-mêmes. C'est d'ailleurs la rénovation des bergeries qui a entraîné celle des sentiers : il fallait faire passer les mulets et les ânes chargés des matériaux ! Bonne nouvelle pour ceux qui avaient essayé de franchir ces sentiers antérieurement.
- Enfin, un exilé de Castiglione (?), Charles Santoni, m'indique que les aiguilles de Popolasca se trouvent sur la commune de Castiglione et non celle de Popolasca, entretenant ainsi la guerre des clochers locaux que vous pourrez peut-être retrouver sur son site !
=> Des noms connus qui prennent contact parce qu'ils sont cités ou que des sujets les concernant ont été abordés :
- Pierre Pietri, figure emblématique incontournable de l'escalade corse et le meilleur connaisseur des lieux grimpables de l'île, dans ce commentaire sur le Blog où il signalait qu'il ne fallait certainement pas limiter l'escalade insulaire à Bavella !
- Jean-Claude Ceccaldi, chanteur corse bien connu qui m'a initié à la paghjella (Cf. Paghjella Orba), s'est reconnu sur une de mes photos prises au sommet de la Paglia Orba où il était monté avec nous et m'a contacté par e-mail...
- Alain Gauthier dont j'ai loué, et aussi critiqué, pas mal de ces ouvrages, m'a lui aussi signalé par message qu'il avait trouvé le site très beau et qu'il avait apprécié mes critiques sur ces livres réalisés seul ou avec les Girulandoni.
=> De vrais contacts Corse sauvage pour discuter d'activités du site ou de parcours :
- Fred Bruschet, animateur du Blog Grimpe Infos Corse et alpiniste/randonneur averti, avec qui j'échange régulièrement sur des possibilités de parcours d'escalade ou de ravinisme (récemment les dalles du Meta di Filu et la Punta Alle Porta)
- Catherine Janvier, qui, outre les informations sur l'Andatone et les balades sauvages en Filosorma, me fait part du fait qu'Achille a participé dernièrement à des recherches sur le terrain concernant l'exploitation du bois par les ancêtres corses dans le Filosorma. Je cite : "Par ses trouvailles, il a contribué à enrichir le Bulletin de la société des sciences "historiques et naturelles de la Corse" en travaillant avec Jean Pierre Fontana. L'équipe de l'APEEM, dont le laboratoire d'écologie se trouve à la maison cantonnière de Piriu sous la MF a beaucoup travaillé sur l'histoire de la production de goudron de bois et de résine."
- Jean-Marc Ripert qui cherchait "des parcours gazeux et non fréquentés sur 2/3 jours, à la limite du III" et qui, sur mes recommandations, souhaitait entreprendre la vire de Scaffone début septembre dernier avant que je ne la fasse moi-même en solo : je n'ai pas eu de nouvelles depuis et il faudra que je le recontacte.
=> Les nombreux contacts musicaux (bien que mon site ne soit pas axé musique corse) :
- Nadine Cesari, l'agent de Jacky Micaelli, avec qui j'ai des contacts permanents en ce qui concerne l'activité de Jacky
- Le groupe Isulatine qui est le groupe le plus dynamique de l'île sur le plan de la communication par Internet
- De nombreuses personnes qui m'écrivent pour me demander des tuyaux sur des groupes, des morceaux musicaux, etc.... Une mairie continentale m'a contacté pour organiser une soirée corse, un réalisateur luxembourgeois pour un spectacle avec de la polyphonie pour lequel il m'a même demandé de lui traduire des expressions en Corse (un comble pour un pinzutu !)
- Une allemande, Gerda-Marie Khun, spécialiste de la culture corse, qui m'a indiqué la sortie d'un livre Corsica - Un'Isula Chi Canta - une île en chansons - eine Insel in Liedern... et d'autres références dont son adresse kuhn-korsika@orange.fr. Les Allemand(e)s sont toujours aussi friand(e)s de cette île, n'est-ce pas Eckard ?
=> Pas mal de messages de gens qui me prennent pour un agent de voyages ou un organisateur de treks, bénévole bien sûr, et qui me demandent de leur organiser leurs séjours (??). Carole Guelfucci m'avait prévenu (elle rencontre les mêmes problèmes sur son site) mais cela reste toujours étonnant !
- Les dernières nouvelles musicales :
Les dernières infos du côté de la polyphonie et de la musique corse.
=> L'activité de Nadine Cesari, agent de Jacky Micaelli, qui communique beaucoup dorénavant par Internet :
- Une rencontre polyphonique corse et accitane les 5 et 6 janvier prochain à Marseille
- Stages de Polyphonies corses sacrées et profanes :
• Du 14 au 20 avril 2008 au couvent de Corbara (Ce stage s'adresse aux débutants et aux confirmés autour du répertoire franciscain pour le sacré et les compositions de Michel Rafaelli pour les profanes -voir Doninsulana)
• Du 7 au 13 juillet et du 2 au 7 août 2008 à Marignana (Ces deux stages s'adressent à un public débutant, dans la poursuite de la rencontre de la Toussaint. Pour développer au sein du village et des villages voisins cet apprentissage de la polyphonie, en collaboration avec l'associu Scopre)
• Du 25 au 31 août 2008 au couvent de Corbara (Ce stage s'adresse aux débutants et confirmés, autour d'un répertoire de polyphonies sacrées et profanes)
=> Les projets d'A Filetta :
• Un nouvel album, "Bracana", pour le printemps 2008 avec 16 titres a cappella (inspiration Via Crucis - Spectacle de la Passion, chants avec Brno Coulais, compositions de Jean-Claude Acquaviva et une monodie)
• Un autre disque en préparation pour 2008 : le Requiem de Saint-Denis
• Deux nouveaux projets de musiques de films avec Bruno Coulais
• Tous les détails, comme d'habitude, sur L'Invitu
=> L'arrestation de Patrizia Gattaceca :
• Patrizia Gattaceca, célèbre chanteuse corse du Trio Soledonna, a été arrêtée jeudi matin 8 novembre à son domicile dans les environs de Bastia dans le cadre de la fuite d'Yvan Colonna
• La chanteuse corse a été remise en liberté sous contrôle judiciaire après 72 heures de détention.
• Je ne ferai aucun commentaire sur le fond de l'affaire et me contenterai de signaler que cet incident a fait beaucoup de bruit sur l'île et pas seulement dans les milieux musicaux !
• Allez, un petit morceau de la chanteuse pour vous la faire connaître :
U mo Sognu Isulanau tiré de son dernier album "Di Filetta e d'Amore"...
=> La sortie d'un CD du groupe Madrigalesca (Gigi Casabianca, Nicole Casalonga, Anne Pellegrini, Joëlle Tomasini), Lamenti Preziosi, recommandé par Jean-Claude Casanova de l'Invitu (que je suis les yeux fermés)
- Les dernières nouvelles de l'Internet corse (en vrac et au hasard de mes surfs) :
=> Quoi de neuf dans la blogosphère corse ?
- Quelques infos de sites signalés en avril dernier et qui visiblement ont du mal à survivre :
• Le blog Imagine-corsica qui ne répond plus. Des problèmes avec son hébergeur ?? Un problème de redirection de son adresse principale ??
• Le blog le cyrnaute, qui se veut le portail critique sur la Corse et une sorte d'Agoravox insulaire, a visiblement quelques problèmes : une adresse fluctuante passée de www.lecyrnaute.com à www.wmaker.net/lecyrnaute/, une interruption visiblement due à des problèmes de santé et un contenu qui se cherche encore. A suivre, ...
• Pour rappel, le blog, toujours intéressant par la quantité d'informations diverses que l'on y trouve sur la Corse et qui fonctionne lui, le Weblog du chef de la MITIC, incontournable pour suivre ce qui se passe sur l'île...
• Enfin, CorsicaNova, nouveau site communautaire consacré à la Corse, géré et édité par l'association "Senza Fruntiere" avec pour cible le partage, les échanges, les débats sur des sujets d'actualité concernant la vie insulaire, en voulant laisser la parole aux Corses qui vivent à l'intérieur et à l'extérieur de l'île. Le site a l'air de bien fonctionner et a fait la part belle au procès Colonna et au football corse
- Le blog Vagabondu, excellente surprise avec un blog sur la randonnée en Corse très intéressant et documenté, en particulier sur les conditions météorologiques. On se croirait sur Corse sauvage, avec les mêmes cartes issues de Géorando et ses parcours coloriés et les comptes-rendus de randonnée. A regarder récit et photos de la voie normale de la Paglia Orba, j'ai dû me pincer pour ne pas croire que cette voie était de l'alpinisme de haut niveau ("boîte au lettres", "cheminée de 30 m avec pas exposé", ...) et que j'avais pu la réussir !
- Le blog de Couleur Corse a ouvert depuis janvier 2006 : c'est une des organisations professionnelles d'activités nature en Corse les plus sérieuses et les mieux organisées sur l'île ! Cf. le site Montagnes de Corse ci-dessous...
- Le blog Neige de Corse sur skitour.fr, destiné à tous les pratiquants hivernaux de la montagne insulaire (skieurs de rando, alpinistes, randonneurs en raquettes), amoureux de cet élément rare et précieux qu'est la neige. Ce blog a bien du mal à décoller...
- Un blog Annuaires corses qui se dit le blog des annuaires corses et se limite à 1 page (??)
- Bianconi Scuperta, un blog ouvert par Olivier Bianconi sur sa jeune société fondée à Lunghignano (commune de Montegrosso) : le jeune chef d'entreprise agé de 28 ans, féru d'histoire, organise des excursions dans toute la Corse
- Club Corsica, hébergeur de blogs corses dont les blogs sur les communes (18 à ce jour)
- Corsica.Blogs.fr, un dérivé local de Blogs.fr avec quelques articles très généraux sur la Corse : cela manque un peu d'originalité, n'apporte rien à ceux qui cherchent vraiment à connaître la Corse et souffre de pb de mise en forme (bien que la mise en forme générale soit agréable)
=> Quoi de neuf sur les sites corses ?
- Pour mémoire, les sites majeurs que sont ceux de Carole Guelfucci, L'Invitu de Jean-Claude Casanova et Paglia Orba de Georges Welterlin sur la Corse en général, la culture musicale corse et les activités nature insulaires
- Un site de télévision insulaire, Corsica-Télé, portail associatif regroupant des sites audiovisuels dédiés à la Corse : il y a 25.000 plugins à télécharger pour pouvoir regarder les télés locales (balagna-tv.net, bastia-tv.net, castagniccia-tv.net, ...). Voir l'interview de son représentant, Henri Ordioni
- Le site Montagnes de Corse, bureau créé par l'agence de Trekking Couleur Corse, avec vocation première de vous faire découvrir la Corse et son patrimoine naturel au travers d'activités comme l'escalade, le ski de randonnée, le canyoning ou l'alpinisme
- CorsicaLive, site censé suivre "live" tous les grands évènements corses.Tout ce que je n'aime pas sur un site Internet : couleurs flashy sur fond noir, icônes clignotantes à tous les coins de rue, aucune distinction entre les pubs et les infos spécifique au site ! Autant dire que je n'ai pas regardé beaucoup plus loin d'autant plus que je suis incapable de juger de la pertinence et de la qualité des infos sur les évènements corses : à faire valider par un insulaire sur place ! Inclus, du Visio-Tchat (??), un forum (en construction !), des blogs (inaccessibles par le site !), des rencontres, ...
- Corse24.com, un annuaire de sites corses assez connu que je n'avais pas encore signalé
- L'Annuaire des villages corses, comme son nom l'indique : assez complet (163 sites) et avec des infos relativement pertinentes sur les régions de chaque village
- des sites d'annuaires en quantité et qui ne marchent pas ou si peu !! Pour mémoire : Corsica Direct, Guide Corse, ... Cette mode des annuaires de sites me fait bien rigoler, car quand on n'a pas d'idées pour faire un site avec du contenu, on crée un annuaire...
- Les dernières nouvelles du temps en Corse :
Pour finir quelques informations sur la météorologie en Corse et les impacts du réchauffement climatique sur l'île
=> Le temps en Corse ?
- Pas très bon ces derniers temps, avec de l'eau cet automne et beaucoup de neige depuis une quinzaine de jours : cela modifie un peu les activités nature habituelles !
Les photos de VTT/Neige ci-dessus ont été empruntées au site vttour et sont des photos prise par Christophe Melchers qui m'a aimablement contacté à ce sujet et m'a signalé mon emprunt quelque peu "sauvage" !
- Quelques exemples vidéos de ce que peuvent être les conséquences de ces aléas climatiques dans l'île et de ce qui nous pend au nez quand les calottes polaires auront fondu
• Les inondations de novembre 1993 rappelées par les archives de l'Ina :
Les Journaux Télévisés : FR3 du 01/11/93, A2 du 01/11/93, FR3 du 02/11/93, FR3 du 02/11/93 et A2 du 06/11/93
• Des exemples récents de cataclysmes météorologiques divers :
-> Une vague sur un affluent du Fangu, avec une vidéo empruntée au petit site d'Eric Guilhon-Santoni, habitant de Barghjana et cousin d'a zinzala :
-> Un orage à Cristinacce en août 2006 :
Voila pour ces retrouvailles :
Bon Natale,
Pace è Salute pè 2008
Commentaires
Caro, je pense rentrer à Toulon le lundi 14 (en partant la veille au soir).
Nous partons Vendredi 4 (pardon !) au soir voyageons de nuit pour arriver samedi matin à Ajaccio, ce qui réflexion faite n'est pas une aussi bonne chose pour rejoindre Bavella (le bus ne part que l'après midi, je crois qu'on fera du stop on aura plus vite fait).
On pas pas encore fixé le jour du retour, ça dépendra du billet d'avion et comme on sait pas encore où l'on va ... ( Irlande-Ecosse- Bulgarie ?)
Je me languis de faire des randos dans le coin, avec ta connaissance du terrain ça devrait être sympa !
Ah oui, le 05/07 a priori c'est plutôt le Samedi que le Vendredi, Caro et Victor pour votre arrivée !
Me trompé-je ?
Caro,
Aux dernières nouvelles, je serai Samedi soir 05/07 aux environs de Bavella, sachant qu'on termine le trek le Samedi matin au plus tard : j'ai compris que nous avions une location à Olmucciu, à l'embouchure du Cavu, dans le coin de Sainte-Lucie de Porti-Vechju.
Il me faut 1 h à 1 h 30 de voiture pour rejoindre un départ quelconque sur le versant Sulinzara jusqu'au col...
Retour prévu le 13/07 à Bastia à 18 h 50 ! Donc opérationnel jusqu'au 12/07 inclus, cad le Samedi inclus...
Prévoir donc randos communes entre le Dimanche 06 et le Samedi 12/07, soit 6 jours...
Bonsoir
Victor et moi avons déjà pris nos billets aller ( vedredi 5 au soir Toulon -Ajaccio). Nous voudrions savoir Philippe quand comptes- tu arriver à Bavella et démarer la seconde semaine de rando et surtout quand comptes tu la terminer ( afin que l'on puisse prendre nos billets retour -comme nous enchaînons avec des vacances à l'étranger on souhaite optimiser au mieux le temps imparti )
merci
ps : François, toi même quand comptes tu rentrer sur toulon?
Tiens, j'ignorais que Sophie avait troqué son Georges contre un Pré-trek: c'est un prénom de l'est? A priori, pas de problème pour a ou b, je pense que je viendrai avec la "grosse" (voiture), à condition que l' endroit où nous la laisserons pour le trek suivant ne soit pas trop craignos: à ce propos, Caro, penses-tu qu'on puisse laisser une voiture au VVF de paisolu d'Aïtone, je ne me vois pas la laisser toute seulette le long de la route Evisa-Col de Verghio.
Comme mise en jambes en solo, je compte donc faire le Cap Corse , de Macinaggio à Centuri, retour par l'intérieur (durée 3 jours), et un bout du désert des Agriates (sans doute à partit de St Florent): quelqu'un a-t-il des idées sympas d'hébergement?
C'est bête, j'aurais pu me coordonner avec Eckard pour le trajet aller... Parmi les possibilités, on pourrait aussi envisager une mise en jambe à quatre (François, Eckard, Sophie et moi, je suppose que Philippe a d'autres obligations)
Dans ce cas deux options :
a) on se fixe un RDV quelque part le vendredi après-midi et à partir de là on profite de la voiture de François, notamment pour rejoindre Ota le dimanche soir (en admettant qu'il y ait 4 places plus sacs à dos...)
b) on se retrouve tous à Ota dès le vendredi après-midi avec mise en jambes dans le secteur.
PS
A François, Bastia drôle d'idée ? Pas tant que cela ! sur Mappy :
Calvi aéroport --> Evisa : 89km 1h22
Bastia aéroport --> Evisa : 97km 1h30
Ajaccio aéroport --> Evisa : 71 km 1h10 (par bus arrivée vers 18 h à Ota, d'où préférence pour le stop)
C'est vrai qu'Ajaccio est un peu moin loin, et était aussi possible ; quant à Calvi, il aurait fallu partir à 6h30 du matin d'Orly avec escale à Marseille (la solution sans doute retenue par Eckard), c'est plus agréable de partir à 9h30 pour arriver à 11h00.
J'arrive à Calvi Ste. Catherine vendredi 27 à 10 h et je pense faire du stop jusqu'à Galeria (pas envie de me taper le Mare et monti jusqu'à Tuarelli dans la chaleur).
Si quelqu'un de vous se trouve dans les parages samedi-dimanche, on pourrait peut-être faire une petite mise en jambe côté Galeria ou Ota. Pourquoi pas une exploration à Sposata, du moins la partie inférieure du vallon ?
Curieux, Georges, d'atterrir à Bastia quand on se rend à Ota: d'Ajaccio, il y a un bus direct; mais enfin, je peux très bien aller vous prendre à Bastia pour une mise en jambes commune.
Daniel, pour le GPS, en rando de la journée, je le laisse allumé en permanence, car il me sert de podomètre, et puis j'utilise des piles rechargeables. En économie d'énergie, sauf à emmener un stock de piles, il suffit effectivement de ne l'utiliser que pour enregistrer les points importants, ou se recaler quand on est un peu largué.
Le problème du GPS c'est son autonomie, au max. 12h. Dommage car si le GPS reste branché tout au long d'un parcours on peut retrouver, à quelques mètres près le cheminement. Autre possibilités :N'indiquer sur l'appareil que les points stratégiques ça c'est un bon truc ou, moins évident scruter la carte IGN trouver les passages et à l'aide d'un logiciel adapté l'envoyer vers Le GPS.
