Entrée dans la vallée de la Restonica Une rando que j'ai piquée sur les sites web de "Paglia Orba" et "randonnée pastorale corse" et qui m'a tout de suite séduit par son aspect sauvage et facile d'accès dans un secteur qui m’a toujours intrigué. A deux pas de Corte, on foule un territoire fréquenté essentiellement par les bovins dans des défilés austères et magiques avec visite d'une multitudes de bergeries pittoresques et élégantes, souvent tant méconnues qu'elles ne sont même pas mentionnées sur les cartes. Des ambiances qu'on retrouve en général après bien des heures de marche alors que c'est rapidement qu'on y accède ici .

Pour commencer, on ne s’embête pas et, au lieu de contourner le camping de Tuani, on y fonce, le traverse et on se gare à la prise d'eau un peu en amont sur la RD de la Restonica.
Très vite, on y voit le balisage de sentier qui monte vers Grotelle et, presque instantanément, une déviation qui s'enfonce vers le Sud à droite du Bravinu, affluent de la Restonica que nous allons longer un bon moment et qui le traverse peu après sur un tronc d'arbre. Mais rassurez-vous, on peut très bien suivre le sentier de Grotelle qui le traverse et passer en RG de celui-ci. De toute manière, on arrive au départ de notre aventure.
Le sentier qui monte dans « a machja » s'élève vite et mériterait un petit élagage annuel. Mais les risques de confusion sont faibles et sans vraiment de danger (bon Jipi aide un peu). Au bout d'une petite demi-heure, nous basculons sur le flanc gauche de la montée au-dessus du ravin du Bravinu. Le maquis se transforme en bois de pins larici imposants et le chemin qui est plus propre nous dirige en pente douce vers la première traversée de la rivière. Belle vasque sympa.

Première montée dans "A Machja" Départ de la descente vers la première traversée du Bravinu Une belle vasque sympa du Bravinu !

S'il doit y avoir une difficulté, messieurs-dames, et c'est la clef de la réussite facile de cette randonnée, elle se situe sur la bonne négociation des traversées qui seront nombreuses. Tout semble possible mais seule une combinaison délicate et bien effectuée nous rendra la montée tranquille. Cf le site « Paglia Orba » pour comprendre qu’on peut se planter.
Nous voilà en RD et, bientôt, nous croisons des anciens enclos troglodytes au bord de la rivière. Nous continuons sur un passage étroit en longeant la paroi jusqu’à une traversée obligatoire sous une belle rupture de pente aquatique et nous voilà à nouveau en rive gauche. Premier piège. Nous allons trop loin et nous retrouvons rapidement acculés sur des dalles malaisées qui plongent dans la rivière. Je choisis de revenir un peu arrière, subodorant l’arnaque. Je traverse comme je peux. Les gués sont rares et la rivière est assez grosse en ce mois de juillet. Aussitôt, je fonce tout droit dans la pente, flairant le bon filon. Gagné, quinze mètres plus haut, nous voilà sur le sentier. La traversée logique se trouve donc à une trentaine de mètres en aval, mais rien de concret ne l’encourage. Bref, je suis ravi d’avoir quand même déjoué le premier obstacle d’orientation.

Abri sous roche troglodyte (bergeries de Bravinu) Abri sous roche troglodyte (bergeries de Bravinu)

