Grande boucle sauvage du massif de Popolasca par Vetta di Muru (Olivier HESPEL)
Par PhE le jeudi 25 avril 2013, 10:05 - Ravinisme - Lien permanent
Enfin un article qui n'est pas de mon cru !
Pour diversifier les articles du Blog, rien de tel que des auteurs externes décrivant des parcours que je ne connais pas et qui ne sont pas dans les topos... C'est bien le cas cette fois-ci avec un article d'Olivier, randonneur insulaire plus qu'expérimenté puisqu'installé en Corse depuis une dizaine d'années. C'est aussi quelqu'un aimant sortir des sentiers battus et vous ne serez pas déçus par le raid en boucle dans le Popolasca qu'il nous raconte et qu'il a conçu grâce à la compilation d'informations de randonneurs pour l'aller et de ouï-dires pour le retour !
Pour vous donner une idée de l'itinéraire emprunté, rien de tel que la consultation de la carte sur la gauche de la page avec l'itinéraire de cette boucle de deux jours sur les crêtes et ravins de Popolasca et Rundinaia.
Journée magnifique et promise à la chaleur. Point de départ, point 701 sur la D118 avant Castiglione.
Objectif immédiat, rejoindre la chapelle San Salvador. Petit sentier qui y mène en passant par le col (Bocca a l’Aghjale) et en rejoignant la piste provenant de Croce d’Arbitru. De là, on part plein Ouest pour suivre tant bien que mal en s’appuyant sur des sentiers plus ou moins dégagés la crête de Tornatoghju. Premier micro incident, notre berger de Cervione qui accompagnait Francé s’est tordu bêtement un genou déjà fragile à quelques mètres de la chapelle (Remarque : il vaut mieux que ce soit tout de suite). Pas grave, il fait demi-tour et se fera ramener par un ami. On continue.
Alors que le terrain plus sec se dégage des arbousiers et des oxycèdres denses en montant, vers 1250m, sur une trace plus nette on bascule au sud de la crête. Attention à la chaleur ! Prévoir beaucoup d’eau pour les bons consommateurs comme moi depuis le départ surtout avec un sac un peu lourd. Pas de vraie source jusqu’à la grotte de Scaffa et la prochaine rivière un peu alimentée n’est pas pour tout de suite. Prévoir des pailles sinon, pour les quelques gouttes à gouttes que l’on croise. Ça peut aider.
En poursuivant en courbe de niveau, on arrive à l’aplomb d’un large vallon (Latinu) et la ligne de cairns que l’on a suivie depuis peu nous invite à descendre vers un plateau avec un arbre seul et des traces d’enclos et bergeries.
Surtout pas ! A contrario, on bifurque à droite toute vers les barres au-dessus et, en cherchant, on peut trouver quelques cairns épars. Même si on ne les trouve pas le but reste le même, gagner en altitude comme on peut en restant rive droite montante (RG) du vallon pour traverser ce qui reste du ruisseau vers 1350 et filer sur des dalles et une raide montée vers le point 1542.
De là, plusieurs options sont possibles, je suppose : n’empêche que nous avons opté pour la montée de la dorsale en contournant à droite l’aiguille remarquable qui se trouve au-dessus. Celle-ci franchie, le doute commençant à s’installer, ô suprême miracle, un couloir étroit presque totalement ombragé main gauche s’offre à nous. Son aspect initial est suffisamment peu reluisant pour qu’on s’y engage avec hésitation. Ce serait mal connaître notre cher Félicé, polynésien de l’étape, qui en a vu d’autres. Bille en tête il fonce dedans ; Francé et moi, on décide de suivre. Et on a bien fait. Certes raide, ce couloir est un bonheur de fraîcheur et nous amène, comme un passage digne du Mordor, dans le bon prolongement de notre course. Nous y arrivons même à capter un peu d’eau dans une fissure avec un peu de patience. Extase, car Félicé et moi avons presque déjà vidé nos deux litres respectifs !