En fait, nous avions pensé faire du stop de Bastia à Ota puis deux randos depuis Ota samedi et dimanche : une location de voiture n'était éventuellement utile pour nous que les deux derniers jours après Bonifatu (nous reprenons l'avion dimanche en fin de journée à Calvi).
Faire du stop du côté du Cap Corse ou des Agriates ne doit pas poser trop de problèmes non plus et permet en prime d'éviter une manoeuvre de voiture...
Je pense arriver le lundi 23 juin au matin à Bastia, avec une voiture, et filer vers l' un des deux sentiers côtiers (Cap Corse ou Agriates). Georges, j'ai noté que vous arriviez le vendredi matin à Bastia: comptez-vous louer une voiture? (Si oui, cela nous permettrait d'envisager une manoeuvre de voitures pour les Agriates, par exemple).
Bonjour à tous,
De retour de Corse et au boulot !
Vu le temps qu'il faisait quand on a quitté Figari, j'ai peur que Caro et Victor n'aient pas eu beaucoup de chances avec la météo ce WE de Pentecôte...
De mon côté, je ne sais si je suis devenu un as de la Cagna, mais j'ai encore réussi à me planter sur une trace cairnée que j'avais déjà faite du côté de Punta d'Uovacce et ai dû faire demi-tour pour éviter une galère à Nicole : comme quoi, l'expérience en Corse !
Toujours OK pour y aller au printemps 2009 et je confirme que c'est une excellente période (si on a de la chance d'y trouver du beau temps comme nous semaine dernière, mais ce n'est pas garanti à cette période).
Je vois que l'angoisse de la Sposata a gagné François : il n'en reste pas moins que cet itinéraire est classé "seulement" F sup par Fabrikant dans le Didier-Richard 93 (course 24 p. 50). La cordelette ne devrait servir que pour les sujets au vertige : le problème est sans doute de trouver le bon itinéraire !
Pour le Crapahuteur : non, pas d'autres passages difficiles dans la partie Tafonatu (sauf la descente que je ne connais pas, mais la difficulté semble être les aulnes), Andatone, Scaffone, Saltare que j'ai complètement parcourue... Côté "routes" et "waypoints", se rappeler ce que disait François : en hors pistes, le GPS nous dit où l'on est mais certainement pas où l'on doit aller et par où passer...
Pour les Evrard, nous arriverons sans doute Samedi 28 juin et serons basés encore une fois à Galeria pour cette 1ère semaine (Nicole en tout cas).
J'ouvrirai sur le Blog un article spécial vers la fin mai, comme l'année dernière avec l'article "Web-trekking en Filosorma et Popolasca" ouvert le 8 juin 2007, pour faciliter les échanges concernant l'organisation de ces deux semaines du 27/06 au 14/07/08 et synthétiser les informations de base : point/date/heure de rendez-vous, équipement, nourriture et boisson, étapes et réservations éventuelles (?), etc...
A bientôt.
Bonsoir tout le monde
j'ai mis quelques infos sur l'état des chemins de la Lonca et le 1° jour de rando du week-end de la Pentecôte dans le blog ( là où j'avais déjà parlé de Bradani ) ... Si ça peut vous donner des idées pour Juillet ...
A François, en réponse au 133
Sophie et moi arrivons à Bastia (aéroport) vendredi 27 juin vers 11 heures ; nous avions pensé nous baser à Ota pour les 3 nuits précédent le trek... mais une mise en jambe avec toi dans le secteur du Cap Corse ou des Agriates (ou ailleurs) sur ces 2,5 jours, nous conviendrait aussi.
A+
Tous ces magifiques tracés des vires de l'Andatone et ses voisines sont-elles considérées comme " routes " avec leurs waypoints ? La corde est-elle necessaire pour d'autres passages que pour la Sposata ?
Philippe, tu vas devenir un as de la montagne de Cagna: auras-tu encore le goût de m'y emmener au printemps 2009?
Je confirme que je participerai aux deux semaines de début juillet; je n'ai pas encore trop programmé mes déplacements, mais je compte, comme l'an dernier, venir un peu avant (de l'ordre de 4-5 jours) pour me "mettre en condition"; peut-être irai-je tâter du Cap Corse ou du désert des Agriates. Si le coeur en dit à d'autres, ce serait volontiers, mais je comprends aussi que cette proposition d'un retraité est quasi indécente. Ceci étant, si je veux emprunter quelques sentiers plus connus que ceux que nous fréquentons habituellement, juin me paraît préférable à juillet.
Pour Ota, Félix est une bonne adresse, mais Marie aussi, je les ai fréquentées toutes les deux.
Pour le ravin de Sposata, on verra bien, mais je rappelle que je ne suis pas escaladeur, surtout avec un gros sac sur le dos (bien sûr, avec une corde, on peut monter le sac séparément du mec!).
A bientôt.
Bonjour à tous !
En Corse, dans le SW (Cagne et littoral SW), sans couverture téléphonique GSM (comme d'hab... Bravo les opérateurs mobiles en Corse !), sans ligne téléphonique, sans accès Internet (seul moyen : cyber -café à Porto-Vecchio à 30 km de notre résidence) !!
Mais beau temps depuis le début de la semaine...
Trois randos littorales (Figari - Pont de Ventilegne, A Tonnara - Capu di Fenu - Bocca d'Arbia, Rondinara - Tre Padule di Suartone), deux randos en Cagne (Plaine et pointe d'Uovacce, Pointe de Compulelli - Punta Furcuta).
Concernant les commentaires précédents (128 - 131) :
- D'après Fabrikant, on doit se passer de courte échelle à la montée du ravin de Sposata. De toute manière, il me reste encore des rudiments d'escalade et j'aurai une cordelette de 30 m en 7 mm (comme d'hab...) !
- Dommage que je ne sois pas dans la région de Porto/Ota pour aller accompagner Caro et Victor demain (Samedi 09/05 et mon dernier jour sur l'île)
- Pour la descente sur Ota via Casa Infurcata, ravin de Calanconi, Firuletu, ..., je n'ai pas pu donner d'horaire puisque j'ai fait ce parcours en boucle depuis les Deux-Ponts d'Ota (effectivement, j'indique à peu près 9 h pour cette boucle) et non pas depuis Puscaghja : dans tous les cas, cela fait une belle trotte !
- Pour ne pas se tromper dans le ravin de Calanconi, il faut bien repérer le col 1160 m en face depuis le versant de la vire horizontale pour pouvoir le retrouver ensuite quand on est à couvert dans la forêt. J'ai personnellement perdu les cairns dans le fond du ravin (à la fin de la vire), mais en contournant par le bas la 1ère barre rocheuse, en remontant ensuite avant la 2ème barre rocheuse, on retrouve les cairns plus haut, et, même à vue on peut retrouver le col si on l'a bien repéré d'en face
- Le parcours Ota - Firuletu - Spurtellu doit être très amusant, mais le passage n'est pas garanti et il faut être prêt éventuellement à rebrousser chemin !
- OK pour départ Lundi matin et arrivée éventuelle Samedi matin en ce qui me concerne pour le trek semaine 1
- Hébergement sympa à Ota : Chez Félix (jamais essayé que pour déjeuner, mais recommandé par tout le monde !)
A bientôt : retour début de semaine prochaine...
J'ai fait la descente du ravin de la Sposata en 2004.Je voulais simplement dire que ce n'est pas évident ,en ce qui concerne les passages diffiles,de les immaginer dans le sens contraire.Dans le message 79 il est dit que dans 95% des cas, ces obstacles sont contournables sans escalade.Alors...pas de soucis!
On confirme donc un départ lundi matin ?
En revanche, pour éviter des soucis liés à la météo, à des pannes de la courte-echelle de Crapahuteur, ou à d'autres galères, ne vaudrait-il pas mieux se réserver une journée de sécurité, et prévoir une arrivée samedi midi, tout en partant sur un programme qui permet, si tout se passe bien, de finir vendredi ? Notre second trek de l'an dernier était programmé sur un schéma de ce type, mais pas le premier...
Pour un hébergement sympa à Ota ou Evisa pour une ou deux nuits avant le départ, quelqu'un a-t-il une idée ?
Pour rebondir, un peu tardivement certes, sur le message 65 je nai pas écrit de commentaires détaillés sur nos 3 jours à Pâques car la météo exécrable et hivernale a fait avorter nos projets :
Pas de Bergerie de Galghello car la visibilité était nulle, ballade en raquette vers Saltu, Felce et compagnie
Vtt sur neige un autre jour, et pistes ds le désert des Agriates avec un vent de 100km/ h le dernier jour !
Jattends fiévreusement les prévisions pour le week end de Pencôte. Si le temps (et la forme) le permettent nous devrions réaliser un tour intéressant ds la vallée de la Lonca et je pourrai vous fournir des infos sur létat des chemins (si nous les trouvons)
Voici le programme que jai concocté en espérant quil ne soit pas trop ambitieux car lorientation nest pas mon fort
1° jour : Départ du Paesolu dAitone pour Puscaghia via la liaison Felce/Casa Infurcata (létape est un peu courte mais comme je dois passer avant ds mon village pour récupérer ma voiture cela va nous faire perdre pas mal de temps)
2° jour Puscaghia / Ota via Calanconi que je tente pour la seconde fois (tu donnes 9h en sens inverse Philippe)
3° Ota- Firulettu- Spurtellu Aitone
Choix de parcours qui peut être étrange mais qui est fait pour récupérer la voiture suffisamment tôt et rentrer sur Bastia prendre le bateau
Nous avons privilégié un mini trek qui assure des nuits réparatrices et nous permet de ne pas trop charger le sac (en prévision de passages galères et épineux)
Quelle précision, peut-être est-il sage d'avoir un peu de marge ?
J'ai une préférence pour les bivouacs hors refuge.et, il existe des repas légers à emporter. 3h.45 pour la montée à Pittinagja c'est en effet le temps indiqué, mais dans la réalité je me demande si ce n'est un peu juste.Mais peut-être qu'à plusieurs c'est plus rapide ? On peut se faire la courte échelle!C'est un trek qui me semble sympa,je me réjouis.
François, je crois me souvenir (commentaire n°27) que Georges n'est disponible que jusqu'au 6 juillet et que c'est lui qui a proposé ce trek pendant la semaine où il était présent et qu'inversement Caro et Victor ne pouvaient venir qu'après le 5 juillet et souhaitaient changer de coin (Bavella était suggéré).
C'est un peu comme cela qu'on était parti sur cette idée...
Maintenant, le problème c'est que, de notre côté, Nicole vient de retenir un camp de base à Galeria du 28/6 au 5/7, puis au Nord de Porto Vecchio en semaine suivante : cela me serait donc plus délicat aujourd'hui d'inverser les 2 cibles !
Dommage pour toi, Caro, mais ce n'est que partie remise pour l'Andatone et le Tafonatu...
- Pour la 2ème semaine : je peux proposer Giru di Ferriate et Crête des Terrasses, pour visiter le chaînon Est à ses deux extrémités, et les deux grands ravins du chaînon Ouest, Poliscellu avec sortie par le Santon et retour par variante alpine (long mais varié et plus abordable que le Giru di Vangone en 2 jours, ardu et aléatoire) et Purcaraccia avec visite de l'ancienne usine à bois et du sommet de Punta Malanda en redescendant. Il y en a beaucoup d'autres : Fiumiceddi (si vous voulez faire une rando aquatique), entrée de la Vacca et le ravin N des Ferriate, Giru di Ferru, Paliri et le sommet de la Punta Tafunata (sorte de via ferrata dorénavant), ... Voir le site et ses photos !
- Nous avons proposé de mettre la traversée de la Cagne au menu du printemps 2009 pour cause de saison plus propice (+ d'eau et - de chaleur) et ce serait difficile pour moi de repartir en trek en 2ème semaine où il faudrait que je trouve quelques trucs faisables pour Nicole (qui peut plus facilement nous accompagner au moins partiellement sur des courses à Bavella)
- La 1ère étape jusqu'à Puscaghja sur le trek semaine 1 est sans doute un peu longue, sauf si montée directe par Casconi et Casa Infurcata
- J'irai bien essayer un de ces jours la jonction Culetta di Spurtellu avec Firuletu pour voir l'état de ce "chemin" ! Si vous êtes arrivés jusque là, c'est donc que la piste traverse le Spurtellu... en amont de la cascade de 70 m de Ghjancu
- La montée à Puscaghja en partant du parking d'Aïtone doit donc faire environ 5 h/5 h 30 et est plus courte que celle depuis Ota
A suivre...
Et pourquoi n'inverserions-nous pas les deux treks en plaçant le premier (Bavella) du 26 juin au 3 juillet, et le second (Andatone) du 3 au 10 juillet? Juillet est obligatoire pour tous?
Le week end de Pâques vu les conditions hivernales nous avons fait de la raquette dans la forêt de Lindinosa. Le spectacle avec la neige était grandiose, nous sommes retournés à bocca Felce dans l'espoir de voir le début du chemin vers Casa Infurcata , mais c'était peine perdu ( jour blanc )
Nous sommes allés aussi jusqu'à Culletta di Spurtellu, l'endroit et la piste sont magnifiques. La piste se poursuit légèrement au delà de ce que semble indiquer IGN ( jusqu'au U de Spurtellu je dirais )
On a du mettre 2 h pour faire parking d'Aitone - Spurtellu_
J'ai appris hier avec horreur que je ne finissais pas le mardi premier juillet comme je le pensais , mais le jeudi 3 Juillet..... s'en est donc fini de mes espoirs de vous rejoindre sur le premier trek ... Je suis vraiment déçue car j'espèrais vraiment faire cette fichue vire !
L'an dernier j'avais fini un mardi soir et dans ma tête il en était de même cette année .
On nous faire finir un Jeudi soir et j'ai la veille mon mercredi de libre ....quelle déveine!
Bon je vous laisse continuer votre petite cuisine pour la première semaine...
( pour la 2° semaine Philippe tes propositions de course me plaisent mais à vrai dire nous n'avons pas d'opinion ni de proposition à faire sur ce secteur qui reste quasi vierge pour nous
( Gr 20, trou de la bombe , et 3/ 4 de la rando vers Punta Malanda c'est tout ce que l'on connait)
Si je peux me permettre un souhait ce serait de faire la traversée de Cagne ( puisque vous en vantez les merveilles ) et peut être moins de course sur Bavella
mais chacun a ses contraintes j'imagine ...
ps :votre Jour 1 => Ota - Puscaghja : 6 h 30 direct - 9 h via Firuletu me semble très difficile à tenir dès le premier jour où l'on est rarement très en forme
Ah oui, dans mon découpage, il y a préférence pour un bivouac sur la vire du Tafonatu plutôt qu'à Ciottulu : c'est une recommandation, car c'est un endroit spectaculaire, à l'abri de la pluie, avec 600 m de paroi rocheuse au-dessus de la tête, alors que le refuge des Maures, beaucoup connaissent déjà.
Le refuge a cependant certains avantages matériels : moins de repas à emporter...
A discuter, et, comme j'ai déjà fait le bivouac du Tafonatu, pas de problème pour le refuge...
Il est effectivement intéressant de regarder les horaires et les étapes !
Mes propositions :
Variante de départ à Evisa :
J'en déduis les horaires d'étape suivants, adaptés trek et charges lourdes :
Avec comme commentaires que, ainsi que le notait Eckard, la montée à Puscaghja fait une 1ère étape longue (surtout si on passe par la crête de Firuletu ou par le SPurtellu) et qu'inversement la dernière étape est très courte. Il peut y avoir d'autres idées de découpage en étapes à discuter.
En ce qui concerne la date de départ, je pense qu'il est préférable de fixer le Lundi matin, ce qui laisse à tout le monde le temps d'arriver, de se préparer et de se rendre à Ota ou Evisa... Cela nous fait 5 jours du Lundi au Vendredi, avec un 5ème jour réduit à une demi-journée qui laisse à tout le monde le temps de rejoindre son point de chute suivant !
Des possibilités de rejoindre le trek en cours de route à Puscaghja depuis Monte Estremu via Caprunale, à Ciottulu di I Mori depuis le Fer à Cheval (?), ou depuis Barghjana le 3ème ou 4ème jour (?)...
De Montestremo en descend à la rivière et...petite baignade sympa.Ces jours je suis privé de crapahutage car en sèparant 2 chiens je me suis fait mordre la main droite.Blessure sérieuse mais par chance ni les articulations ni les ligaments sont touchés.
Pas de soucis, je guéris vite.
A Daniel : lundi soir à Puscaghia ce serait pas mal en effet...
A Eckard ; à part pour Elisabeth et Serge, il n'y a peut-être pas d'autres contraintes pour garder un samedi soir en spare : si Pittinaghia devenait pour une raison où une autre impossible vendredi soir, on pourrait alors renvoyer Elisabeth et Serge à Barghiana vendredi soir ou samedi matin sur un itinéraire q'ils connaissent.
Daniel, tu peux même laisser ta bagnole à Montestremo. L'ancien sentier (démaquisé depuis trois ans) vers le Capronale part du bout du village.
Ok, George, ça ne me gêne pas de faire la bronzette pendant une journée à Ciottulu. Mais j'avais pensé à ceux qui ont un bateau à prendre samedi soir. Puis, il ne faut pas non plus sousestimer la descente depuis Ciottulu vers la vire de la face ouest du Tafunatu. L'orientation n'y est pas évidente (très peu de cairns) et je n'ai plus aucun souvenir de ma montée dans ces parages, il y a quinze ans.
Pour m'éviter de faire trop de km en voiture , je pensais me parquer à Barghania.De là je peux vous rejoindre le lundi soir au refuge de Puscaghia.Qu'en pensez-vous ?
Mercredi soir à Ciottulu : c'était pour que Caro puisse nous rejoindre...
J'avais bien vu la difficulté des deux derniers jours, c'est pourquoi je parlais de "se réserver pour la suite" à Ciottulu dans mon message précédent, et aussi ma remarque au message 108 : "Echapatoire possible vers Barghiana pour ceux qui ont en marre, soit au confluent de la Candela, soit après un demi-tour dans le vallon de Sposata."
C'est vrai que je n'avais pas regardé trop précisément...