Les gués sont rares et la rivière est assez grosse en ce mois de juillet

On franchit le Colonelli, premier gros affluent venant de gauche et au-dessus duquel nous serons le lendemain. Je cherche sur la gauche plutôt que vers le Bravinu qui semble majestueux mais peu disposé à nous recevoir. Je trouve une sente qui monte rapidement en zigzag dans le maquis puis sous des arbres… Quelques cairns mais pas terribles. Je ne veux pas trop m’éloigner de la rivière en montant trop sur la gauche même si ça semble passer. Mais je ne peux pas non plus trop m’en rapprocher tant cela semble scabreux. Nous la dominons d’au moins vingt mètres de manière abrupte. Je choisis donc de longer et finit d’un coup d’œil chanceux par repérer un cairn plus bas, puis une sente qui nous fait doucement retourner sur la rive. Bien, reste plus qu’à la franchir à nouveau (vous suivez ?). C’est là où, vraiment, la traversée va devenir épique : gros débit, peu de rochers et surtout méga-glissants. Ça ne loupe pas. Une coéquipière se vautre jusqu’aux épaules, sac compris, dans les flots. Après des manœuvres plus comiques qu’élégantes, je l’aide à sortir. Pour le pied sec, c’est raté !
Le ruisseau de Bravinu et ses pièges Pas dramatique, il fait beau (pour le moment), puis, comme cela, plus de peur de se mouiller. Le sentier et les cairns nous font monter brièvement (en RG donc) puis nous amènent sur un long replat assez large dans la forêt, entrecoupé par le ou les lits de la rivière qui se divisent et se regroupent. On avance assez vite d’autant plus que les cairns ne manquent pas et retiennent nos velléités exploratrices, si naguère l’envie nous poussait à traverser à nouveau la rivière. Au contraire, ils nous invitent à nous en éloigner par un chemin propre à droite qui monte par quelques lacets et prend de l’altitude.

La crête Bravinu/Riviseccu et le défilé précédemment parcouru

On commence véritablement non seulement à dominer la vallée que l’on a parcourue, mais aussi son évasement spectaculaire en amont. On franchit un thalweg et son ruisseau et on accède à un petit promontoire qui domine un spectacle grandiose. Barres rocheuses, monolithes géants, ravins ombragés ultra-pentus, délimitent une vallée large et dénudée, traversée en son milieu par la rivière et ses affluents en cascades. Phobiques de grands espaces, s’abstenir : les autres, régalez-vous !!!

Phobiques de grands espaces, s’abstenir : les autres, régalez-vous !!!

Notre sentier franchit un col et nous redescend benoîtement vers la rive que l’on a quittée. Il est tout à fait probable que l’on puisse longer la rivière du bas jusqu’ici au moment où elle fait un coude mais, si notre passage existe, ce n’est pas pour rien en rendant l’accès plus facile et le bonheur de découvrir la vallée en hauteur.
Je choisis de traverser une nouvelle fois la rivière en RD, pensant trouver un passage aisé. Pas si aisé, mais emprunté. D’autres solutions existent plus haut et plus faciles, mais bon. Je bascule sur l’affluent principal : la Furmicuccia.Le ruisseau de CutetuloneEh oui, ça fait déjà un moment que l’on voit des enclos sur la butte au-dessus, qui se trouve exactement en amont de la jonction entre cette rivière et celle du Cutetulone, à droite, qui descend droit de la Punta da I Ciotti. Dernière traversée de rivière (obligatoire) et nous nous trouvons au pied de cette butte remarquable, surmontée par les bergeries et quelques tours granitiques au-dessus. Je choisis encore une fois de partir vers la gauche, car des cairns m’y invitent. Mais bon, faudra bien se décider à monter. Je passe un ruisseau bien alimenté qui s’avérera être les suites d’une grosse source qui débouchent quelques mètres plus haut et notre principal point d’eau. Puis, dès que possible, je monte à droite en zigzag pour me rendre au pied du magnifique ensemble des bergeries de Furmicuccia : enclos, compoli, caseddi et casgili, rien ne manque. Même pas la vache crevée sur le deuxième caseddu. Super. Ce n’est pas là qu’on bivouaquera. Heureusement, ça fait un moment qu’elle séjourne dans son tombeau de pierre et elle ne dégage rien d’autre que la pâleur de ses os et de son cuir.