On continue en courbe de niveau malaisée, sans aucun cairn pour nous orienter depuis le coude effectué à l’aplomb du vallon de Latinu. Prochaine étape, se placer dans le long et peu engageant couloir qui mène à Bocca Chjassone. Ceci effectué sans trop de mal et par de multiples solutions, y’a plus ka. Au fur et à mesure de cette montée éprouvante, on a l’impression que les différentes aiguilles de part et d’autre vont finir par boucher le talweg de leur masse démente. Un passage un peu physique et / ou technique nous donne du fil à retordre et le coude du couloir à l’horizon ne présage rien de rassurant.
Fausse alerte, le couloir se prolonge sans problème vers la gauche et commence à s’élargir pour se rendre, au bout d’une bonne suée, sur un plateau pentu, mais large, entouré des dernières crêtes avant le col.
Après un dernier « coup de cul » qui semble interminable (pour moi en tout cas) d’une centaine de mètres de dénivelé, nous voilà rendus tous les trois sur le col. Bon… C’est tout simplement fabuleux.
Déjeuner de roi, surtout pour le cadre mais pas seulement (non, mais !), une micro méditation sur le lieu qui nous entoure et on repart toujours plein Ouest. On suit les passages les plus évidents vers une brèche côté Nord en se faufilant à travers quelques aulnes (ben voyons, on aurait tort d’y échapper). On arrive après une petite demi-heure, en auscultant les passages éventuels vers le sommet du Turone qui nous domine à gauche, au-dessus de Bocca Scaffa. Mais rien de faisable a priori. Je saurai plus tard que ce sommet si charismatique ne se fait facilement que sur sa face Sud en contournant son flanc.
Après s’être un peu cassé les genoux sur de la pierraille et des fruticées naines, on se rend à la grotte mythique de Scaffa pour profiter de son ombre et de son architecture pittoresque.
On repart dans le large vallon de la crête du Traunatu sans oublier de prendre de l’eau au passage. Les traces dégagées sont nombreuses mais la montée, après les efforts de la matinée, et le sac chargé commencent à peser durement sur les jointures. Les traces convergent en véritable sentier avec des cairns nombreux depuis la grotte (normal, c’est l’autoroute par rapport à ce que l’on vient de faire).
Arrivés complètement cuits aux environs de la crête et un quart d’heure de pause, on repart. Notre Francé national qui nous a explosés toute la journée prend trop d’avance par rapport à l’itinéraire. Il ne connaît pas le passage direct vers les cabanes de Vetta di Muru qui évite le sommet de la Cima éponyme. Je l’interpelle et, en cherchant un peu parmi les cols évidents, on voit deux gros cairns qui signalent le départ (aux environs des 2000). C’est parti pour 250m de descente raide et rocailleuse dans un couloir large mais sale. Il presque 17h et on est parti à 8h30. On est largement dans le timing, mais il nous tarde d’arriver. Des cairns nous orientent jusqu’à épouser le flanc gauche de la paroi et prendre un passage sous un pont naturel en laissant de côté le talweg vaquer à ses occupations sur la droite (vers 1750m). Nous franchissons une brèche et basculons vers le pierrier qui domine les cabanes qui sont tellement intégrées au décor qu’il faut une analyse oculaire minutieuse pour les distinguer. Après quelques lacets pénibles, nous voilà rendus entre la fontaine célèbre et miraculeuse en corniche à notre droite et les cabanes main gauche.
Ambiance incroyable et surréaliste, comme si on avait franchi une Stargate, et que d’émotions mêlées de soulagement et d’émerveillement.
Après une douche spartiate dans le jet glacé qui sort directement de la roche, on bivouaque tranquillou, non sans se faire plaisir avec un dîner aux relents fort peu diététiques mais extatiques.
Grosse chaleur ce week-end, à 2h du matin, sous la lumière de la lune, la température était encore de vingt degrés. Encore une fois, trois litres d’eau m’auraient semblé utiles pour cette journée de fournaise à son départ jusqu’au col.
En tout cas, excellente nuit sous le toit en voûte d’une des cabanes qui m’ont semblé bien proprelettes et a priori exemptes de punaises et autres douceurs.