Evaluation du trajet Ciottulu Saltare : 7h30 à 9h00 ; en efffet :
Ciottulu --> pied du Tafunatu : 1h30 à 2h (Fabrikant)
pied Tafunatu --> point de demi-tour 2007 : environ 3 km sur terrain pas trop difficile sans doute 2h ? maxi 3h ?
Demi-tour 2007 --> Laoscella 3h (connu...)
Laoscella --> Saltare 1h
C'est peut-être beaucoup effectivement, mais il faut pas oublier qu'on descend de 650 mètres environ, et qu'il n'y a pas de grosse montée.
Etape suivante
Saltare Bocca Bianca 2h (2h40 de marche à la montée l'an dernier, je n'avais pas mis le GPS à la descente) ; OK pour les 5h30 du Fabrikant, ce qui ferait donc 7h30 mini...
Voilà donc les éléments de décision plus précis !
Pour ma part, je serai bien sûr OK avec la proposition d'Eckard.
Georges, le découpage en étapes tel que tu le proposes est trop gourmand, ça serait une galère : des étapes Ciottulu - Saltare (plus l'ascension du Capu Rossu en option) ou Saltare - Pittinaghia (même sans le lac du Ceppu) ne sont pas réalisables en une journée. Faut pas oublier qu'on aura des sacs lourds et qu'on est nombreux. Rien que pour le tronçon entre le confluent Cavicchia-Bocca Bianca et la bocca Pittinaghia Fabrikant prévoit 5 heures et demie, sans compter les difficultés du cheminement dans le vallon de Sposata (ce n'est pas de la tarte, d'après le récit de Daniel), et un dénivelé de plus de 1300 m. Et pour arriver à ce confluent depuis Saltare (ou plutôt Laoscella) il faut compter 3 h (ou 4 h). Je me suis donc une nouvelle fois penché sur les cartes IGN et le Fabrikant pour mettre à discussion un découpage un peu différent :
Ota - Puscaghia (éventuellement Ciottulu) 2 jours, avec bivouac entre les deux;
Puscaghia - vire ouest Tafunatu (ou Ciottulu - vire ouest Tafunatu avec ascension du Capu Rossu);
Vire ouest Tafunatu - Laoscella
Laoscella - vallon de la Bocca Bianca (bivouac)
Bocca Bianca - bergeries de Pittinaghia
Bergeries de Pittinaghia - Bonifato
Avec ce découpage, je ne pense pas qu'on aura le temps de passer deux nuits à Ciottulu. Partir de Evisa nous ferait gagner une journée. Evidemment, partir le dimanche nous ferait gagner aussi une journée et un autre découpage serait possible, mais j'avais compris que Daniel n'arrive que dimanche soir (message 97). Pourra-t-il venir un jour plus tôt ? Il faudra qu'on fixe le plus vite le jour du départ, ça serait bien de savoir car je n'ai pas encore réservé l'avion.
Qu'en pensez vous ?
Nombre de repas à emmener :
Dans l'hypothèse où repas et petits déjeuners sont possibles à Puscaghia et Ciottulu, il suffirait d'emmener, par exemple pour la la variante 1 :
- 2 petit déjeuners et dîners (Saltare et Pittinaghia)
- 4 déjeuners (quelque part étape 1, tour de Paglia Orba, Andatone, Sposata)
NB pour François : à Ciottulu, on serait plutôt en milieu qu'en début de trek, il n'y a en effet que 2 bivouacs après. Par ailleurs, Ciottulu ne devrait pas encore être trop chargé : ceux qui partent samedi ou dimanche de Calenzana ne devraient arriver en masse qu'à partir de jeudi.
Autre point : je pense de plus en plus que prévoir les deux nuits à Ciottulu (variante 1) serait une bonne idée, avec de nombreuses options "promenades" pour ceux qui voudraient récupérer ou se réserver pour la suite).
Dès lors, si la tranche Ota/Evisa Puscaghia mérite deux jours (je ne connais pas du tout, mais à lire les possibilités offertes, il doit y avoir moyen de combiner un trajet fort alléchant sur 2 jours), on peut aussi partir le dimanche (je crois bien que tout le monde serait disponible dimanche matin). Evidemment, il faudrait alors prévoir :
- 3 petit déjeuners et dîners
- 5 déjeuners
Non, Georges, ma remarque n'était pas pour bannir un programme ambitieux, c'était juste pour noter le démarrage des propositions... et ne pas les limiter aux miennes !
Quant à François, il semble atteint par un début d'Alzheimer qui a failli le faire partir seul avant tout le monde...
Pour la nourriture, je suis vos recommandations car, comme vous le savez, mon expérience des treks est limitée...
J'ai bien fait de poser la question, je m'étais polarisé sur un séjour à cheval sur juin-juillet; pour les traversées, ça ne change pas grand-chose (sinon que le retour risque d'être plus encombré, du fait de la migration des Corses sur le continent).
A Ciottulu, on sert sans doute des repas, comme maintenant dans tous les refuges du GR 20, mais on ne vend pas forcément de la nourriture; cela n'a pas trop d'importance, car on sera en début de trek. Par contre, nous ne serons pas seuls au refuge!
Bonjour François, et ravi que tu confirmes ta venue, mais c'est le lundi 30 juin... Voir par exemple les messages 26, 27, 28, 59 etc...
Ma proposition de programme est musclée, trop ambitieuse peut-être même (c'es le sens du mot "imagination" de PhE ?) , mais la variante 1 notamment permet, si nécessaire, de se reposer à Ciiottulu pendant 1 journée et demi...
Pour les victuailles à emmener, Il doit être facile de savoir si des repas sont servis à ce refuge... En tout cas, c'est l'étape 1 qui sera la plus dure pour le portage (montée + sacs pleins) ensuite ça devrait aller (quasiment que de la descente le jour après Ciottulu et pour le vallon de Sposata sac vidé + quelques kilos de graisse en moins -je parle pour moi-).
Bonjour à tous,
C'est bien le lundi 23 juin que débute ce trek? Je commence à regarder les liaisons Corsica Ferries, mais en juin, on a l'embarras du choix. Comme l'an dernier, je compte venir avec une voiture, finalement utile pour les déplacements.
Le seul problème que je vois dans le programme musclé de Georges, c'est le ravitaillement: faudra-t-il emporter de quoi nous sustenter pendant une semaine? La chasse au mouflon risque de ne pas être ouverte!
Et c'est parti pour l'imagination !
Merci Georges...
Quelle bonne nouvelle, Eckard !
Allez, je me lance pour une proposition de programme cible qui semble compatible avec les contraintes de tout le monde :
Mardi (ou lundi et mardi avec bivouac entre les deux)
Ota/Evisa --> Puscaghia
Mercrdi
Puscaghia --> Ciotullu
Paglia Orba / Tafonatu l'après midi (pour les volontaires) et Caro peut nous rejoindre le soir au refuge
Jeudi
Ciotullu --> Bergeries de Saltare (ou de Scaffone si Philippe arrive à trouver la sortie vers Cavicchia d'ici là)
(Je pense qu'il y doit y avoir le temps pour complèter la journée par une escapade à Capu Rosso pour les volontaires à la place de la sieste)
Vendredi
Le vallon de Sposata, avec nuit à la bergerie de Pittinaghia
(Capu a u Ceppu avant le dîner pour les volontaires)
Remarque : Echapatoire possible vers Barghiana pour ceux qui ont en marre, soit au confluent de la Candela, soit après un demi-tour dans le vallon de Sposata.
Samedi matin
Descente sur Bonifatu (avec un bateau à prendre samedi soir à Calvi pour Elisabeth et Serge).
Variante N°1 : lundi soir à Puscaghia ; mardi et mercredi soir à Ciotullu (avec pour les volontaires, le tour de Paglia Orba avec sac à dos léger mercredi...)
Super, Eckard est de retour !
Sympa de constater que tu es d'attaque pour ce trek et dommage pour Thérèse en ce qui concerne cette 1ère semaine...
D'accord pour commencer à discuter l'itinéraire : la 1ère étape Ota - Puscaghja via Firuleta me semble effectivement intéressante, même pour François qui n'a pu dépasser les bergeries de Firuletu ! Autre variante proposée : depuis Evisa, descendre dans l'Aïtone et remonter le ravin/canyon de Spurtellu (TRES sportif), Bocca di Cuccavera, Puscaghja... Sinon les parcours classiques, Ota et remontée de la Lonca (deux variantes) et Evisa - Bocca a u Saltu par les pistes... Il faut quand même vérifier que les horaires ne sont pas abracadabrants pour une 1ère journée, mais cela me semble coller.
La 2ème étape proposée, Puscaghja - Ciottulu - Vire du Tafonatu me semble très bien
La 3ème étape, Andatone - Scaffone - Laoscella/Saltare sera sans doute plus sûre que la descente directe dans le ravin de Valle Serrata qui demanderait effectivement une reconnaissance préalable (que je ne crois pas pouvoir faire en mai où je serai bien plus Sud) et bien que nous disposions du tracé précis du parcours donné par Achille, le garde-forestier de la MF de Piriu...
La 4ème étape pourra être directe Saltare - Bocca Bianca - Sposata - Bonifatu (un peu long peut-être !) ou scindée en deux étapes à imaginer !
Bref, de quoi discuter...
Non, je n'ai pas eu de détail sur la localisation de la Calanque de Scaffone et ses superbes mouflons (ni sur les autres photos d'ailleurs) : José Thome n'est pas très loquace par écrit mais nous a laissé son n° de portable dans son commentaire sur une des photos des galeries du Blog (je vous laisse la rechercher autour du Filosorma). On peut donc l'appeler pour en discuter, mais je dois dire que je n'ai pas eu le temps. Il m'a aussi envoyé un mail, mais, par contre, ne semble pas disposer d'une adresse de messagerie à lui !
Au retour mi-mai, je ferai comme l'année dernière et j'ouvrirai une page spéciale sur le Blog pour mettre au point les derniers préparatifs pour ces parcours.
A bientôt !
Salut tout le monde,
nous sommes revenus, Thérèse et moi, du Cabo Verde et il est temps que je me manifeste. Nos genoux respectifs ont tenu le choc là-bas (désolé pour tes problème de genou lors de ton séjour de ski, Philippe, ça doit être contagieux; va falloir faire une nouvelle cure de Synvisc ?) et je m'inscris donc au moins pour le trek Ota - Bonifato, avec les précautions d'usage. Thérèse n'est pas libre avant le 5 juillet, et pour la deuxième semaine (Bavella ?) elle ne sait pas encore.
Il va donc falloir peaufiner l'itinéraire de ce trek. Le vallon de Sposata, d'après le récit de Daniel, me semble un énorme morceau et si je le compare à ma descente le long et dans le Fangu depuis Campu di Vetta, cette dernière m'a l'air d'une promenade de santé. Néanmoins, si j'ai encore la force (et pas de douleurs aux genoux) après quatre ou cinq jours de marche, je veux bien tenter le coup aves ceux qui en ont envie. Contrairement au reste du parcours prévisionnel de ce trek, je n'ai jamais visité ce vallon et bien sûr ça m'intéresserait d'y aller.
En ce qui concerne les premières étapes du trek, si on part de Ota, on pourrait remonter le vallon de la Lonca jusqu'à Puscaghia (où on commanderait un geuleton, ce qui a l'avantage d'alléger nos sacs) en passant pas Infurcata, ou bien passer par Verghiolu et le plateau d'Astenica. Ou bien on prend l'itinéraire que tu as fait, Philippe, au printemps dernier (et décrit dans tes divagations printanières); mais je crois que François aussi a répété (avec Caro) ce même itinéraire en guise de préparation en juillet dernier. Moi personnellement, j'ai une petite préférence pour cet itinéraire, ne le connaissant pas encore. Si on part d'Evisa, on peut rejoindre Puscaghia en une journée via le Mare a mare nord, puis la bocca a un Saltu et le col de Cuccavera. Mais je crois que Philippe avait encore d'autres options dans sa manche. A partir de Puscaghia on peut rejoindre Ciottulu di i Mori (déjeuner ? A vérifier) via la bocca di Guagnerola, puis on entame la descente, le ventre rempli, vers la face ouest du Tafunatu (bivouac dans la grotte ou sous la cascade ?). Ensuite on rejoindra enfin notre chère vire de l'Andatone qui nous a coûté autant de larmes et de sueur l'année dernière, jusqu'à Laoscella, à moins que Philippe nous trouve, lors de son prochain séjour en Corse, un itinéraire depuis les bergeries de Scaffone vers la Cavicchia, ce qui nous éviterait de répéter la descente (quoique assez comfortable) depuis Laoscella et probablement en même temps mettra fin à la discussion Combe rouge et vallon de Maghine.
Question à Philippe, en rapport avec la photo de son mesasge 60: où se trouve la calanque de Scaffone, ou est-ce que ta source a précisé où a été prise la photo avec les mouflons ?
Sur Bavella, il y a le gîte au col même (qui est aussi un point de passage GR 20) mais je n'ai jamais essayé ! Sinon, c'est Zonza avec un camping forestier spartiate mais pittoresque pas loin...
Et avec le prix du baril qui s'envole cela ne va pas arranger les choses! Tu n'as jamais pris l'option Tgv puis bateau ? Les nice Ile Rousse se font ne 3 h maintenant !
Je pense que nous trouverons sans problème un point de chute, ( même si passé le col en direction de Solenzara je ne connais pas du tout ) Je sais le col de Bavella regorge de possibilités mais on a gardé le souvenir d'un truc vraiment minable quand on était passé il y a quelques années. Les endroits très touristes sont rarement les meilleurs, question hébergement et qualité d'acceuil.
J'oubliais : le fait de ne pas être dans le système trek sur Bavella peut effectivement poser des problèmes à certains (le gîte, le transport, etc...) et apporter certaines contraintes, dont financières...
Côté transport, je serai personnellement doté d'une voiture de location et pourrait prendre 3/4 personnes (?) au passage pour aller au départ des courses. Et retour...
A discuter !
Je ne sais pas encore qui viendra à Bavella avec nous... C'est le même processus que l'année dernière, on prend un objectif et on voit qui s'y intéresse !
Pour la 1ère semaine avec le trek entre Ota/Evisa et Bonifatu, il y a au moins 4 Welterlin, le Crapahuteur et François me semble-t-il. Pour la 2ème semaine, Bavella avait été mis en avant comme objectif parce que cela en intéressait certains pour changer du Filosorma et parce que c'était nouveau... Je serai dans ce coin en gros du 6/7 au 14/07, sachant que pour l'instant, Nicole et moi n'avons encore rien préparé, ni voyage, ni lieu de résidence ! Pour faire des randos à la journée ou sur 2 jours, rien de plus simple dans ce coin : il suffit de se donner RDV le matin au départ à une heure donnée et c'est parti en aller - retour ou en boucle selon... Vous avez le choix parmi toutes les courses que je connais sur Bavella (Cf. le site) ou même d'autres avec un peu d'imagination. il serait dommage d'aller dans le coin sans visiter Polisceddu et Purcaraccia, les Ferriate, le massif du Ferru, le canyon de la Vacca, etc... Pour la Cagne, ce n'est pas loin, mais la traversée demande au moins 3 jours.
Pour le moment, j'en suis à préparer notre séjour de la semaine prochaine où, là encore, nous nous y prenons au dernier moment !! Le tarif des vols aériens devient vraiment lourd !!
Oui j'ai dit Trek mais je me suis mal exprimée, je sais qu'il s'agit de courses à la journée. Combien de jours penses tu consacrer à l'exploration de Bavella ? La traversée de Cagna est-elle envisageable ?
On espère ,Victor et moi, que nous pourrons faire au moins un soir de bivouac tous ensemble , c'est quand même sympa .
Si à priori ton point de chute est la côte est , il nous faudra trouver un camping ou gite sur la route de Solenzara au col pour qu'éventuellement tu passes nous prendre en voiture le matin . Je ne sais pas s'il y aura d'autres personnes avec véhicule
( François ? ) d'ailleurs nous ne savons pas très bien qui sera au rendez vous pour cette seconde semaine ( Eckard? d'autres ? )
Pour le moment, nous n'avons pas prévu de trek sur Bavella et avions plutôt proposé des courses à la journée ou avec bivouac dans le coin.
Bavella ne se prête pas tellement au trek et seul le tour de Bavella (pas très intéressant) est pratiqué par les groupes Quilici et autres, mais ne permet pas de pénétrer profondément dans le massif et les ravins...
Personnellement, je n'ai pas encore prévu de point de chute, mais, si nous faisons un trek la semaine précédente, je prendrai sans doute un camp de base sur la côte avec Nicole avec possibilité de monter le matin en voiture en moins d'une heure en n'importe quel point entre Sulinzara et le col !
Victor sera d'attaque dès le Samedi 5 Juillet mais comme à priori nous ne prendrons pas la voiture il lui faudra un certain temps pour rejoindre à Bavella . A ce propos vous avez un point de chute privilégié ? ( gîte, camping ? )
Le même pour toute la durée du second trek ?
Pour ma part j'essairai de vous rejoindre dès mercredi sur le premier trek si cela m'est accessible sans trop de mal
on se tient au courant ....
Ah, pour les détails du trek, le RDV, etc... je pense faire comme l'année dernière : un article spécifique sur le Blog où je fais une synthèse de ce qui est prévu et de ce qui reste à organiser ; puis, par commentaires, les participants discutent les derniers points d'organisation... Et, éventuellement, des arbitrages à réaliser dont le modus vivendi n'a pas encore été défini (au gré du Webmaster ??).
C'est donc une forme de Web-trekking démocratique à la mode Corse sauvage...
Exemple pour le Web-trekking de juillet 2007.
Merci. Je me réjouis d'avance.Un trek de 3 ou 4 nuits me convient parfaitement.je n'ai pas de date de retour précise à respecter.Je note à nouveau.Je pense être le dimanche soir à Calvi avec un véhicule.Habituellement je prends le ferry à Nice.Où et quand pensez-vous commencer votre trek ?
Bienvenue au Crapahuteur !
Ce sera sympa d'avoir avec nous quelqu'un qui connaît le ravin de Sposata : c'est une des parties que personne n'a jamais réalisée...
On va donc essayer d'incruster une étape avec ce ravin et on verra si un bivouac aux bergeries de Pittinaghja est nécessaire (très sympa d'ailleurs et là il y a de la place : c'est pas comme à Laoscella !). Cela me semble quand même bien proche de l'arrivée, et cela ferait une dernière étape très courte jusqu'à l'Auberge de la Forêt (?).