Le magnifique ensemble des bergeries de Furmicuccia

Le magnifique ensemble des bergeries de Furmicuccia

Le magnifique ensemble des bergeries de Furmicuccia

Petite parenthèse à propos des vaches. Lorsque je vois les sols des bergeries dévastés et couvert de bouses, ainsi que les bords de lacs naturels, les sources, les rivières, les pozzines, et ce, par ces envahisseurs (ainsi que les cochons) à la démographie galopante et dont la présence en ces lieux n’est pas vraiment séculaire et même appropriée, j’ai envie d’ouvrir une période de chasse aux bovins et de relancer le marché de la viande insulaire. Sans compter la compétition quoi qu’on dise avec les espèces plus sauvages dont ils occupent le territoire et la présence d’individus totalement ensauvagés qui peuvent s’avérer dangereux. Mais, mais… je suis par ailleurs bien content que des sentiers (voir plus loin) et des passages restent ouverts et praticables grâce aux derniers vrais habitants de ces montagnes. Alors, voyez, ce n’est pas blanc ou noir (c’est les deux, comme les vaches normandes).
Mais bon, un petit carton de temps en temps….

Brume autour des bergeries de Furmicuccia Voilà que pendant ce temps, alors que nous avons franchi la mi-journée et que nous nous restaurons, le temps se couvre à vitesse exponentielle. Francé, qui ne nous accompagnera que jusqu’ici, préfère rentrer vite. Mais il aura beau avoir réussi la performance d’un excellent temps d’une heure et demi avec un genou en vrac, il n’aura pas échappé à l’orage.
On en profite pour faire la sieste sous la magnifique voûte en encorbellement du grand caseddu. Bravo à Brigitte d’avoir prévu une bâche, ce qui nous isole du sol peu avenant. Dehors le temps est devenu tonnerres et pluie battante et on est bien content d’être à l’abri. P… d’été. Après une heure et le temps que le brouillard se dissipe, nous décidons de nous dégourdir les jambes.
Remontée du ruisseau de Furmicuccia jusqu'aux étroitures J’avais prévu éventuellement de joindre les bergeries de Viudoni (Violu) par un circuit sympa, mais on se contentera de faire le tour de la butte de la bergerie. Les couloirs de descente ne manquent pas, on retrouve des cairns qui vont longer la RG de la rivière de Furmicuccia jusqu’au pied de la partie herbeuse qui contourne la butte par l’Est. Après, suivre le cours devient plus compliqué et va devenir de toute manière rapidement impossible, les rives devenant infranchissables par leurs bords abrupts et le lit impraticable par les ruptures brutales et élevées. On remonte donc sans problème par la pente herbeuse qui nous amène à un large col au-dessus de la butte des bergeries. On croise ici les cairns qui se dirigent plein sud vers Viudoni… une autre fois. Tout le lieu est enchanteur. La nuit le sera un peu moins, incommodée par le parfum, pas si doux ni subtil, de la bouse, mais bon. Brigitte se proposera demain de murer sur trente centimètres l’entrée du caseddu. Je ne sais pas si vraiment cela s’avérera dissuasif et s'il tiendra longtemps si naguère des gens venait à s’en débarrasser. A suivre...

Au sommet de la butte de Furmicuccia, dans la direction des bergeries de Viudoni

La nuit donc, puis le matin. Allez, une belle journée nous attend et on va pouvoir confronter mes objectifs d’itinéraire personnel avec la réalité. J’ai fait simplement confiance aux anciens tracés IGN et au relief apparent des cartes 3D qui laisse entrevoir des possibilités. Bon, évidemment, entre la réalité et ses modèles, l’écart peut être grand.
L'immense ravin sans nom (Liliotone ?) en face des bergeries de Furmicuccia En tout cas, l’énorme ravin qui nous fait face de 400 mètres (tellement beau qu’il doit porter un nom - Le Plan Terrier et le Cadastre Napoléon dénomment tous deux ce ravin et ce ruisseau, "Liliotone") me semble parfaitement praticable malgré un verrou en son milieu. Et c’est un endroit paradisiaque que nous montons, tant au niveau des vues qui s’ouvrent que de la botanique. Certes, c’est raide, mais pas épuisant, et il fait encore frais dans ce coin ombragé. Le verrou est praticable et pratiqué par nos amis les vaches, mais très certainement aussi par les bergers de l’époque. Donc passage tranquille.