Le lendemain c’est reparti pour le retour qui, restant dans l’ambiance de la veille, ne se fera pas par des sentiers battus (hors mouflons et vaches) et qui vaut à lui seul un motif de randonnée largement suffisant.
Direction le sud et la rivière de Vetta di Muru. Il faut remonter brièvement un peu vers le retour mais, dès que l’on peut, on suit des cairns partant vers la droite et qui, bon an, mal an, sur un terrain un peu difficile nous amènent vers l’aulnaie sous Bocca Meria. A peine la trace un peu entamée vers son centre, il faut songer non pas à la poursuivre mais obliquer à gauche vers le col plein Est. On longe alors en rive gauche de montée (RD), sans trop de problème en évitant les aulnes, en croisant quelques mouflons (ben tiens) et en franchissant un premier col qui nous servira de point de départ vers le retour.
En une demi-heure, nous effectuons notre parenthèse Cima di Mori par un premier col à gauche et des chemins de traverse forts sympathiques et revenons guillerets. Doit même pas être 9h. Ça va.
On décide alors de plonger dans ce couloir aperçu grâce aux photos satellites pour vérifier si mon a priori (appuyé par quelques on-dits quand même) favorable était justifié. Il est véritablement immense mais très bien dégagé et j’entrevoie au fond sur son coude la fameuse brèche que j’avais espéré lors de mon examen du parcours.
Après une descente longue mais facile dans ce couloir immense (ski de rando !!!, encore faut-il pouvoir s’y rendre et en sortir) et dit bonjour aux vaches et pris de la flotte (cool !), un sentier se dessine sur la gauche alors que le vallon forme un coude net et se rend pile poil vers la brèche qu’on aurait dit taillée pour. Là, messieurs dames, je peux vous dire que ce lieu a de l’histoire, c’est sûr.
Retour aux cairns, nous descendons dans une pente désagréable vers la pinède et sa vallée imposante. Dès que nous pouvons, nous longeons vers la gauche et on y retrouvons un sentier cairné à l’orée de la forêt qui se rend sans trop monter vers le col de la Punta Curnaccia.
J’ai omis de dire, bien sûr, que le spectacle depuis le départ du jour est sensationnel de beauté et de sauvagerie. Voilà, c’est fait.
Prochaine étape, le plateau d’Alsatu et l’assurance que nous aurons réellement réussi mon défi.
Plusieurs possibilités : la plus simple, une bonne descente bien raide dans la pinède et une remontée tout aussi hard par un couloir évident et cairné. Celle adoptée pour deux d’entre nous, suivre des jolies corniches à gauche, mais, hélas, pas loin du plateau, par sécurité, elle n’évite pas un détour par une descente pénible et la fameuse montée.
Mais nous y voilà en comptant une bonne demi-heure entre les deux cols.
Immense et magnifique plateau couvert de genêts bas mais piquants, de genévriers nains et de pousses de larici (la routine quoi). Plus qu’à descendre gentiment plein Est (logique) et profiter de l’heure du repas, comme j’avais espéré, pour se la jouer en face de la fabuleuse arche d’Alsatu, non sans préalablement avoir chassé quelques vaches autochtones de l’ombre qui nous était réservée (normal !).
Bah voilà, retour classique avec descente du plateau pour rejoindre le « sentier-nationale » qui mène gentiment (enfin pas si gentiment que ça, si on connaît pas...) vers les fontaines de Paduli et le village de Castiglione.
Petite baignade rafraîchissante sur le Terrivolu et dernier tronçon sur la route goudronnée jusqu’aux voitures qui est passé vite, ma foi. Arrivée 16h alors que le départ était à 8h.
Bilan : rando absolument magnifique, riche mais physique le premier jour. Compter au moins 7 à 8h par jour, sans doute moins pour le retour quand même pour des marcheurs corrects.
Munissez-vous d’un bon sens de l’orientation, de bons renseignements (comme ceux de votre serviteur,) et le mieux, comme moi, d’un GPS IGN sans lequel je n’aurais jamais osé faire cette boucle des rois.