On peut commencer aussi à faire des propositions sur les étapes de ce trek (3 ou 4 nuits entre Ota/Evisa et Bonifatu en incluant les passages par l'Andatone et la Sposata).
En fait quand je parlais du bivouac , je pensais à la bergerie à 1350 m.et pas au minuscule replat dans la falaise au dessous de la Bocca de Pittinagja coté Bocca Bianca.Mais si c'est trop dur je suis ouvert à toutes les propositions.
Je tenterai bien la montée du ravin de la Sposata.Après avoir déjà effectuè la descente.La place de bivouac étant au-dessous de la Bocca de Pittinagja, ça fait une sacrée tirée.Y-a t-il des amateurs ?
Si vous voulez bien de moi je serai opérationnel sur place avec un véhicule(9 pl.).le lundi à la première heure, je pense arriver à Calvi le soir.
Donc, en gros, le temps de laisser tout le monde atterrir et repartir, on peut imaginer un truc régions Porto/Filosorma/Bonifatu entre le Lundi 30/06 et le Vendredi 04/07...
4 inscrits côté Welterlin, 1 inscrit de mon côté (Nicole ne participera pas à un trek, mais pourra peut-être m'aider côté moyen de transport), les autres inscrits à suivre... On verra les détails plus tard : le plus simple étant de s'organiser selon l'idée initiale de départ à Ota ou Evisa comme proposé, puis le retour par Calvi en arrivant à Bonifatu !
Pour la 2ème semaine, je reste sur l'idée de la région de Bavella et j'essaie de m'organiser en conséquence sur les deux semaines du 28/06 au 14/07, avec peut-être une 3ème semaine en complément (?)...
Que les autres intéressés se manifestent !
Pour la seconde semaine, je n'ai pas d'avis puisque je serai bien au frais dans mon bureau climatisé (ou même bien au frais tout court si la météo parisienne continue à faire des siennes comme en ce moment).
Pour la première semaine, j'ai une nette préférence pour le secteur de Filosorma, bien sûr ; Bavella pourquoi pas (cela fait un certain temps que j'ai en tête de remonter complètement le ravin de Pulishellu par exemple...) Cagna je serais fana, mais pas en été.
Pour les réservations de trajet, il convient effectivement de conclure rapidement sur le choix du secteur, le programme cible détaillé et ses variantes de repli pouvant être affinés plus tard.
Sophie et moi arriverons en principe vendredi dans la journée par avion (retour dimanche 6 juillet dans l'après-midi ; Elisabeth et Serge samedi matin par bateau (retour samedi soir 5 juillet). A priori, notre moyen de transport sur place : le stop, avec le mérite d'éviter toute navette en voiture.
Pas mal ce genre d'abri pour randonneur solo voyageant léger.
Côté âge, je n'ai malheureusement pas un avantage fondamental face à François...
Pour cet été, il va falloir effectivement se décider bientôt !
Les 2 semaines 28/06 au 14/07 avec trek Evisa - Ota -> Bonifatu et courses sur Bavella n'ont-elles pas rallié du monde ?
Mon abri est de la marque "Black Diamond" et il pèse 600 g.Au sol j'utilise une couverture de survie renforcée et améliorée par mes soins pour éviter l'etrée de l'eau.Il est très confortable il pourrait convenir pour 2 personnes mais comme je crapahute souvent seul c'est spacieux.
N'y aurait-il pas non plus une "perfide allusion" quand tu dis "A chacun de se décider.... en fonction... de son âge"? Ah ces bâtons, sources de discussions inépuisables!
Tout cela ne nous dit pas ce que nous allons faire cet été.
François, j'ai senti une perfide allusion sur l'histoire des lunettes de soleil !!
Pour les bâtons, je n'en donne que les avantages et inconvénients, les inconvénients étant pour moi aggravés en terrains hors sentiers...
Après à chacun de décider... en fonction de sa forme, ... et de son âge, car c'est sûr que cela devient indispensable pour ceux qui ont des problèmes de dos/genoux ou articulations diverses (vive l'arthrose !)
Effectivement, j'oubliais cette fonction, classique quand on fréquente un peu les sites "ultra-légers". Crapahuteur, quelle est la marque de ton abri, et combien pèse-t-il (sans les bâtons, évidemment)?
Les bâtons téléscopiques que j'emporte ont une double fonction, c'est de servir également de piquets de tente pour mon abri.Génial non ?
C'est sûr qu'on peut perdre un bâton, surtout en faisant ce genre de cabrioles. On peut aussi perdre ses lunettes de soleil en terrain chaotique... Est-ce une raison pour ne pas les emporter?
Mais enfin je note que notre ami Crapahuteur, bien qu'il fréquente assidûment ce genre de terrain, ne les dédaigne pas: il doit bien y trouver quelques avantages.
Ceci dit, si on ne fait réellement que du sentier encombré ou des parcours où il faut mettre les mains sans arrêt, je suis d'accord que les bâtons sont une gêne; mais dans un trek comme le second que nous ayons fait cet été, je trouve que leur utilisation est plutôt bénéfique. Cela dépend aussi de la morphologie de chacun... et de ses habitudes.
Excellent !
Pour François (Despax) qui me demandait ce que je pensais des bâtons téléscopiques et à qui je répondais que je n'en avais pas par méfiance en hors piste et terrain chaotique : voilà un exemple des ennuis que l'on peut avoir avec ces trucs sur ce genre de terrain !
Pour le matos ,il doit rester dans le ravin un de mes batons télescopique perdu sans doute lors d'un saut.En tout cas dans ce tracé rien de très aérien.C'est déjà ça !
Ouaf ! Ouaf !
De deux chose l'une : ou bien ta description va effrayer tous les protagonistes et je vais me retrouver tout seul à remonter ce ravin , ou bien, cela va ressembler à une expédition à l'Everest avec matos pour assurer (sans les sherpas ?)...
Les gants de travail en cuir dans le maquis corse ? Je dois dire que je n'y avais pas encore pensé... Voilà quelque chose à rajouter à l'équipement conseillé dans ma rubrique "Progression en maquis corse".
Merci pour le compliment.En effet en solo et sans corde.Juste après la Bocca de Pittinagja en descendant le premier souci fut de trouver le passage.La pente est très abrubt et ce qui était angoissant c'était de rester coincé.Ensuite je me suis orienté en direction de la végétation il semblerait que le bruit de ruisseau aie attiré mon attention.Il m'a fallu du temps pour installer un endroit à peu près plat pour le bivouac.En dessous du bivouac la pente est également très raide.La plus grande attention est
reccommandée.J'ai glissé sur la fin mais par chance un jeune arbre que j'ai pu saisir au pied de la paroi a adouci l'arrivée.je portais un paire de gants de travail en cuir souple auxquels j'ai coupé les extrémités pour la préhension.Très utile.
Au fait, tu as accompli ce périple en solo ?
Je pensais être un des rares à pratiquer ce genre de c... (avec Charles Pujos entre autres) faute de compagnons de route...
Personnellement, je ne me serai pas lancé facilement dans cette descente avec le risque fort (comme je le pensais) d'être bloqué en bas par le maquis : remonter 1000 m de dénivelé et revenir à Bonifatu ensuite, bof !
Encore bravo !
Bien, Daniel : j'avais compris d'abord que ta descente avait été arrêtée par les chutes... mais finalement tu les as sautées !
Ce sont exactement les infos que l'on cherchait pour remonter ce ravin : le bas est franchissable sans maquis dans le ruisseau et après le seul obstacle est constitué par ce ressaut avec les chutes d'eau que Fabrikant dit contournable(s) par la gauche (?). De toute manière, on sera plusieurs et on aura une corde (7 mm) : ce devrait donc être suffisant. Mon expérience me fait dire qu'il y a 95 % de chances que ce genre d'obstacle soit contournable sans escalade...
J'ai descendu le ravin de la Sposata depuis la Bocca de Pittinaghja et ensuite continué jusquà Barghjana.Si je me rappelle bien (parce que vers la fin je commençais à être fatigué)le bas de ravin était assez sympatique.Maquisé ou non ?Si on reste dans le passage du ruisseau c'est bon.Mais il faut compter avec la remontée des petites chutes si on le prend d'en bas.En descendant il faut sauter... à moins d'avoir un bout de corde.
OK Daniel,
Je n'ai toujours pas compris si tu avais descendu la Sposata depuis Bocca di Pittinaghja, puis la Bocca Bianca vers Barghjana, ou, à l'inverse, fait une tentative de remontée de ce ravin depuis Barghjana, bloquée par le passage de ta petite chute d'eau : en gros, je ne sais pas dans quel sens tu l'as tenté (?).
Sinon, pour la Bocca Bianca, que je connais très bien, je peux te garantir que le sentier en RG (très bien marqué sur la carte IGN) existe toujours et est, je pense, démaquisé. Mon dernier passage date de 2004 ! Le sentier pour monter démarre aux vasques de la confluence Bocca Bianca/Cavicchia (vasques traditionnelles de baignade côté Bocca Bianca quelques mètres après la confluence). Par contre, le sentier marqué en RD sur la carte IGN n'existe plus pour remonter la Bocca Bianca : il prolongeait jadis le sentier RD de la Candela qui a été réouvert récemment et permet de visiter les ruines de Candela.
Enfin, remonter (ou descendre) la Bocca Bianca directement dans le lit du torrent est une rude épreuve même sans sac : je ne l'avais envisagé que plus haut au-delà de la Taïta pour aller vers Maghine quand le sentier était refermé par le maquis...
Bravo donc, et des détails encore sur le bas du ravin de la Sposata (maquisé ou non ?) !
Désolé de m'être mal exprimé au départ.Dans le ravin de la Sposata j'ai dû resté dans le lit du ruisseau.Le maquis sur les bords du ravin est infrachissable .J'ai essayé de passer pour éviter le passage d'une petite chute,il m'a fallu 1 heure pour franchir 15 m.!j'ai renoncé.Ensuite, je n'ai pas trouvé de sentier.J'ai sauté de pierres en pierres dans le lit de la Bocca Bianca.Quelques fois il y avaient des vasques et quelques fois la rivière disparraissait.J'avoue que c'est un exercice assez pénible surtout avec 15 kilos sur le dos.Je n'ai pas non plus trouvé le sentier RG depuis le Taïta mais peut-être ne l'ai-je pas suffisament cherché.Mais si le sentier est bon jusqu' au ravin de la Taïta,je pense que la distance à parcourir jusqu'au ravin de la Sposata est faisable par le lit de la Bocca Bianca.Avec une bonne paire de genoux!
"Le Crapahuteur "s'appelle Daniel et vous pouvez si vous le désirez me tutoyer.Pas de problème entre aventuriers des espaces sauvages.
Bonjour, Le crapahuteur,
Je dois dire que j'avais compris jusqu'ici que vous n'aviez pas redescendu le ravin de la Sposata pour cause de rochers abrupts et lisses ayant empêché la descente (?)... Et là, vous dites que vous êtes redescendu par la Bocca Bianca, après bivouac dans le ravin ?
Cela nous intéresse beaucoup, puisque nous nous interrogions 1°) sur l'état du maquis en bas du ravin proche de la Bocca Bianca 2°) l'état du sentier en RG de la Bocca Bianca en provenance de Barghjana (normalement bon jusqu'à la Taïta en montant, mais après ?).
Merci de nous éclairer...
Au dessous de la bocca de Pittinaghia,après avoir descendu la première partie abrubt, il y a, à la hauteur d'une petite source un replat d'un mètre cinquante de large ou 1 personne peut éventuellement bivouaquer mais c'est vraiment restreint, je l'ai fait en assurant mon sursac pour éviter de me retrouver en bas de la falaise .Depuis ce point il m'a fallu une journée pour rejoindre le point 343 de la bocca Bianca.Idyllique.Le lendemain à 6 h. du mat. petit bain dans le ruisseau.Le rêve.
Bon, on verra si ce ravin de la Sposata peut être mis à nos objectifs de juillet prochain ! Sans bivouac dedans SVP !!
Sinon, le premier qui y monte donne l'information et les tuyaux nécessaires aux autres...
Merci.
Je ne pense pas que la remontée de la falaise soit un problème dans le ravin de la Sposata mais de devoir franchir 2 ou 3 petites chutes pas très hautes mais avec des rocher bien arrondis et lisses.Mais peut-être y at-il des spécialistes?Et pas facile de trouver un coin pour bivouaquer dans la montée.
Et bien, c'est à noter : le contournement de la falaise en haut du ravin de Sposata n'est pas évident à trouver ! Evidemment, si quelqu'un peut aller reconnaître le ravin avant, c'est encore mieux !! De toute manière, dans ce genre de trek aventureux , il ne faut pas espérer que l'on va éliminer à l'avance toutes les surprises et il faut partir en êtant prêt à les affronter (demi-tour, variantes, contournements, retards, ...) !
En ce qui concerne le séjour du Crapahuteur en juillet prochain, il suffit de rester branché sur le Blog pour connaître le détail du programme du 28/06 au 14/07 et de s'inscrire quand on se sera mis d'accord sur ce programme.
Personnellement, je suis plutôt pour la formule qui semble aller le mieux à tous pour le moment : 1ère semaine du 28/06 au 5/07 entre Ota/Evisa et Bonifatu (avec trek ?) et 2ème semaine du 6 au 14/07 vers Bavella (avec courses à la journée).
En tout cas, le message de crapahuteur montre que si on lance effectivement la traversée entre Evisa et Bonifatu en empruntant ce vallon de Sposata, il faut que quelqu'un fasse une reconnaissance préalable avec sac à dos léger.
Pour ma part cela pourrait être envisageable samedi et dimanche 28/29 juin.
Pour revenir à la proposition alternative de François (message 62), on pourrait aussi imaginer l'inverse : la première semaine à Bavella, et pour les fans de la chaleur de Cagna, la suite en deuxième semaine.
Je suis descendu seul le ravin de Sposata sans corde .Je n'ai pas trouvé le contournement,j'ai juste fait un peu de tobogan surprise.Par contre il y a 2 endroit ou il faut sauter des petites chutes,pas très aisé avec le sac qui pousse et les rochers lisses et humides à l'arrivée.Mais pour remonter ces petites chutes ça me parait très difficile.Pour la place de bivouac je pense que vous avez raison.J'aimerais bien faire un ptit tour en Corse pour 1 semaine ou 10 jours en juillet,et cela ne me gênerais pas de suivre un connaisseur.
Merci Crapahuteur pour vos informations.
Une corde pour le ravin de Sposata ? J'avais compris qu'il y avait une barre rocheuse vers 1300 m à contourner par la RD (dixit Fabrikant) mais je ne pensais pas avoir besoin d'une corde, sauf pour la sécurité générale. Fabrikant l'indique quand il en faut une, mais c'est vrai que ses exigences sont assez élevées (Falaise de Tondu = PD ?).
J'ai fait récemment Bocca di Pittinaghja et la suite vers le Ceppu en septembre dernier (Cf. corse-sauvage.fr/index.php... mais je ne suis pas redescendu dans la Sposata : c'est ce que vous avez fait quand vous dites "redescendu de l'autre côté" ?
Quant à la place de bivouac, c'est sans doute l'emplacement des bergeries que j'ai relevées personnellement à 1350 m d'altitude...
Hello ,
Votre groupe me parait fort sympatique,avec bcp d'options attractives,pour information si c'est possible de descendre le ravin de la Sposata avec quelques sensations fortes, je pense par contre qu'il serait très difficile de le remonter, même par le lit du torrent.Néamoins c'est une éventualité que je tenterais volontiers avec quelqu'un et quelques mètres de corde et une bonne énergie couplé d'une endurance qui permettrait d'arriver a la bocca de Pittinaghia.
Hello les amis .
Je suis monté depuis Bonifatu a la bocca de Pittinaghia,facile,belle place de bivouac à env.1400m.je suis redescendu de l'autre coté,moins évident de trouver par ou passer .Mais ça passe jusqu'au ruisseau.
J'aime bien ces coins,je pense y passer une semaine en juillet.J'ai fait ça seul ,mais je veux bien tenter l'expérience avec un compagnon ou une compagne.
Au plaisir
De retour de Chamonix après beaucoup de poudreuse et beaucoup de problèmes de genoux : merci Eckard, c'est contagieux !
Toujours aussi peu de temps pour m'occuper du site et du Blog en ce moment, mais je vais essayer bientôt de glisser un article sur des courses intéressantes déjà faites...
Au fait, Caro (et Victor), tu ne nous as pas raconté ton séjour aux alentours du WE de Pâques en Corse ? Est-ce que vous avez pu réaliser ce que vous souhaitiez faire ? Peut-on imaginer un compte-rendu synthétique sur les itinéraires pratiqués et les informations fraîches récoltées ?
A vous lire aussi pour idées et décisions sur nos projets de juillet prochain !
Je me rends bien compte que "Corse sauvage" n'est pas suffisant pour satisfaire la curiosité de Caro (et Victor) ! A quand le retour de Fabrikant ?
Amitiés à tous depuis Chamonix !!
En faisant ça et là des recherches sur des possibilités de rando à pied et en vtt , je suis tombée sur cette page fort fort intéressante:
pauillac.inria.fr/~fpotti...
Je me suis amusée à retracer l'itinéraire sur la carte , et je dois dire qu'ils ont fait un chouette tour! De plus le récit, bien que vieux de 10 ans , comporte des informations bien utiles sur la présence ou non de source ,sur l état des bergeries etc ... et me conforte ds l'idée que Pinarole / Scala Santa Regina doit être bien bien épineux ( ds tous les sens du terme! )
bonne lecture
C'est bon signe quand le couple Caro-Victor se manifeste, ça veut dire que la belle saison pointe son nez.
Pour le trek première semaine, maintenant que Caro n'a pas l'air trop opposée à Cagna, pourquoi ne pas prévoir un demi-trek "rivages du Sartenais" (de Campomoro à Pianottolli ) à l'issue duquel Caro nous rejoindrait pour entamer un deuxième demi-trek Cagna proprement dit; nous nous retrouverions à la fin de ce tour pas trop loin de Bavella, ce qui serait plus simple.
En ce qui concerne les questions posées par Caro, je confirme qu'Ota-Puscaghja en une journée est très juste juste, d'autant qu'il peut y avoir quelques problèmes de suivi de sentier au-dessus de la maison forestièe de Lumiu (noter au passage que cette maison peut servir pour un bivouac, elle est ouverte et à peu près propre -du moins elle l'était quand j'y suis passé cet été-).