Dans la remontée du ravin de Liliotone Dans la remontée du ravin de Liliotone Dans la remontée du ravin de Liliotone

La pente se raidit avec vue sur la Paglia Orba La pente se raidit et la végétation s’appauvrit. Doit y avoir un sacré paquet de neige l’hiver. On arrive au faîte du ravin une heure et demi plus tard. Le panorama n’est pas « dégueu ». La suite s’avère moins débonnaire que prévue, cependant. Sans parler des barres rocheuses et des ravins monstrueux au bord côté nord, la pente qu’on va franchir en courbe de niveau à l’Est n’est pas si cool et elle est barrée par deux crêtes au franchissement incertain. On prend la trace plein Est sans monter, voire en légère descente. Ça semble dégagé dans les aulnes, désormais omniprésents, et tout à fait conforme à ce qui est mentionné sur IGN. Merci Jipi encore. Tant est si bien que ma seule galère dans les aulnes me montre que je m’étais bien écarté du « sentier ».

Vue pas "dégueu" sur le Ritondu et la crête Cardu - Ciotti

On arrive sur une première brèche plus minérale, on monte sur un col qui nous offre la suite du parcours : un autre col nous attend, plus impressionnant au sein de l’arrivée d’une crête bien dentelée.L'aboutissement du ravin de Colonelli et la crête dentelée C’est l’aboutissement de la rivière de Colonelli citée plus haut et elle sépare les vallées du Bravinu et de Ficarella hyper-étroite. En fait, on y accède sans difficulté en longeant toujours la pente puis avec une brève montée. Belles vues, beaux restes d’enclos. On change désormais de direction en partant SE, mais juste le temps de franchir le cœur du vallon. Ici, le passage est particulièrement végétal. Faut passer à droite du rocher mais on finit par retrouver, juste avant un ruisseau, une trace raisonnable en montée qu’on ne lâchera plus jusqu’à la crête de Solariccia où nous serons en terrain connu. On franchit à l’aise les rochers qui nous font face en suivant toujours très exactement la trace IGN et on arrive sur le sommet anonyme 1880.

Beaux restes d'enclos sur la crête Colonelli - Ficarella

Traversée en direction de la crête de Solariccia

Petite pause en admirant le paysage, notamment la vallée large de Solariccia que l’on voit de très loin quand l’on vient du Nord, surtout en hiver. Le remarquable complexe des bergeries de Caldane Remarquable aussi est le complexe tripartite des bergeries de Caldane en contrebas au pied de cette vallée. Il est tout juste 11h00, on continue vers le sommet facile de Corbaghja. On l’atteint par l’Est par un couloir entre deux sommets. Le vrai est à droite, mais on pourrait en débattre. Bref, nous voici dessus avec un amas de pierres qui ressemble plus à une tombe qu’à un cairn et effectivement, derrière, une demi-plaque avec des inscriptions.

Depuis le sommet du Monte Corbaghja : ason cairn et vue sur la Lattiniccia et sur le Ritondu

Depuis le sommet du Monte Corbaghja : vue sur Corte

On descend plein Nord en longeant la crête pour éviter les aulnes. Petit passage de bloc, basculement à gauche de la ligne de crête et on arrive au col bien avant le Monte Pianu qu’on aurait pu faire, il est vrai (une prochaine fois), mais j’avais des objectifs prioritaires. On bascule dans un vallon (de Castiglione) d’orientation SE et on descend, descend, descend 400 mètres mine de rien et ça commence à gonfler même si le terrain est pas plus compliqué que ça. En fait, même s’ils n’ont pas du tout le même profil, c’est l’alter ego du ravin de ce matin : pratiquement les mêmes altitudes, mais moins spectaculaire.