Pour terminer, rappel de l'itinéraire emprunté avec la carte consultable sur la gauche de la page, et remerciements à Olivier pour toutes ces informations sur ce superbe et original itinéraire...
Commentaires
@cima :
Et bien, avec ce commentaire sur le Blog, je comprends mieux votre même commentaire sur le Site qui me paraissait un peu mystérieux !
Vos propos portent sur la différence que vous faites entre deux sites naturels montagneux, le massif (ou les aiguilles) de Popolasca et le massif (ou les aiguilles) de Castiglione et vous indiquez que Cima a I Morri fait partie du massif de Castiglione.
Je suis entièrement d'accord avec vous et il est exact que beaucoup de topos, dont les miens, appellent Popolasca la région complète correspondant à la somme des deux massifs.
Deux explications possibles à cet état de fait :
En final, même si on peut être d'accord avec vous sur cette distinction en deux massifs de même niveau et non en deux massifs avec l'un inclus dans l'autre, convenez que ce n'est pas très significatif pour les randonneurs et qu'il est impossible de modifier les topos déjà parus pour tenir compte de votre remarque.
Pour ma part, j'essaierai de m'en souvenir dans mes futures publications sur cette région !
Bonjour, super site et superbe randonnée!
Petite précision qui a toute son importance! La randonnée effectuée ne vous mène pas au massif de Popolasca comme le titre le laisse penser. Il s'agit bel et bien du massif de Castiglione comprenant les aiguilles de Rundinaia mais aussi la grotte de la Scaffa et le point culminant "Cima a i mori". Il serait donc opportun de modifier le titre de la randonnée et rendre à cette petite commune ce qui lui appartient.
Enfin, pour ceux qui serait intéressés par la découverte des aiguilles de popolasca, il convient de partir du village du même nom... logique!
Bonne randonnée à tous et n'hésitez pas mettre à jour vos informations. Merci d'avance
@ghjilo :
- En ce qui concerne le tracé et le cairnage, le mieux est de lire en détail l'article où Olivier indique les passages cairnés (chapelle San Salvador, crête de Tornatoghju, Chjassone - Scaffa - Cima a I Mori, cairns vers Vetta di Muru direct, retour vers Castiglione depuis la cabane d'Alsatu). Toute la partie Sud-Ouest de la boucle semble quasiment non cairnée...
De toute évidence, il vaut mieux compter sur la carte, l'altimètre et le GPS pour les parties les plus sauvages du parcours ! ;-)
- Estimation personnelle (sans doute sous-estimée) des caractéristiques du parcours :
=> Distance sur le terrain : 17km
=> Altitudes entre 700 et 2180m
=> D+ : 2600m
=> D- : 2580m (boucle point 701 sur la D118 à Castiglione)
Une estimation du nombre de km ainsi que du temps du parcours?
Merci de la réponse rapide. Le tracé ( boucle et non la voie normale ) est il cairné? Facilement repérable?
@Ghjilo :
Après consultation d'Olivier, il s'avère qu'un problème avec son GPS l'a empêché de récupérer cette trace. :evil:
Il faudra donc vous contenter de la trace estimée portée sur la carte associée à cet article ! :-(
@Ghjilo :
"Auriez vous la trace GPS de cette boucle?"
Je ne l'ai pas personnellement mais Olivier peut peut-être la fournir s'il lit votre commentaire... ;-)
Bonjour,
Superbe topo et belle photos!
Auriez vous la trace GPS de cette boucle?
Effectivement, comme le supposait Sylvain dans un de ces commentaires antérieurs, la partie Sud de l'itinéraire d'Olivier entre Cima a i Mori et l'arche d'Alzatu était déjà indiquée dans un guide IGN de 2001 (Haute-Corse, l'arche d'Alsato) par Charles Pujos. Comme d'habitude, ce parcours est présenté dans un encart du type "Pour en faire plus" et est décrit en deux lignes... Ce n'est donc qu'une invitation à y aller mais cela n'empêche pas une préparation du type de celle qu'a effectuée Olivier ! 8-)
Philippe a raison, peu importe la marque du GPS pourvu qu'il ait le fond de carte IGN ce qui rend les choses bc plus claires.