La reconnaissance Ota-Firulettu-Culletta di Sportellu-Saltu me semble intéressante, ce serait une variante de plus pour joindre Ota à Puscaghja (je confirme au passage Ota-Firulettu en 3 h 30): effectivement, il y a un sentier marqué sur IGN; s'il est résolument impraticable, vous pouvez tenter, Caro, la traversée par Calanconi vers Casa Infurcata, dont Philippe dit qu'elle est plus facile dans ce sens; une fois à Casa, tu peux essayer de rejoindre Bocca di Felce; à mon humble avis, monter par le ruisseau serait une grosse galère, il vaut mieux tenter ton mur qu'on voit d'ailleurs bien sur IGN, ou le sentier qui est marqué à 50 m au nord dudit mur; à défaut, le sentier qui part de la maison forestière de Léonardo. Bref tu as le choix des explorations!
Enfin je ne connais pas l'itinéraire 98 de DR, mais les temps qu'il donne sont généralement corrects; maintenant, avec de la neige... Quant à la boucle Corscia-Liccioghia-Vecchiali etc...je constate seulement qu'il n'y a pas de sentier indiqué sur IGN.
Effectivement, Philippe, tu pourrais peut-être créer une nouvelle rubrique pour la préparation de nos activités de cet été.
Sinon, peut-être que Monsieur Région-Corse pourrait nous donner quelques tuyaux sur des sentiers inédits?
A bientôt tous.
Félicitation, je ne fais pas personnellement encore 500 visiteurs par jour ! mais je compte bien y arriver... A trés bientot peut etre pour un partenariat, j'aime bien ce que vous faites !!
Pour changer un peu de nos préparatifs et nous donner des idées sur ce qui nous reste encore à voir dans le Filosorma, quelques photos en provenance d'une source de Mansu (José Thome) qui nous fait miroiter quelques coins sauvages de sa région que je ne crois personnellement pas connaître :
A bientôt !
Et bien, Caro semble avoir des fourmis dans les jambes : c'est bon signe !
- Pour la 2ème semaine (en gros du 6 au 14/07), la tendance semblait se prononcer pour courses à la journée ou avec bivouac sur Bavella. Le seul parcours de trek sur Bavella que je connaisse est le célèbre tour de Bavella, spécialité GPQ, recommandable mais pas très engagée et ne permettant pas de visiter les GRANDS ravins du coin ! Comme je ne suis pas allé à Bavella depuis au moins 2 ans (!!), il me serait tout à fait agréable de vous faire visiter les ravins du coin, depuis l'initiation ravin/escalade au Curridore di Cacciatori jusqu'aux sublimes Polisceddu/Puracaraccia...
- La 1ère semaine (en gros du 28/6 au 5/07) est pour l'instant centré sur un trek style Evisa ou Ota -> Bonifatu générant des discussions intéressantes sur "comment faire le maximum de ravins avec le maximum de maquis" en 4/5 jours, tout en parcourant l'Andatone ! Nous n'en sommes pas encore au détail, type "où on sera le Mercredi soir ?" (a priori paumés dans la descente de la Taïta...)
- Les autres suggestions (Tartagine, Migliarellu, Rotondu, ...) sont aussi à examiner, mais deux treks de suite seront peut-être un peu trop et la visite de Bavella est incontournable pour ceux qui ne connaissent pas !
- Je ne connais pas du tout la montée à Galghello
- Ce serait un peu dommage de faire Ota - Larata -Corgola- Vergiollu- Astenica-Puscaghja en une seule journée et tu dois avoir la plupart des horaires moyens sur le site (en corse-sauvage.com... sauf la haute Lonca vers Puscaghja)
- Idem pour Ota - Firuletu - Casa Infurcata en corse-sauvage.com... avec en gros 3 h 30 pour Firuletu et 5 h 30 pour Casa Infurcata (horaires standards, j'espère). Dans ce sens, le ravin est plus facile pour l'orientation dès que l'on a repéré au col de départ la vire horizontale qu'il faut atteindre sur le versant d'en face (et que vous avez parcourue dans l'autre sens l'année dernière)
- Rejoindre Bocca di Felce depuis Casa Infurcata doit être effectivement sans problèmes même si c'est du hors-sentiers. Pour mon compte, j'imaginerais bien remonter le ruisseau de Casa Infurcata depuis les bergeries jusqu'à retrouver le sentier au-dessus au point 1130 m (en supposant que ce sentier soit visible), sentier qui mène ensuite au col. Un autre moyen serait de remonter le ravin de Calanconi jusqu'en haut puisque justement le haut c'est Bocca di Felce ! Mais, là c'est l'aventure...
Autre message pour un autre sujet ( d'ailleurs Phillipe tu pourras mettre ceci dans une autre partie du blog )
J'aurais qlqs questions qur d'éventuels itinéraires
/ le week - end de Pâques nous partons jours en corse histoire de se remettre en jambes:
premier jour rando VTT ds les Agriates
troisième jour rando vtt ds le Niolu et Aitone au travers de pistes que nous ne connaissons pas
le deuxième jour nous allons faire l'itinétrairede Fabrikant n ° 98 donné pour 5h 30 ( l'aller ) . nous n'irons pas jusqu'au col de Bella Bona mais simplement à la Bergerie de Galghello.
question: combien de temps selon vous l'aller retour ? ( peut être plus s'il faut monter en raquettes? Nous étions montés juqu'à Liccioghia un hiver mais faute d'équipement nous n'étions pas allés + loin , et nous n'avions pas vu sous la neige de sentier évident pour continuer plus loin ,ce qui nous inquiète un peu )
La souce est elle bien visible à Galghello ?
En été , pensez vous possible une boucle Corscia - Liccioghia - Bergerie de Vecchiali - bergerie d'Aspeggio- Berg de Caracuto - Corscia ? En combien de temps ? Qlqn l'a-t-il déjà fait ?
Autre chose, nous envisageons de repartir 3 jours pour Pentecôte ds la basse et haute Lonca. Nous aimerions faire quelques sentiers partiellement explorés:
Combien de temps selon vous pour un parcours ( d'ailleurs suggéré par Eckard ds un des vieux messages )
Ota- Corgola- Vergiollu- Astenica-Puscaghia ?
1 jour me semble impossible, qu'en pensez vous ?
Et Ota - Larata -Corgola- Vergiollu- Astenica-Puscaghia ? Pire encore?
et Ota -Berg de Firutellu -Culetta diSpurtellu - Bocca Saltu? ( je ne me souviens plus combien de temps nous avions mis François pour atteindre les Bergeries ? )
L'ideal serait de combiner sur 3 jours Ota - Puscaghia l'aller en quelque sorte avec Puscaghia - Firulettu ( et donc réussir à passer le bameux ravin de Calanconi ) -Saltu -
Si le ravin semble trop aventureux, j'avais pensé rejoindre Bocca Felce à partir Casa Infurcata ( le chemin semble se prendre anvant en fait sur IGN ) au niveau d'un muret de pierres que j'avais déjà remarqué sur place .
Les combinaisons de boucles sont tellement nombreuses ds cette région !
J'attends vos commentaires et suggestions !
ps
Enfin je pars ds mon village une semaine en Avril , je compte refaire certaines randos inachevées l'an dernier , j'aurai à nouveau besoin de vos lumières.
Bonjour tout le monde!
Pour reprendre en partie la fin de la phrase d'Eckard " prévoir plusieurs options en fonction de la fatique " nous voulions savoir Victor et moi si le trek de la 2° semaine( du 6 au 12) était toujours d'actualité? Combien seraient volontaires? Nous craignions en effet , et ce serait normal , que vous soyez tous un peu las de crapahuter sur ces belles montagnes.
Pour notre part nous étions prêts à faire un trek , ou mini trek couplé avec des sorties à la journée , n'importe où en Corse mais avec un minimum d'engagement.
Si Phillipe est toujours partant nous lui laissons le choix du trek puisque nous le considérons comme " notre guide", le but étant ( comme c'était le cas l'an dernier pour le premier trek ) d'aller dans des endroits où sans lui nous ne serions allés faute de connaissance suffisantes.
J'avais proposé Bavella parce que j'avais eu un coup de coeur et je pense que nous n'y serions pas retournés seuls ( dans les ravins ou courses engagées j'entends ) mais si vous dites que Cagne vaut le détour ... pourquoi pas , là encore c'est une région qu'à priori nous ne visiterons pas sauf si quelqu'un nous y conduit.
S'il faut proposer quelquechose d'autres, il n'y a que l'embaras du choix en concertation avec Phillipe et les autres trekkeurs restants
quelques suggestions ( qui ne sont que suggestions )
La Tartagine ( Monte Grosso, Capu a u Dente
Le chainon du Migliarello
Trek autour du Rotondo
d'autres sentiers du Filosorma
etc ...
ps :
Comme l'an dernier il se pourrait que je vous rejoigne sur le 1° trek car si Victor ne peut avoir ses vacances qu' à partir du 5 Juillet , l'Education Nationale me délivre ,elle ,le mardi soir 1° Juillet. Je peux plus ou moins raisonnablement vous retrouver le mercredi ds l'apres midi ( si j'arrive à vous retrouver !! )
Je n'ai pas suivi toutes vos élucubrations mais où seriez vous mercredi soir ?
Serait -ce possible que vous n'ayez pas encore fait la vire? ( comme ça je pourrai à mon tour servir de guide à victor pour la refaire ensemble )
au plaisir de vous lire
caro
Dieu sait que je ne suis pas un fana du GR 20, mais là, nous quitterions "l'autoroute" en empruntant l'ancien tracé, qui reste dans les crêtes et évite Asco; il suffirait de se trouver un lieu de bivouac pas trop visible (c'est interdit sur le GR 20), par exemple vers l'ancien refuge d'Altore, et de là, Bonifatu n'est qu'à une étape. De toutes les façons, si on monte la combe rouge, il faut éviter d'en redescendre par des chemins pour le moins aléatoires!
Donc les avis d'Achille seront les bienvenus.
En effet, François, on pourrait rejoindre le GR 20 au nord de la bocca a u Purtellu mais puisque personne n'a proposé cette suite je pensais que tout le monde était d'accord pour éviter cette autoroute autant que possible.
En ce qui concerne l'ancien sentier RG de la Cavicchia, entre Combe Rouge et Saltare, je précise que d'après ma source il existerait toujours. Lors de notre passage en 2000 nous avons fait la majeure partie de ce parcours en hors sentier avant de trouver les vestiges du sentier à quelques centaines de mètres en amont du confluent Cavicchia-Saltare.
Je me charge de contacter Achille pour glaner quelques précisions sur Sposata, Cavicchia et Maghine.
On a encore pas mal de temps pour se mettre d'accord sur un itinéraire et peut-être il faudra prévoir plusieurs options pour la fin du trek, en fonction du temps perdu et de la fatigue.
Je pense qu'Eckard a compris que Fabrikant=DR (mais c'est plus court d'écrire DR). Bon, j'essaie de résumer; on a le choix entre:
-combe rouge, que l'on va chercher en remontant la Cavicchia, soit dans son lit (mais attention aux orages), soit par un hypothétique sentier rive gauche; une fois au col de Purtellu, je ne vois pas pourquoi on redescendrait Maghine, il suffit d'enfiler le GR 20 dans sa version première (donc sans descendre à Asco), et de gagner Bonifatu.
-Bocca Bianca, Sposata et Bocca de Pittinaghia, avec le risque de ne pas pouvoir passer le bas de la Sposata à cause du maquis: dans ce cas, on peut, soit tenter de rejoindre la bergerie de Maghine, en trouvant un cheminement correct -mais Philippe ne nos donne pas beaucoup d'espoir là-dessus-, soit effectuer Tuvarelli-Bonassa et le parcours de crête, mais si c'est pour risquer une mutinerie... On peut aussi renoncer à Bonifatu, et retourner à Ota par la maison forestière de Pirio, la bocca de Melza par le nouveau sentier qui est très joli, et le mare e monti; c'est plus pépère, mais si on fait l'Andatone, on en aura eu déjà plein les bottes! L'idée de demander à Achille est bonne, qui a le contact? (Il me semble que son amie était intervenue une fois dans ce blog).
Erreur : ces deux circuits sont aussi dans le DR 1993 en page 84 sous les mêmes noms et avec une description assez semblable !
Eckard, tu fais bien de me rappeler que les guides Fabrikant (1982 et antérieurs) sont beaucoup plus complets et riches que le DR actuel !
Je viens de relire ce que tu indiques, intitulé Grand Circuit du Ceppu (course B34), plus la course appelée Ceppu Arête E (Course B34) qui correspond à ce que j'ai fait en septembre dernier et que j'avais trouvé pénible et plus long que ce qui était décrit par Alain Gauthier. Ces 2 itinéraires ne sont pas à sous-estimer même si effectivement il n'y a pas de difficultés techniques : ils sont longs, chaotiques et nécessitent une bonne attention pour s'orienter au milieu d'arêtes et ressauts multiples.
J'ai pris du retard, je me dépêche donc de mettre mon petit grain de sel :
- itinéraire DR 22 : ayant seulement le Fabrikant et pas le DR, je ne connais pas l'it. 22. Mais si vous parlez du parcours entre bocca Bonassa et Pittinaghja le long des crêtes, il existe bel et bien et fait partie du tour du Ceppu décrit dans le Fabrikant (page 83). Je l'ai fait il y a quelques années, c'est dur, très long (avant d'arriver aux bergeries de Pittinaghja à 8 H du soir, j'ai frisé l'émeute de mes copains - c'était le premier jour d'un long trek avec des sacs chargés au max), mais sans difficultés particulières sauf une orientation pas très évidente dans le secteur du Capu Formiculaghiu.
- vallon de Maghine : c'est curieux, Philippe, j'ai parcouru ce vallon dans les deux sens sur toute sa longueur (la dernière fois en 1994) et je n'en ai pas gardé le souvenir d'avoir été très gêné par la végétation dans sa partie basse. Peut-être Achille de la MF de Pirio pourrait nous donner plus de précisions ?
- Saltare-Combes rouges : la partie Combes rouges jusqu'à la bocca a u Purtellu ne pose pas de problème, contrairement au premier tronçon entre Saltare et Spiscia Vitalba où on a le choix entre une progression soit dans le lit de la Cavicchia soit sur sa rive gauche. Aucune des deux n'est commode. Grâce au croquis du berger (je crois que je t'en ai envoyé un scan, Philippe) on pourrait peut-être trouver l'ancien sentier RG, ce que je n'ai pas réussi, en sens inverse, en 2000.
Devenu sage avec l'âge (mais là c'est plutôt mon genou qui parle), je suis très réservé sur un parcours Saltare - Combes rouges - Maghine (ou Taita), surtout avant une tentative de remonter le vallon de Sposata. C'est loooong, dur, avec des dénivelés importants, sans parler d'une probable gêne par le maquis. Je rejoins donc Philippe pour l'alternative plus facile de l' approche du vallon de Sposata (depuis Saltare, toujours) par Cavicchia/Bocca Bianca; et en cas d'échec il resterait toujours le débouché par Barghjana - bocca Bonassa, éventuellement suivi du tour du Ceppu.
Quelques avis sur les propositions en cours.
- François, je ne crois pas trop au parcours de crête après l'itinéraire 22, en tout cas pour aller jusqu'à Bocca di Pittinaghja : je ne connais que la partie entre le Ceppu et le col et c'est déjà une partie obligeant à descendre dans un versant Sud très chaotique que j'ai visité pour aller au lac du Ceppu que je n'ai pas eu le temps d'atteindre. La partie Ceppu - Formiculaghju - Sivaghju n'a pas l'air beaucoup plus simple et il faut donc s'attendre à près d'une journée de marche délicate sur ce tronçon à mon avis (si l'on veut aller jusqu'à Pittinaghja bien sûr).
- La Combe Rouge est faisable sans trop de problèmes si l'on va sur Asco après Bocca a u Purtellu (il n'y a pas de risques de maquis dans le lit de la Cavicchja, enfin aux dernières nouvelles...), mais je pense qu'essayer de redescendre par Taïta ou par Maghine pour retrouver Sposata est trop risqué car on est à 90% sûr de se faire arrêter par le maquis, sauf si informations nouvelles à Barghjana (chaque année, j'entends reparler du démaquisage du sentier de Maghine !).
- Le meilleur compromis me semble être de retrouver Sposata en passant par la confluence Bocca Bianca/Cavicchia et le sentier qui est bon jusqu'à la Taïta. C'est là que démarre le ravin de Sposata et seul le bas du ravin peut poser quelques problèmes mais on doit pouvoir passer dans le lit du ruisseau. Et s'il y a un problème, c'est simple de faire demi-tour et de se rabattre sur la traversée Lucca - Bonassa, alors que Taïta et Maghine obligent à remonter en cas de demi-tour.
- Autre itinéraire à discuter : le cheminement pour Puscaghja. Depuis Ota via Firuletu, Casa Infurcata et San Leonardu (c'est aussi faisable depuis Evisa en descendant dans la Spelunca, mais c'est risqué !), depuis Evisa par Bocca a u Saltu et Cuccavera. Une variante recommandable et super sauvage depuis Evisa est la descente sur l'Aïtone, la remontée du ravin de Spurtellu (déjà fait) puis retrouver le sentier de Bocca di Cuccavera derrière pour aller vers Puscaghja.
- Evidemment, par rapport à ma pratique personnelle habituelle (courses en aller-retour sur 1/2 jours), le trek en groupe oblige à prendre moins de risques dans le choix des parcours, sinon à être prêt à bouleverser complètement étapes et horaires prévus pour cause d'obstacles obligeant à faire demi-tour. D'où le choix d'objectifs plus mesurés !
Je n'ai pas du tout parlé d'échappatoire de la combe rouge, mais plutôt de se rabattre sur l'itinéraire 22 de DR, puis entamer le parcours de crête (signalé comme très beau par DR) jusqu'à pouvoir redescendre sur Bonifatu par l'itinéraire 50.
Si je comprends bien, l'itinéraire 23 de remontée vers Maghine par Bocca Bianca, donné comme TF par DR, est trop encombré pour pouvoir s'y risquer utilement? Dommage, parce qu'après, Philippe nous dit que la remontée sur Culaghia est facile.