Descente du vallon de Castiglione

Je pointe un groupe de hêtres avec, au pied, ce qui me semble des ruines. Je vise effectivement un groupe de bergerie nommées bêtement « Stazzo » sur IGN. On arrive à des enclos bien conservés, sous le regard d’un groupe de vaches qui nous épient au col à gauche depuis un moment. Pause pranzu, j’y laisse un couteau suisse (si ça intéresse quelqu'un), et on repart à l’Ouest sur ce qui semble bien un sentier qui traverse le ruisseau sec, direction le col aux vaches avec pour objectif la Cianfena. Chouette, une source bien propre et entretenue qui « chantait » déjà d’assez loin. L’occase de remplir nos gourdes (pas eu beaucoup d'eau depuis ce matin).

La partie Ouest des bergeries de Stazzo et le vallon de Castiglione

Les habitants du col 1431 sur la crête Pianu - Cianfena Le sentier continue vers la crête et on contourne nos curieuses à sabot, et surtout leur chef viril qui doit dépasser ses 400 kilos, pour ne pas les froisser. Le détour effectué ne nous arrange pas des masses, car le côté Ouest de la crête est un peu scabreux mais bon, nous revenons sur le fil, contournons quelques gendarmes par la droite, suivons un étroit couloir, quelques pas faciles et nous voilà au sommet Sud de l’ensemble qui est le plus haut mais pas le Cianfena à proprement parler. Les bergeries de "Stazzo" On a constaté  depuis un moment que nous n’avions vu qu’une petite partie des bergeries et que le vrai ensemble était plus haut à l’Est (fort joli) en direction de l’autre ensemble de Falcunaghja, puis du village de Casanova (itinéraire intéressant si on veut inverser le parcours).

Versant Est du vallon de Castiglione avec les bergeries de Stazzo Le sommet Sud de Punta di A Cianfena

Revenons à notre crête. La traversée sur la crête vers le Nord n'est pas évidente et nous oblige à basculer à gauche par des passages malaisés. Le "plateau" de Cianfena On retrouve une sente qui nous amène dans un curieux plateau toute crête, remplit de céréales jaunies par l’été (d’où probablement le nom du lieu, Cianfena=variété de ray-grass). A gauche, on domine parfaitement le vallon de Stazzarelli qui semble a priori se descendre facilement jusqu’à la Restonica. Encore un petit obstacle à franchir par la gauche et nous voilà rendu au vrai sommet, non sans avoir repéré l’itinéraire de descente.

Arrivée à Punta di A Cianfena

Celui-ci s’effectuera sur le flanc Est en direction NE, ne sera pas facile pour les jambes et pour son aridité, mais ne posera pas de problèmes d’orientation, le but étant d’éviter les épineux le plus possible et de rejoindre la forêt en bas. Ouf, nous arrivons à l’ombre des châtaigniers. La forêt d’essences variées, mais surtout de conifères, est propre et agréable et, tranquillement, on arrive au col de Cisterna, sur la variante du Mare a Mare Corte-Poggio di Venaco.

Retour à la civilisation et aux châtaigniers Retour à la civilisation et aux troupeaux

Une belle fontaine... Après une belle fontaine, une raide descente dans la forêt, un peu d’orage sur la gueule (bon si ce n’est que çà), on atteint Corte une heure après pour y rejoindre la voiture prévue à cet effet. Eccu.

En vue de Corte Arrivée à Corte

Bilan du séjour : au moins trois ensembles de bergeries magnifiques, des vallées profondes et féeriques, un panorama exceptionnel pas loin des deux mille, plein de variantes possibles et… pas un être humain en deux jours en plein été. Qu’attendez-vous ?

Carte Restonica - Venacu avec l'itinéraire d'Olivier Hespel Mais surtout n’oubliez pas la bâche… Et éventuellement de la chaux vive.
Rappel de la carte de l'itinéraire d'Olivier sur la gauche de la page.