Le Tour de France en Corse, cela bouleverse effectivement les habitudes et cette première étape l'a bien montré aux insulaires...

Exemple annoncé par Corse-Matin pour notre village en pleine saison :

• Fermeture de toutes les routes par la gendarmerie : 11h15
• Passage de la caravane (12km de long, 30 à 40mn pour dépasser un point) : 12h22
• Passage des coureurs : 14h02

Bref, entre 11h et 15h, plus aucune circulation n'était possible dans le coin et pas question de faire la sieste, si vous étiez un peu proche de la RN198, avec le boucan des cars, voitures et hauts-parleurs de la caravane. Mais, bon, comme c'était la seconde fois que je voyais passer le Tour (la première fois dans les Alpes, j'avais 14 ans, je m'étais juré que je ne recommencerai jamais !), j'avais fait mauvaise fortune, bon coeur, d'autant plus qu'avec un genou hors-circuit en ce moment la randonnée active m'est interdite, et j'avais même envisagé de faire quelques photos ou vidéos de l'évènement...

Pour mémoire, cette première étape consistait en un parcours Porto-Vecchio - Bastia via la RN198, agrémentée au départ d'une boucle Bonifacio - Figari et d'un deuxième passage à Porto-Vecchio, avec une distance de 213km sur un parcours quasi-plat à l'exception d'une côte de 4ème catégorie (celle de Sotta !). Pour mémoire aussi, il y eut une échappée de cinq coureurs vers le début de l'étape (évidemment, je les ai ratés dans Sainte-Lucie où je n'ai pris que le peloton en photo) et une arrivée, mouvementée, gagnée au sprint par un Allemand, Marcel Kittel...

La situation :

Le carrefour de Sainte-Lucie avec le feu tricolore (depuis 2010) sur la RN198

Avec Google Maps et Street View, cela donne :

N'hésitez pas à en profiter pour visiter le village avec Street View : la route de Pinarellu vers la mer à gauche, la Poste 30m plus loin à droite (fermée pour cause des inondations de mars dernier) et la résidence Piniolo derrière la Poste qu'on arrive à deviner depuis la route...

L'attente :

Le passage du peloton :

Les voitures suiveuses :

La voiture balai :

Dispersion de la foule du village :

Pas si simple que cela de prendre des photos et, surtout, des vidéos du peloton, tant il est écarté sur la largeur de la route et passe près des spectateurs, au point de les frôler. Quelques secondes de ce manège m'ont suffi pour battre en retraite et laisser photographes professionnels et caméramen TV officier (depuis leurs voitures et motos !)...