Personnellement, je ne suis pas trop d'avis de tenter le "F sup" avec notre barda sur le dos; donc finalement, la combe rouge, bof, d'autant que l'accès n'en a pas l'air évident.
Je me hasarde donc à proposer une solution "bourgeoise": début du trek comme le propose Georges, après Laoscella descente de la Cavicchia, Candela, Fango jusqu'à Tuvarelli, itinéraire 22 jusqu'à Bonassa, parcours de crête, lavu di Ceppu et descente par it. 50; ou alors, départ de Mont Estremo, remontée du Fango, Andatone jusqu'à Laoscella, le reste comme j'ai dit (ce serait notre revanche sur l'an dernier). Ou bien carrément autre chose, en nous basant à Asco comme le suggère Georges. Nous avons encore trois bons mois pour nous décider....
Pour illustrer entre la Combe Rouge et la ligne de crête :
paglia.orba.free.fr/trek/...
(Punta Missoghiu, et Van Cube à droite devant Punta Minuta)
Je n'ai pas trouvé dans ma collection de quoi illuster l'autre côté de la ligne de crête (entre Punta Missoghiu et Van Cube côté Asco).
Remplacer 43 par 41 à la sixième ligne du message précédent
Continuons à rêver un peu, et après les messages que Philippe vient de poster, oublions donc le vallon de Taghine en descente pour rejoindre Sposata.
NB : Lechapattoire de « François », cest passer par Barghjana si on arrive ni à remonter le vallon de Cavicchia, ni à remonter la vallée de Bocca Bianca jusquà Sposata (voir message 43)
Admettons maintenant que le groupe arrive effectivement au complet à la Combe Rouge.
De la Combe Rouge à Bocca Purtellu, M Fabrikant ne signale aucune difficulté (itinéraire 27, méf quand même). Pour rejoindre la tête du vallon de Taïta, le col de Stranciacone est proposé (It 25 et page 108). Passer entre les têtes des vallons de Taïta et de la Combe Rouge en empiétant sur le versant Asco semble donc facile (on pourrait toujours voir sur place si rester à louest de la ligne de crête est possible).
A ce stade le groupe pourrait se diviser entre ceux qui voudraient tranquillement rejoindre Asco (et un programme ouvert sur deux jours) et les aventuriers Taïta-Sposata
En résumé, le programme serait donc
- nuit à Puscaghia (facultative pour ceux qui rejoindraient à Ciottulu)
- nuit à Ciottulu (avec au programme en fin de journée, pour les volontaires, Paglia et/ou Tafonatu). Il ne devrait pas y avoir trop de monde fin juin.
- nuit à Laoscella (ou Saltare) après Andatone
ensuite :
- si combe rouge OK : nuit à Asco pour les pantouflards et quelque part dans le vallon de Taïta pour les aventuriers
- si combe rouge non souhaitable ou non atteignable : nuit quelque part dans le vallon de Sposata ou bien Mont Estremo si on y arrive pas
Inutile pour linstant de préciser la ou les deux nuits suivantes (javais pensé initialement au petit lac de Capu a u Ceppu, mais ne serait-ce pas une mare deau bien boueuse ?)
Si on oublie lidée de rejoindre Bonifatu, il y a aussi de quoi faire (voir par exemple le message 30 de Philippe) ; et puis il y a tellement dautres possibilités, avec moins de nuits consécutives à lextérieur : exemple dans la même région : basés à Asco par exemple, on peut imaginer de superbes balades avec une seule nuit de bivouac. Cela conviendrait mieux à Eckard par exemple.
Suite et fin (?):
- Les baignades au printemps sur le littoral SW sont tout à fait envisageables avec le temps que nous avons eu au mois de mai dernier : 30 ° C environ pendant notre séjour du 5 au 15/05/2007. On s'est baigné tous les jours dans les randos littorales de Pianottoli avec juste deux averses d'une heure les deux premiers jours et j'ai eu très chaud sur Porto ensuite dans mes parcours de Lonca/Spelunca. Le seul problème à cette période, c'est que la météo est assez aléatoire et qu'on peut tout aussi bien avoir 10 jours de temps pourri !
- Pour le vallon de Bocca Bianca et la remontée vers Maghine, puis Bocca Culaghja, je confirme que c'est un parcours très facile, même entre les bergeries et le GR 20. Ah, s'il n'y avait pas l'enfer vert avant...
- C'est quoi "l'échappatoire possible décrit par François" ? Parce que, une fois dans la Combe Rouge, il ne reste plus qu'à monter... ou à redescendre...
Puisque ce Blog est fait pour transmettre de l'information sur les sentiers et hors-pistes corses, d'autres commentaires en réponse à celui de Georges :
- la Combe Rouge (Ghjarghje Rosse) est accessible en été par le fond de la vallée de la Cavicchia (peu d'eau s'il n'y pas d'orage ; et s'il y en a, prendre la fuite au plus vite !). Seul problème, la dalle blanche, surtout si mouillée, mais il y a peut-être un moyen de la contourner que le grimpeur que je suis (j'étais ?) m'empêchait de chercher (surtout en présence de mon fils !). Le lit du torrent lui-même est un enchevêtrement classique de blocs, pénible à remonter, mais sans autres obstacles majeurs.
- Ce n'est pas vraiment une bonne idée de passer par le col du Saltare, même si cela permet effectivement de shunter le lit de la Cavicchia : je l'ai fait en improvisant un tour du Saltare à partir d'infos trouvées dans le guide IGN (donc de Charles Pujos, encore lui !) et je n'ai réussi à gagner ce col depuis le replat de Piscia Vitalba (pied de la Solitude) qu'après une intense galère végétation/orientation où j'ai plus d'une fois maudit Charles et son étonnante imagination. Le seul avantage est que je voyais de temps en temps la cible finale (le col, quand la végétation ne le masquait pas), contrairement à Scaffone l'année dernière où l'on ne savait pas où l'on sortait ! Nous avons aussi longuement causé avec Eckard sur le chemin "normal" de la Cavicchia qu'il connaît par les bergers locaux et qui, sans emprunter le col, passe sous le Saltare en RG du torrent à environ 200 à 300 m de celui-ci : il l'a emprunté à la descente et lui aussi s'est demandé si les bergers en question n'avaient pas rêvé en imaginant cet itinéraire (à moins qu'il ne se soit trompé). Bref, tout cela n'est pas évident !
- Remonter la Combe Rouge n'est pas difficile (éboulis), mais retrouver le sommet du ravin de la Taïta là-haut demande à aller de Bocca a u Purtellu à Bocca Stranciacone : je ne connais ni le haut de la Combe Rouge (arrêté à 1600 m en 2004), ni la crête là-haut.
- Le ravin de la Taïta m'est connu lui aussi jusque vers 1600 m, avec effectivement, comme le dit Fabrikant, le bas du ravin impraticable dans le maquis, mais possible DANS le lit du torrent. Ensuite pas de problème jusqu'à l'endroit où je me suis arrêté, mais la suite me semblait réserver quelques difficultés d'orientation (infos guide IGN Charles Pujos en 2 lignes !!)
- Il est possible que le bas du ravin de Sposata soit, comme la Taïta, impossible à pratiquer dans la végétation mais possible par le torrent lui-même
- Le sentier de Bocca Bianca en RG n'existe plus après la confluence avec la Taïta en allant vers Maghine : la seule fois où je l'ai fait pour aller à Maghine en 1992, j'ai passé 4 heures en treillis, sac à dos devant mon thorax, à écarter les branches des buissons de 3/4 m de haut qui encombraient les restes du sentier que l'on ne pouvait apercevoir que par l'absence de racines de végétation au sol !! Je n'ai jamais recommencé ce parcours...
- Comme vous le constatez, il y a encore beaucoup d'aventures à vivre dans cette région !
- Cela me rappelle cet accompagnateur (pyrénéen) de Calvi que j'avais rencontré avec son groupe aux vasques de la confluence Cavicchia/Bocca Bianca et qui s'offusquait "qu'un gars dévoile sur Internet tous les parcours du Filosorma" (comme si Fabrikant ne l'avait pas fait avant !) "au risque de leur enlever leur boulot et d'attirer des hordes de randonneurs". Je lui ai demandé (il n'avait pas compris que le gars en question était ma pomme) s'il emmenait beaucoup de clients dans ces itinéraires "au-delà de la confluence" (8 randonneurs payants pour cette confluence avec visite de Candela : vous remarquerez que je n'ai pas fait payer l'année dernière pour cette même randonnée). Il ne m'a pas répondu, mais il faudra m'expliquer comment il va trouver des "clampins" acceptant de payer pour faire 4 h de maquis extrême pour monter seulement aux bergeries de Maghine !! Quant à la jungle et l'orientation pour le Tour du Saltare : même Charles m'a dit qu'il ne savait pas par où il était passé pour faire ce parcours !
OK, pour réfléchir un peu à tout cela : mais, en fait, si on peut se permettre de galérer un peu en groupe restreint (3 à 5 max. galérer = reconnaître, faire demi-tour, se planter, changer d'itinéraire, etc...) , et encore tout le monde n'aime pas cela, en groupe plus nombreux (comme l'année dernière), c'est impensable pour cause de plus grandes difficultés à improviser, de moindre efficacité à manuvrer vite et de décision collégiale pas évidente dans les terrains hasardeux.
Il est pensable d'imaginer et concevoir deux itinéraires : le premier un peu aventureux et hasardeux à ne pratiquer qu'en petite équipe et l'autre plus sécurisé avec des étapes sûres et sans risques de maquis (ou bien information ou reconnaissance préalable), puis de laisser le choix se faire ensuite...
A bientôt (après une nouvelle semaine de ski à Chamonix) !
Première semaine suite...
Seuls Eckard et Philippe connaissent le Filosorma pour imaginer un projet réalisable avec une bonne chance de réussite entre Evisa et Bonifatu... En tout cas, si Evisa Laoscella par Ciottulu et Andatone devrait se faire sans trop de problèmes (Eckard pourrait même partir du col de Verghio pour gagner une journée), je vois que la suite est plus aléatoire...
Après les discussions de l'an dernier j'avais imaginé que la Combe Rouge était accessible (éventuellement en passant le petit col à l'Est du Saltare pour éviter en partie le fond de vallée de la Cavicchia ?) En tout cas un échappatoire possible est décrit par François, et à partir de la Combe c'est Asco.
En supposant arriver à la Combe Rouge, si descendre par Taïta est impossible, l'option par le vallon de Maghine jusqu'à Sposata est-ce imaginable ? Coincés par la végétation, l'echappatoire Asco serait toujours là (et pas plus long que Bonifatu par le col de Pittinaghia).
Suivant le cas Eckard, (seul ou avec les ecoeurés) pourrait quitter le groupe direction Asco (ou bien-sûr Barghiana si la Combe Rouge n'est pas possible).
Je trouve tout cela avec 5 ou 6 nuits de bivouac un peu trop ambitieux... et serais donc tout aussi fana pour un programme plus raisonnable !
D'accord pour Cagna au printemps, l'avantage que je voyais à une virée Sartenais-Cagne en juin, c'est qu'on pouvait se baigner sur toute la partie littorale, tandis qu'au printemps, brrrr!
J'attends donc que le tracé Evisa-Bonifatu se précise: on peut toujours tenter Pittinaghia, surtout si les obstacles potentiels sont en bas; on pourra toujours, en cas d'empêchement, enfiler le mare a mare jusqu'à la bocca di Bonassa, faire le parcours de crête au-dessus de Bonifatu, et redescendre par un des vallons décrits par D.R.
Complément sur la Cagna : le problème de l'eau en été doit être résolu (il y en a), mais n'est effectivement pas très évident (il y en a peu !). Effectivement, ce n'est pas Bavella (en débit), même s'il y a beaucoup de laquets/ruisselets en toutes saisons sur certaines parties (Apaseu et Uovacce notamment). Ce n'est pas forcément caniculaire en été (mais je sais que certains peuvent avoir du mal à supporter), mais il est sûr que le printemps y est plus agréable...
Ah, voilà une reprise des discussions sur le Blog, avec, en outre, la réapparition remarquée d'Eckard, pas tout à fait démotivé par la reprise de ses problèmes de genoux !
Pour synthétiser ma compréhension de la situation :
- On abandonne la Cagne en juillet prochain en la planifiant plutôt vers mai 2009 (où je devrais être plus libre qu'auparavant)
- On part sur l'idée d'une 2ème semaine de juillet (du 6 au 14/07) sur Bavella avec des randos à la journée ou en 2 jours/bivouac (présence possible de Caro/Victor, François, Philippe, Eckard ?)
- On réfléchit sur la cible de la semaine précédente (du 28/06 au 5/07) avec possibilités diverses, type Evisa - Bonifatu suggéré par Georges, (présence possible de Georges et son clan, François Philippe, Eckard partiellement ?)
Bien sûr, l'itinéraire Evisa - Bonifatu demande à être discuté tant les possibilités sont multiples ! Evisa - Puscaghja peut être pratiqué selon plusieurs parcours (dont l'un pourrait emprunter la crête de Firuletu récemment parcouru par François et Caro) et la suite pourrait aller vers Paglia Orba ou basculer directement dans le Filosorma (pour parcourir l'Andatone ?). Ensuite rejoindre le vallon de Bocca Bianca (passer par Cavicchia - Combe Rouge ou Taïta relève de la gageure !) et remonter le vallon de Sposata est une bonne idée : l'arrivée à Bocca di Pittinaghja en longeant les extraordinaires dalles granitiques du Meta di Filu vaut à elle seule ce parcours.
Malheureusement, si aucun obstacle n'est visible du haut, je doute que la végétation soit tranquille dans le bas. En juillet dernier, les infos à Barghjana étaient toujours que la vallée de Bocca Bianca était complètement maquisée depuis l'embranchement avec la Taïta et que le lance-flammes était toujours de rigueur...
Dans tous les cas, de belles aventures en perspective !
Je me réveille de mon hibernation et je maperçois que la discussion sur les randonnées de cet été va bon train. Cest avec un grand plaisir que je vous rejoindrais mais tout dépendra de la « disponibilité » de mes genoux. Lété dernier jai dû constater que mes pauvres cartilages ne supportent plus une charge importante sur un trek dune semaine. Jai compris que les temps où je me trimballais sur de longues distances avec plus de vingt kilos sur le dos sont révolus. Nayant pas de problème de calendrier je devrai donc me décider en fonction du (ou des) projet(s) adoptés par vous. Jai vu quà part un trek dans le Sartenais et/ou un autre dans le nord (Evisa - Bonifatu) cest la Bavella qui suscite vos convoitises. On peut y faire des treks, par exemple le tour de la Bavella, mais je pense que le terrain est plus propice pour faire des sorties à la journée : les canyons, la crête des Terrasses, Je suis un peu surpris que personne na proposé la traversée Cagna Bavella quon trouve dans « Les 100 plus belles courses » de Agresti/Quilici (mais Charles aussi a certainement dû la décrire dans un de ses ouvrages). Cest un trek de 4 à 5 jours, sans point de ravitaillement, donc avec des sacs assez lourds (et pas pour moi alors). Dun autre côté, la meilleure période pour cette randonnée, comme pour la Cagna, est plutôt le printemps et en juillet il fera peut-être déjà trop chaud. Enfin, pour la Cagna, Philippe, ta retraite proche nous ouvrira des perspectives au printemps 2009 !
Par ailleurs, je me verrais bien retourner à notre chère vire de lAndatone, que ce soit via Tana a lOrsu ou en partant de Ciottoli a i Mori, avant ou après un séjour dans le sud ou ailleurs. Mais il est vrai aussi que ça compliquerait un peu lorganisation et la logistique.
Georges, litinéraire le plus simple, mais aussi le moins excitant, pour relier Laoscella à Bonifato est celui qui passe par Tuarelli et emprunte le Mare et Monti, via la bocca Bonassa. Mais gare à la chaleur sur ce tronçon. Parmi les autres solutions que tu as citées, celle de remonter la vallée de la Cavicchia puis les Combes rouges est certes très belle et moins « galère » mais elle débouche sur le GR 20. Par contre, je nai jamais tenté de passer par le vallon de Sposata ni par celui de la Taita. Le versant nord de la bocca Pittinaghia est très facile mais son versant sud nest jamais parcouru et pose le problème de la végétation. Quoique , ce nest peut-être pas plus dur que la remontée de la Cavicchia jusquaux Combes rouges
Avec une pespective d'abondance en eau, un trek dans le secteur de Cagna deviendrait en effet bien plus séduisant ; quel serait en gros le trajet ?
Non, François, plus au Nord, ce ne sont pas les puces ou le GR20 qui devraient te faire trembler, mais la perspective de galères entre les bergeries de Laoscella et un des cols permettant de basculer vers Bonifatu (Bocca di Pittinaghia, Bocca di Taita voire Bocca di U Terribule ?) Les schémas page 44 et 45 du Fabrikant montrent qu'il y a des options réalisables(itinéraires 27,25,24 par exemple), mais Philippe en sait bien plus que nous !
Quand on lit les descriptions de Cagna, on en retire l'impression que ce n'est qu'un entrelacs de petits ruisseaux moussus et mystérieux et de sources glougloutantes, donc que le remplissage de la gourde ne pose pas de problème avec un lot suffisant de pastilles d'hydrazine (qui ne pèsent pas lourd). Peut-être suis-je optimiste?
En ce qui concerne la proposition "in pectore" de Georges, cette ligne de partage n'est-elle pas le GR 20? Horresco referens! A moins que ce ne soit un itinéraire passant par Puscaghja (attention aux puces!), empruntant la vire de l'Andatone, montant au Saltare, rejoignant le GR par la combe rouge? J'avoue que je ne vois pas très bien.
Programme semaine 1
Il y a aussi le programme de la semaine 2 pour Philippe et François, et il ne faudrait pas que les envies des uns des autres conduisent à un programme sur deux semaines trop répétitif pour ces organisateurs en chef !
Pour revenir au secteur de Cagna, il faudrait qu'il y ait au programme quelques points d'eau fiables (ou encore mieux des vasques...) pour faire le plein et se rafraîchir en cours de journée. En effet, pour les non-dromadaires nantis dun sac déjà lourd, emporter de l'eau pour toute une journée caniculaire (au moins 6 litres dans mon cas, et en me restreignant) nest pas une perspective très réjouissante... J'imagine mal cette région avec des vasques et points d'eau comme dans le secteur de Bavella par exemple, mais je ne fais pas (encore) parti des habitués du secteur.