@François :
Je suppose que par GPS IGN Olivier voulait signifier GPS avec fond de carte IGN ? Il nous le dira sans doute lui-même...
Pas de nouvelles de l'avancement des travaux du sentier de Maghine, malgré un message envoyé récemment à Dumé sur ce sujet. Peut-être a-t-il un peu de monde à Puscaghja en ce moment ?
Olivier y est d'ailleurs passé la semaine dernière (à Puscaghja) pour faire la crête Caprunale - Astenica avant son raid des deux vires. Les nouvelles (et photos) qu'il m'a envoyées m'ont fait comprendre qu'ils avaient fait un 1er bivouac (avec la pluie) dans la montée de Tana di l'Orsu au col que j'ai appelé col 1150m, puis un 2ème aux bergeries de Scaffone avant la descente par l'Andadonna. A priori, tout s'est bien passé et j'espère qu'il pourra nous raconter cela prochainement sur le Blog ! 8-)
Fabuleux, cela me rappelle notre trek d'il y a quelques années, où nous avions passé la nuit à Vetta di Muro, dans une de ces cabanes de curistes si particulières; je ne pense pas que depuis, des hordes de touristes s'y soient bousculées.
Pourquoi faut-il un gps IGN? Un bon vieux garmin (avec une carte IGN, bien sûr) ne pourrait-il faire l'affaire?
Des nouvelles du raid Andade a u ponte, et Andadonna?
En tous cas, bravo, cela met l'eau à la bouche: quand pourrons-nous user nos vieux genoux par là-bas, Philippe?
Salut @Victor :
Content que cela t'ai plu !
Notre ami Olivier, organisateur de ce raid et auteur du texte et des images de l'article va venir dans ton coin la semaine prochaine, en Filosorma plus exactement, pour tenter de réaliser le parcours des deux vires secrètes de Scaffone, Andade a u Ponte et Andadonna. Pour corser l'itinéraire, il a décidé de le faire dans le sens inverse du sens que l'on avait pratiqué l'année dernière, en commençant par remonter Tana di l'Orsu et en terminant par l'Andadonna en descente depuis les bergeries de Scaffone... ;:-(
On ne peut que lui souhaiter bonne chance et bonne météo ! 8-)
Salut a tous.
Très bon récit qui s'incruste parfaitement dans le site.
Amicalement.
Victor
Salut @Sylvain :
Oui, c'est un superbe itinéraire proposé et réalisé par Olivier ! :-)
Il faudrait vraiment que je prenne le temps de refaire un tour dans cette région que je n'ai pas fréquentée depuis longtemps... :-(
Bonjour Philippe et Olivier !
En effet, voilà une boucle originale bien dans l'esprit du site, (très) loin des sentiers battus, au cœur d'un massif grandiose, sauvage et injustement délaissé par les randonneurs - l'absence de vrais sentiers, à l'exception de "l'autoroute" montant à la Grotte de Scaffa depuis Castiglione, expliquant sans doute le faible niveau de fréquentation !
En dehors de "l'autoroute" et de la montée par Bradani, j'ignorais, jusqu'à aujourd'hui, qu'un autre itinéraire était possible pour atteindre le Col de Scaffa... Sportif, à en juger par les photos, et rendu encore plus pénible par la quasi-absence d'ombre et donc la chaleur ! Le retour, depuis le sommet de la Cima a i Mori, me paraît presque plus direct que par la Grotte de Scaffa ; il est évoqué, je crois, dans certains guides (d'Alain Gauthier et/ou de Charles Pujos), mais le tracé en pointillés sur leur carte peut (pouvait...) légitimement faire hésiter à s'y engager !
En tout cas, bravo et merci pour cet article complet, et pour l'endurance et le goût de l'exploration des trois valeureux randonneurs rentrés sains et saufs à Castiglione !
Sylvain