Pour une proposition alternative, je trouve que je me suis déjà beaucoup écarté de mes résolutions de mon message N°27 mais puisque vous me le demandez, javais bien quelque chose en tête : joindre Evisa à Bonifatu en restant proche de la ligne de partage des eaux (coté ouest bien sûr, avec éventuellement un détour par Paglia Orba). Je nai pas étudié en détail un tel itinéraire qui conduirait notamment à consulter le site dun spécialiste bien connu du secteur !
Bonne nouvelle, Philippe que tu rejoignes prochainement le clan de ceux-qui-n'-ont-rien-à-faire. Effectivement, moi cela fait presque dix ans que "j'en suis", mais il est vrai que je suis "fonctionnaire".
Sinon, que propose la "Tribu W"?
Avec François, nous allons nous sentir de plus en plus seuls pour la Cagna : tant pis, François, nous y irons en solo au printemps 2009 (je serai sans doute à la retraite à mon tour et donc avec un agenda merveilleusement modulable).
Je ne me souviens pas d'avoir souffert particulièrement de la chaleur en Cagne, mais, puisque certains me traitent de chameau, je ne jurerai pas ne pas être un peu au-dessus de la moyenne en ce qui concerne le support des hautes températures ! Mais sachant que mes deux derniers séjours au printemps en Corse (mois de mai 2002 et 2007) m'ont permis d'y rencontrer des températures de l'ordre de 28/30 ° C, je ne suis pas sûr que le printemps y soit toujours propice à la randonnée aérée...
De toute manière, c'est encore une fois le clan Welterlin qui va choisir l'objectif de la randonnée ! Attendons donc leur choix...
Bonjour
Ayant eu l'occasion de tester à deux reprises des températures très élévées à moyenne altitude au sud de la Corse (voir par exemple paglia.orba.free.fr/rando... ), j'ai tendance à être en phase avec le message 23 de Charles...
Je préfèrerais découvrir le secteur de Cagna au printemps 2009 par exemple.
Cela dit, le frigo, la nuit, comme au lac de Ghiarge Rosse l'an dernier, c'est pas terrible non plus, même pour les septentrionnaux du groupe, mais c'est tout de même bien plus rare !
François, comme tu parles de démocratie, je te suggère fortement d'appliquer un coefficiient modérateur au clan Welterlin (Elisabeth et Serge m'ayant déjà fait part de leur candidature !)
Bien sûr, je ne suis pas verrouillé sur Sartenais-Cagna, et donc me rallierai démocratiquement au choix de la majorité: la Corse est vaste et belle!
Oui, comme le dit François, nous ne pourrons trouver des dates qui conviennent à tout le monde puisque celles de Georges et Caro/Victor sont incompatibles.
Partons donc sur l'idée de deux semaines différentes, l'une à Bavella (par exemple) 2ème semaine de juillet et une autre première semaine de juillet dans une autre région : pas obligatoirement du trek d'ailleurs, car, sur Bavella par exemple, ce n'est pas la seule, ni la meilleure formule à mon avis. Par contre, effectivement un trek pourrait être fait sur Cagne/Sartenais par exemple : à moins que certains préfèrent absolument fréquenter l'Andatone dans un trek permettant le tour du Tafonatu et Paglia Orba via Ciottulu di I Mori en 3 ou 4 jours (pas de pb pour moi pour y retourner, maintenant que je suis connu des mouflons locaux). L'imagination n'a pas de limites en Corse... et toutes les idées sont les bienvenues : on verra bien lesquelles rallieront le plus de monde.
Pour mon compte personnel, je peux essayer de cibler les 2 semaines prévues du WE du 28/29 juin à celui du 13/14 juillet, sans garantie 100 % aujourd'hui !
Avons-nous le choix dans la date? (pardon pour cette grossière, mais classique, contrepèterie).
Il me paraît possible d'organiser Sartenais + Cagna la semaine du 28 au 6, sans Victor ni Caro à qui ce programme ne convient pas trop, et de les rejoindre à leurs dates du côté de Bavella pour un programme qui leur botte mieux. Qu'en dites-vous?
Nous avons lu vos différents messages et d'après ce qui se décide concernant les dates, il semblerez que vous choisissiez la semaine du 28/ 06 au 06 / 07 . Nous sommes désolés mais par rapport à nos contraintes professionnelles respectives nous ne sommes disponibles qu'à partir du 5 Juillet. Si il était encore possible de décaler cela nous ferait évidemment plaisir de partager une semaine en corse avec tout le monde . Quant au choix du ou des lieux de trek nous avons bien sûr nos préférences mais nous restons ouverts à vos suggestions
caroline & victor
C'est vrai que l'été approche à grands pas... Pour ma part, je n'ai effectivement pas le choix de la date (du 28 juin au 6 juillet) ; ce serait mal venu pour moi d'avoir d'autres exigences sur le programme, si nous organisons un trek en commun ! Je dirais simplement que l'expérience de l'année dernière montre que c'est un peu limite d'organiser deux treks de plusieurs jours à des endroits différents durant une période aussi courte...
En tout cas, et avant tout, bon rétablissement à François et Eckard... et à bientôt.
Eh bien voilà une précision: le trek commun serait du 28 juin au 6 juillet: et quel serait le programme?
Vraiment désolé pour le genou d'Eckard, j'ai plusieurs copains qui ont des problèmes dans cette articulation délicate, évidemment très sollicitée: pourtant on ne peut pas dire qu'Eckard soit en surpoids!
De mon côté, je me fais opérer de l'épaule droite la semaine prochaine, mais c'est une opération qui a parfaitement réussi à l'épaule gauche il y a deux ans, je compte bien tout avoir récupéré pour l'été. Le côté obscur de la retraite, c'est quand même l'âge...
Et bien, toujours autant de mal à mettre à jour le Blog et le Site en ce moment !
Quelques nouvelles récentes :
- Pour Robin (Gibaud) et son équipe de "monocycleurs", le choix s'est finalement porté sur la traversée Calvi - Bastia, d'Ouest en Est en passant par le Cintu, avec candidature à une bourse dont le jury est composé principalement de Canadiens : les préparatifs vont suivre et le Blog sera peut-être mis à contribution
- Après le retour de Caro, celui d'Eckard, mais par message pour nous faire comprendre que la lecture du Blog lui donne le cafard en ce moment, compte tenu de l'état désespérant de ses genoux qui ne lui donne guère l'espoir de pouvoir (re-)parcourir l'Andatone
- Des nouvelles de Georges aussi (qui a accueilli récemment Thérèse et Eckard chez lui à Gif) et a pu mettre en ligne sur son site Paglia Orba un article (écrit avec le concours de François) sur le trek Corscia - Castiglione de juillet 2007 auquel je n'avais pu participer : voir cet article en paglia.orba.free.fr/trek/... ll m'a aussi indiqué ses dates possibles de vacances l'été prochain avec participation possible à un trek commun : entre le 28 juin et le 6 juillet 2008 !
- Un contact avec Christophe Melchers (VTT sur neige corse en hiver !) intéressé par le parcours du célèbre mais peu fréquenté "Giru di Vangoni" : toutes mes infos sont disponibles pour qui le souhaite en ce qui concerne cette magnifique et redoutable aventure (cela me change un peu du Filosorma...)
A bientôt...
A la prochaine
Quand je serai retraité, je ferai comme Fabrikant, je réfléchirai à la conception d'un itinéraire genre GR20, transformé en GRRA20, variante ravinesque du GR actuel. Il pourrait partir de Barghjana ou de la MF de Bonifatu, descendre jusqu'à Bavella (Giru di Vangone) où il y aurait une variante "super-alpine" et se terminer sur la Cagna avec le canyon du Vivaggiu. Et oui, on peut y intégrer la Cagne où il y a tout : du paumatoire, du ravin et du canyon et même ce merveilleux jardin d'Uovacce.
Bon, en attendant, à chacun de réfléchir sur ses disponibilités et objectifs et de faire des propositions sur le Blog en espérant qu'elles soient suivies...
Je vais essayer de préciser mes dates de congés, avec contrainte de 2 semaines à Madère (des ravins aux "levadas") fin août déjà engagées !
Je confirme que Cagna et les rivages du Sartenais font partie des plus beaux coins de Corse, aussi intéressants à parcourir que Bavella et Filosorma ; mais la période de juillet n'est certainement pas la plus propice pour s'y balader
Bien sûr, je m'adapterai au "goût des autres", d'autant que le sentier du littoral ne doit pas être sorcier à suivre; pour Cagna, c'est autre chose, et la littérature lue à ce sujet, dont celle de Philippe, semble montrer que les parcours y sont assez paumatoires. On pourrait ainsi imaginer un trek Cagna dernière semaine de juin, et enchaîner, comme le propose Philippe, sur Bavella à partir du 2 ou 3 juillet. Evidemment, nous serons à l'opposé de la vire de l'Andatone, mais si nous sommes en voiture, nous pourrons quand même y songer.
Ceci étant, encore une fois je m'adapte à tout, profitant de la liberté du retraité...
Bonjour,
Je ne connais pas le monocycle mais en revanche très bien les possibilités de VTT en Corse (j'ai commis il y a qqs années un ouvrage sur le sujet, dont les itinéraires ne sont toutefois pas tous recommandables...)
Le parcours des pistes forestières n'a pas grand intérêt de mon point de vue, si ce n'est lorsqu'elles conduisent au départ d'un "single track" en descente... Vous pouvez tenter par exemple de monter de Rosazia (très mauvaise piste) jusqu'à la MF de Libio et redescendre sur Murzo (très bon sentier ; arrivée au pont de Tévé ; retour sur Rosazia par Muna (que l'on peut rejoindre sur les rives du Liamone, avant le portage avant et sous la bocca a Verghjolu).
Parmi les très beaux "singles" vttables de Corse, il y a pas mal de choses dans le Cap Corse (notamment la liaison, somptueuse, entre Ersa, Tollare, Barcaggio et Macinaggio), en Alta Rocca (réseau inter-villages entre Zonza, Levie, Quenza...), vers Ponte Leccia (entre Soveria, Castirla, Moltifao... ; contacter mon copain Jean-Louis Françon [francon.jean-louis@laposte.net, grand spécialiste et nettoyeur du secteur], vers Coti-Chaivari/Serra di Fero. Il y a aussi qqs singles sympas en Balagne et en Castagniccia, au gré des efforts de nettoyage (irréguliers d'une année sur l'autre)
Si vous voulez une ambiance + montagne, le chemin de ronde du Niolo est sympa (notamment dans sa partie la mieux entretenue, confondue avec le GR 20) ainsi que la descende des bergeries de Cardo sur Ghisoni (prendre le piste partant de la route de Sorba pour rejoindre les abords des bergeries d'Alzeta...). J'ai fait également, il y a longtemps, le Renoso à VTT ; mais c'était au début du printemps (vélo sur neige) dont assez facile à rouler !
Le retour de Caro !
Bien content de te lire à nouveau, surtout en cette période de disette exploratoire insulaire...
Bon, je comprends qu'un trek littoral - Cagne ne soit pas un objectif majeur pour les mouflons que vous êtes, même si vous semblez, Victor et toi, sous-estimer la Cagna qui, si elle n'offre pas l'ampleur des ravins Filosorma/Bavella, propose un des terrains les plus chaotiques de l'île, malgrè son caractère de plateau. Même le versant Scaffone paraît un jardin anglais à côté de Malpaseu et de certains chaos rocheux de cette région.
Il est sûr aussi que Bavella c'est quelque chose... avec les activités escalade et canyoning en plus (par rapport à d'autres terrains) ! Il m'est même difficile d'imaginer que vous n'ayez pas pratiqué cette région auparavant ? J'espère que vous avez réussi la Punta Malanda, sans rencontrer trop de monde dans l'aqualand du Purcaraccia qui précède cette ascension. Peut-être avez-vous poussé plus loin, jusqu'à l'usine à bois du siècle dernier (ou avant-dernier, je ne sais plus de mémoire) dont la visite vaut le détour mais se mérite (Rando +++) par son caractère aventureux ? Je fais un tour dans ce coin pratiquement chaque année (sauf en 2007) et il me reste une quantité invraisemblable d'objectifs à parcourir.
Pour mon compte, je peux envisager d'enchaîner le trek proposé par François qui arrive quasiment à Bavella, puis une semaine dans la région de Bavella. La question des dates repose le même problème que l'année dernière et, effectivement, début juillet est sans doute une bonne période pour tous.
Continuons à discuter autour de tout cela...
Pour le vélo, je n'y connais rien, mais je suis d'accord sur les fantastiques possibilités offertes par la multiplicité des pistes en Corse en toutes régions et toutes altitudes : évidemment, je les pratique actuellement en voiture, y compris la prise d'eau de la Cavicchia (dans la voiture d'un habitant de Barghjana, pas dans la mienne). Par contre, pour les sentiers, je serai bien curieux de voir ce que l'on peut faire de mieux avec un monocycle, car là c'est coton...
Pour le vtt ou le bi valve , je dirais que toutes les pistes ( indiquées par 2 traits sur IGN ) sont faisables . Je déconseille la montagne car ça ne roule pas plus de 10 m en général sur les sentiers de rando ( bien qu'il y ait des exceptions )
lle must :le Niollu et son réseau de pistes très longues , on peut par exemple partir du barrage de Calacuccia , aller jusqu'à la maison forestière de Melu , puis les bergeries de Conia et Padule ( plusieurs heures de vtt d'affilé , c'est plutôt rare en corse )
Les pistes autour d'Aitone offre pas mal de possibilités également
les pistes du désert des Agriates( que nous allons faire le week end de Pâques )
Après il y a beaucoup de choses mais c'est plus court .
Ds le sud au départ de Cozzano il y a un piste super qui va jusqu'au GR via la chapelle ST Antoine et qui se prolonge jusqu'à Verde
enfin le vélo est le moyen le plus rapide ( sauf 4x4 ) pour approcher les grands sommets et rendre les ascensions moins longues . Parmi celles que j'ai testé ( piste jusqu'à la prise d'eau ds le Filosorma, piste du refuge d'Erco pour le Cinto , piste de la grotte des anges, piste pour le col de Tenda, piste du relais de Canavaggia etc ... )
Si t'as besoin d'autres infos Robin, n'hésite pas
bonjour tout le monde !
Premier message concernant l'éventuel trek de cet été
Second pour le vtt en corse.
Je parle en mon nom et en celui de VIctor : Nous ce qui nous plait c'est la montagne et très honnêtement les parcours du litoral ou la montagne de Cagna nous n'en rafolons pas et ça nous intéresse que très moyennement.
Nous espérions , si c'était possible, terminer enfin la vire. On peut imaginer ensuite franchir la grande barrière, ou le secteur Bonifatu ou Guisanni que nous ne connaissons quasiment pas.
Pour ma part , j'ai une requête, qui restera sans doute vaine ... d'autant que c'est très éloigné du filosorma .... Faire un trek ds le bassif de Bavella , plus particulièrement ravin du Polischello, Arggiavara etc .... ( les récits des ravins que tu as parcouru ds ce coin là m'ont fait évidemment fantasmé Phillipe ! )
Je suis aussi ok pour l'autre partie de Bavella , crête des Terrasses et compagnie ....
Nous n'étions quasiment jamais allé à Bavella victor et moi , a part la variante sportive du GR, nous n'avions jamais pris la route jusqu'au col de Larone.... A la Toussaint nous y sommes allés ( objectif premier : la Punta Malanda .... chimérique pour des non-initiés du secteur que nous étions). Cet endroit a été pour moi une révélation! Un terrain d'aventure fantastique au même titre qure le Filosorma et Popolasca.
Concernant les dates je suis libre à partir du 2 Juillet ( sauf pendant les JO ) Victor peut demander des congés en Juillet.
Nous avons fait pas mal de choses sympas la semaine de la Toussaint( vélo et rando ) même si bcp de choses n'ont pas abouti. Ce sera l'objet d'un prochain post , d'ici là nous partons après demain pour le paradis du ski , le summun des paysages : les Dolomites
Et de finir sur cette phrase du Fabrikant " Pour l'alpiniste, Bavella représente un peu les Dolomites de la Corse ... "!!!!!!!!!!!!
Bonsoir Robin,
La bonne porte pour les parcours à pied sans doute !!
Pour les parcours en mono-pneu, je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c'est que les habitués de ce Blog (un peu endormi en ce moment) vous aideront au mieux pour vous donner des infos sur les itinéraires des régions que vous ciblez... Et qu'ils seront certainement aussi contents que moi de découvrir cette originale activité transposée dans nos magnifiques montagnes insulaires...
Ah, je rêve de parcourir l'Andatone à vélo : 2 km de vire horizontale, extensible à 4 km avec un peu de montée/descente pour rejoindre la vire du Tafonatu, tout cela sur une roue (j'imagine aussi la descente par le Fangu ou Tana di l'Orsu !!).
Il y a en effet toujours un petit temps de stupéfaction quand on dit qu'on fait du monocycle en montagne. Mais c'est pas des blagues: pour nous, le mono est même devenu plus naturel que le "bi-valve".
Par contre, pour ce qui est de la corse on y connait pas grand-chose, et j'ai l'impression qu'on a frappé à la bonne porte pour avoir des infos!
Plus de nouvelles bientôt donc...
Pour donner un exemple assez amusant du type de contact que l'on peut avoir par Internet, voici un courriel reçu récemment :
"Bonjour,
Nous allons organiser cet été une randonnée à monocycle en corse. Plusieurs des itinéraires sur votre site nous paraissent interressant. Y a t il des zones interdites aux cycles?".
Bon, évidemment, je n'imaginais pas que l'on puisse faire couramment du vélo, même du VTT (c'est caro qui nous a appris qu'on en faisait sur le sentier de Bocca di Capronale et Charles a édité plusieurs guides de parcours de VTT en Corse), sur les sentiers de montagnes corses et j'ai pensé à des itinéraires sur route ou piste trouvés dans ma rubrique Mer & Littoral.
Que nenni, après plusieurs échanges, j'ai enfin compris que c'était bien du vélo, que c'était bien sur des sentiers montagneux et que mon interlocuteur pratiquait en fait le monocycle, variante plutôt acrobatique du bi-cycle, et qu'il était en train de se préparer un parcours de 10 jours entre Calvi et Porto en passant par le Cintu, sur des terrains "peu roulants" et "techniques"...
A la réception de ces informations, je me suis effondré à l'idée que le site Corse sauvage allait être torpillé dès que mes visiteurs, qui savaient déjà que les parcours que j'indiquais étaient à vaches, allaient apprendre que mes itinéraires se parcouraient aussi à vélo !!!
Bientôt donc, je l'espère un article sur la préparation de cet itinéraire que je ne manquerais pas de supporter et d'assister, tant il me laisse interloqué...
Un petit coup d'oeil à cette vidéo de monocycle provenant de You Tube pour vous donner une idée du truc : Vasipaulette 2005
Programme ou dates ?
Non, sans doute qu'il n'y a pas que moi qui sois en hibernation : d'une part, nos animateurs habituels ont l'air d'être aux abonnés absents, d'autre part, nombreux sont les nouveaux visiteurs du Blog ou du site qui préfèrent (?) me contacter par mail. J'en traite un ou deux par jour en ce moment.
Est-ce parce que certains n'ont pas compris ou découvert l'utilisation des commentaires dans le Blog, est-ce que certains n'ont pas découvert le Blog tout simplement, ou certains préfèrent-ils l'anonymat du courriel ? Pas de réponse affirmée à ces questions de mon côté...
La fréquentation du site est tout de même un peu en baisse depuis décembre (350/400 visites/jour au lieu de 500/jour entre juin et novembre).
J'ai toujours pensé que le ski était un sport dangereux! Enfin, quitter la belle neige pour retrouver un logement dévasté, c'est râlant!
De mon côté, je reviens d'une superbe semaine de raquettes dans le Queyras, mais j'avais laissé bobonne à la maison...
Pour revenir au sujet de ce blog, les candidats au nouveau trek n'ont pas l'air de se bousculer. Question de programme ou de dates?
Et bien, la poudreuse était au rendez-vous en Tarentaise en ce début de semaine, avec une bonne chute de neige Mardi dernier et une magnifique face N de Bellecôte Lundi !
Ce qui n'était pas prévu, c'était le cambriolage de mon appartement pendant notre absence qui m'a obligé à revenir hier et a fait avorter la fin du séjour. Bien entendu, mon nouveau PC acheté il y a un mois n'a pas survécu à l'affaire et je suis obligé de bricoler pour mettre à jour le blog !!
Pour le trek Sud Corse, je suis a priori partant, avec sans doute des contraintes de dates que je ne peux encore prévoir...
O.K. en ce qui me concerne pour les dates (évidemment, je suis retraité!). La liaison Bacinu-Porto Vecchio ne doit pas poser de problème, en passant par Cartalavonu.
Qui serait partant?
L'Orsu est en train de consulter les niveaux nivologiques afin de pouvoir savoir s'il sera en mesure de mettre le nez hors de sa tanière dès cette fin de semaine sans se faire prendre dans une avalanche !
Plus sérieusement, pas de problèmes pour commencer à chercher un projet commun pour cet été. Je suis coincé 2ème semaine du mois d'août où j'ai décidé (ou plutôt un de mes copains) que les levadas de Madère constitueraient un dérivatif à mes traditionnels séjours insulaires : bien que cette île ne constitue pas une vraie concurrence à la Corse, cela change un peu, au moins par le climat.
Il me reste donc fin juin/début juillet, avec peut-être des contraintes de dates professionnelles que j'ignore encore.
Va donc déjà pour chercher un objectif : la Cagna sans problème, y compris avec la partie littorale depuis Campumoru que je connais déjà, mais que je referais sans problèmes. Il me reste à expérimenter la fin de la traversée vers le col de Bacinu et la suite vers Porti Vecchju. Je peux chercher d'autres idées, mais je n'ai quasiment fait aucun trek en Corse, aussi faudra-t-il se référer à Charles pour les étapes, logements, bivouacs, etc... C'est clair que son dernier livre est très adapté pour cela !
Décidément, l'orsu est retourné à sa tana, et s'est remis à roupiller! Dites, les copains, si on pensait à l'été prochain? Chacun pourrait émettre ses voeux: moi, je verrai bien un coktail des rivages du sud, et de la montagne de Cagna; mais a priori, tout me convient en Corse.
A vos souhaits!
Ma précédente intervention était purement métaphorique, je voulais parler de la neige fraîche du blog, que j'ai été effectivement le premier à fouler en 2008: quel honneur!
Plus prosaïquement, je viens de faire deux jours de raquettes, pas en Corse, hélas, mais au-dessus de Gap. Pas beaucoup de soleil, mais de la neige dans les creux et sur les ubacs. Je te souhaite un meilleur temps, Philippe, pour ta prochaine semaine de ski, je sais combien ceux qui bossent sont sensibles à la météo...
François,
Normalement, je pars faire du ski du 19 au 26 janvier prochain où j'irai damer un peu cette neige fraîche !
En rajoutant le dernier commentaire de Charles au florilège déjà mis en diffusion, il y a de quoi sortir un bouquin chez Glénat ou autres éditions !!
Serais-je le premier à fouler la neige fraîche de cette nouvelle année? En tous cas la mignonne petite famille de sitelles corses (hum!) sur la branche de houx nous laisse augurer de bien sportives et inédites réjouissances dans notre île préférée, surtout avec le riche bagage de Charles, fort heureusement compilé par Philippe.
Je ne sais pas comment on dit bonne et heureuse année en Corse, mais je le pense très fort!
Et bien, pour quelqu'un qui n'a plus rien à dire, Charles, tu me sembles bien loquace en cette dernière journée de l'année !
Meilleurs voeux pour cette nouvelle année...
Philippe
Salut à tous,
Un grand merci pour m'avoit l'honneur de cette compil (qui, pour moi, n'a rien de rassurante ; quand les chanteurs sortent leurs compils, c'est qu'en général ils n'ont plus rien à dire...). Pour compléter cette année 2007 (avant qu'il ne soit trop tard, plus que qqs heures !), voici une balade que j'ai faite cette année et que je livre dans un bouquin sur la Corse insolite en cours de publication. Une balade, extraite d'un chapitre sur le thème des bandits, où je convie sur le lecteur (outre Bocognano) à la visite de sites vers Ania di Fium'Orbo, Letia, Feliceto et Chisa mais aussi sur les rivages du Sartenais et dans la très haute vallée du Tavignano. Bonne année à tous...
Les chemins du bandit
Merveilleux bandits corses ; seuls dieux incontestés de la mythologie insulaire - tout au moins pour quelques lecteurs naïfs, amateurs des histoires trop belles des guides touristiques -. Lhistoire de la Corse ne se réduirait-elle pas sans eux à des personnages célèbres, mais ninspirant pas toujours une véritable sympathie (de Napoléon Bonaparte à Tino Rossi !), ou à des hommes au riche parcours, artistique ou politique, mais, il faut bien le dire, méconnus en dehors de lîle ? A une époque où celle-ci sinterroge sur ses valeurs, où ses idoles se font et se défont, comme partout ailleurs, au rythme des modes, des manipulations du marketing et des révélations tardives, les bandits ne seraient-ils pas les derniers héros de lhistoire à bénéficier dun double privilège, celui de la gloire durable et du respect unanime ?
Certes, me direz-vous, leur profession ne compte pas parmi les mieux considérées Mais, nous partageons tous une vraie affection pour Arsène Lupin et pour Robin des Bois ; et pour tant dautres filous, dont les échappées malines, les insaisissables cachettes, ont forcé notre admiration depuis lenfance. Probablement pensez-vous depuis, comme moi, quil y a la même proportion de salauds et de braves types chez les bandits que chez les footballeurs ou les notaires - par exemple -. Et puis, quand quelquun meurt en Corse, ne serait-ce pas, après tout, pour une bonne raison ; et le racket nest-il pas, quelque part aussi, un mal nécessaire pour préserver la beauté de lîle de la prédation des promoteurs et de leurs sacs à béton ?
Si Prosper Mérimée reste le plus fameux publicitaire du banditisme insulaire par ses narrations du crime dhonneur de Mateo Falcone (tuant lui-même son enfant, coupable d'avoir livré aux gendarmes un criminel en fuite) et de la vendetta de Colomba (vengeant, par personne interposée, lassassinat de son père), ses récits et son imagination un tantinet approximatifs sinscrivent dans une tradition déjà fort ancienne. Lhistorien de lAntiquité Strabon (qui navait jamais mis les pieds en Corse) décrivait déjà une île dont les populations « confinées dans les montagnes et réduites à vivre de brigandages », étaient plus sauvages que les bêtes fauves ! De son côté, le philosophe Sénèque (condamné à lexil par Néron et aigri par cette disgrâce) évoquait à peu près à la même époque les coutumes spéciales de lîle, « la première consistant à se venger, la seconde à voler » ! Quant au révérend-père de Singlande, un aumônier militaire qui accompagna les troupes françaises en Corse, de 1738 à 1741, ses mémoires de voyage sattardent sur la tolérance par lusage « du larcin, du vol et du brigandage » !
Le seul, finalement, à avoir dénoncé en connaissance de cause le banditisme - car il le vivait et le percevait comme un drame rongeant les fondations de la société - ne fut-il pas dans ces conditions Pascal Paoli, le père de la Nation corse ? Il fit en particulier construire des garnisons pour gendarmes, de part et d'autre du Col de Vizzavona, afin d'améliorer la sécurité routière entre Ajaccio et Bastia (il était auparavant conseillé de faire son testament avant de traverser cette forêt dense, propice aux embuscades !). Les bandits de grand chemin, tout comme les incendiaires pris sur le fait, étaient alors fusillés sur le champ par la Ghjustizia paolina !
Depuis, il faut bien le dire, on nen est plus là. Au point que la face noire du banditisme corse dantan (qui causa pourtant effroi et ravages dans la société insulaire, des siècles durant) semble parfois seffacer devant une vision romantique popularisée par certains auteurs ! Qui parmi eux irait qualifier aujourdhui Antoine Bonelli, le fameux Bellacoscia (Belle cuisse), natif de Bocognano, daffreux polygame (il aurait partagé sa couche avec trois surs de son village) ? On préfèrera en général énumérer les personnages de la haute société quil invita durant ses années de planque dans sa retraite de Pentica Qui oserait sen prendre à linquiétant Spada, « le tigre de la Cinarca », aux troubles psychiatriques pourtant avérés ; on commentera plutôt sa fin courageuse sur léchafaud, et ses derniers instants avant le couperet de la guillotine : « après avoir embrassé le crucifix et le prêtre, le bandit au moment dêtre basculé dit par deux fois, dune voix assurée et claire, au revoir à tous ! » ? Qui dirait de Théodore Poli, originaire de Guagno et autoproclamé « roi de la montagne », quil régna par la terreur ? Qui, enfin, sintéresserait à la personnalité réelle et aux crimes de Nonce Romanetti, de Calcatoggio, toujours présenté à son avantage en dandy populaire, courtisé par les touristes, les journalistes et quantité damoureuses, en organisateur de réceptions somptuaires dans le maquis (quil avait pris en 1913) ou en homme respectable (après sa mort brutale à la suite dun guet-apens, le 25 avril 1926, cinq mille personnes assistèrent à ses obsèques) ?
Notons toutefois, à sa décharge, que Bellacoscia a de son côté plusieurs excuses. Tout dabord, son surnom lui viendrait plutôt de son père et non pas de son goût immodéré pour les femmes ; quant à sa traque (et à celle de son frère Jacques), elle force le respect : entre trente et cinquante ans, selon les auteurs, et même 44 ans, 1 mois et 16 jours daprès le plus précis dentre eux, racontant sa reddition et son arrestation par le capitaine de gendarmerie Ordioni, le 25 juin 1892 ! Sans parler de son sens bienvenu de limage (précurseur, il se laissa photographier et son visage sert aujourdhui de décor de carte postale, presque aussi familier que les falaises de Bonifacio !) et surtout de la communication : on ne compte plus ses relais médiatiques, princes ou écrivains, dont le truculent Emile Bergerat qui, dans son voyage philosophique « la chasse au mouflon » (éditions DCL), ose révéler son infaillible mais bien curieuse manière de distinguer les deux « races » de Corses (cest le terme désolant quemploie lauteur !) : le bandit, ou Corse à cheveux frisés, et le gendarme, ou Corse à cheveux plats !
Natif de Bocognano, Bellacoscia vécut presque toute sa vie dans son antre de Pentica, adossé au massif du Migliarello. Hérissé de barrières naturelles, cette montagne tourmentée est lune des plus spectaculaires de Corse et offre au passage dinnombrables cachettes, naturellement bien gardées et donc propices à une vie recluse De nos jours, malgré le progrès des voies de communication (routes, pistes et sentiers balisés), ce secteur reste peu visité, si ce nest pas les amateurs de canyons aquatiques et des cours inférieurs de la Pruniccia, de la Cardiccia et de la Leccia Rossa.
Les lieux secrets y sont pourtant nombreux et mériteraient plus dobstination que celle qui caractérise les visiteurs du plus accessible dentre eux : le canyon de la Richiusa. A lamont de cette curiosité évidente (accessible en quelques minutes de marche balisée, depuis le hameau et le moulin de Busso), sil ne reste plus rien des mythes qui ont fait la réputation du secteur (qui se souvient du « feu de Busso », phénomène optique qui défraya la chronique au début du 20ème siècle ; et du « glacier » de Busso, névé situé au pied dun couloir davalanche et longtemps supposé éternel, avant que les hivers secs les plus récents naient eu raison de sa réputation ?), il est un territoire remarquable, dont nous suggérons ici lapproche par un passage détourné, se concluant par un fantastique belvédère sur cette montagne inconnue, aux bandits pourtant illustres. Bienvenue donc dans les théâtres anciens et en vogue du banditisme corse ; ses territoires actuels sétant déplacés ailleurs, on ne craindra plus désormais dy faire quelque fâcheuse rencontre
La Cima di Vico
Départ : à environ 2 km de Bocognano (en direction dAjaccio) et 700 m avant le pont de Quarcitelli (épingle sur la route nationale), partir de laire aménagée de stationnement sur la droite de la RN, à lombre de deux acacias.
Difficulté : parcours rude et longtemps austère, marqué par une orientation parfois délicate (bien repérer litinéraire à la montée, en prévision du retour).
Durée : 2 h aller et retour, pour l'option de base.
Dénivelée : 1 100 m.
Carte : IGN Top 25 Monte Renoso 4252 OT (pli A7).
A savoir : la ferme-auberge « A Tanedda » (tél. 04 95 27 42 44) et lhôtel-restaurant le Beau Séjour (tél. 04 95 27 40 26) constituent loffre touristique de Bocognano.
Description :
Sous la route part une vague piste, fermée par une barrière et vite relayée par un sentier qui décrit quelques lacets dans une forêt de chênes verts, ornée de quelques châtaigniers. On rejoint ainsi une piste à peu près carrossable (voie daccès alternative, en provenance du hameau de Busso) qui longe la Gravona et que lon suit vers la gauche pour atteindre, au bout de 400 m, le vieux pont de Pinu. 600 m après avoir franchi cet ouvrage (à laval duquel sencaisse une aimable gorge, longée en rive gauche par une sente de pêcheur), on repère un thalweg (restes dune ancienne passerelle sur rails, désormais enfouie sous la végétation) qui précède de peu une piste partant vers la droite et faisant mine de revenir en arrière.
Celle-ci va décrire plusieurs lacets et semble sinterrompre dans une sorte de clairière au bout dun kilomètre de montée, après avoir dépassé deux châtaigniers. Elle poursuit toutefois brièvement sa route vers la gauche et, après quelques dizaines de mètres, au point haut de son parcours, révèle un départ de sentier sur la droite, signalé habituellement par un cairn.
Le chemin qui suit alterne alors sections ombragées et passages plus scabreux où quelques pins renversés, victimes de lincendie de juillet 2003, encombrent le passage principal. Litinéraire suit en fait grossièrement une croupe secondaire qui se hisse jusquà un rocher caractéristique (nommée petra di lAltare - lautel - dans un topoguide consacré à la région) précédant un terrain moins forestier qui conduit alors à une crête (point coté 1 008 m sur IGN) fermant la rive gauche du vallon de Casale. Cest en remontant celle-ci que lon grimpe jusquà un premier belvédère (altitude 1 314 m) ; lascension se déroule dans toute cette zone au plus facile, entre arènes granitiques et pointes rocheuses qui précèdent un site pastoral signalé par danciennes bergeries, désormais à létat de ruines, et par le voisinage de la « fontaine » de Vico, située sur le versant oriental de la crête et source, parmi dautres, du torrent de la Pruniccia.
Les lieux sont remarquablement panoramiques, idéaux en fait pour un bivouac daltitude. Vers lOuest plonge un vallon sauvage, où subsistent les rares vestiges (entre 500 m et 700 m daltitude) de lancien repaire des Bellacoscia (bergeries dAja a Tasso et de Pentica, accessibles par deux itinéraires depuis le fond de vallée et la piste du pont de Vignale - dont un suit la rive gauche du torrent -). Vers lEst, trône le chaînon de la punta Laccione, dédale déperons et de ravins tumultueux, en apparence infranchissables. Vers le Nord enfin, on pourra terminer lascension à la cima di Vico, sommet qui oblige toutefois à plusieurs pas descalade propres à décourager les simples randonneurs.
Merci, pierre
C'est toujours sympa de récolter des encouragements à poursuivre les efforst entrepris pour maintenir ce(s)s site(s) !!
Bravo à votre blog et bonne continuation. J'essaye de venir surfer sur "corse sauvage" une fois par semaine et c'est à chaque fois un vrai plaisir.
J'ai découvert un autre blog, corsica.globoos.com, qui m'a l'air d'être plutôt sympa et intéressant. Il vient juste d'être mis en ligne je crois.
Très bonne année 2008!
Bonjour,
Rien à rajouter à cet article pour le moment, mais simplement l'idée qui m'était venue à l'esprit de rassembler les commentaires de Charles sur le Blog depuis le démarrage fin octobre 2006 !
En effet, ces commentaires sont tellement riches que j'ai souvent besoin de les consulter pour trouver des idées ou des précisions sur des itinéraires. Mais comme il est toujours difficile de les retrouver dans la multitude des commentaires du Blog, je les ai rassemblés dans un recueil synthétique en y ajoutant simplement quelques commentaires d'autres intervenants quand nécessaire (questions, compléments, ...).
Vous trouverez cela en page d'Accueil prochainement !