Randonnées caroliniennes (Caroline PAULIAN)
Par PhE le samedi 20 mars 2010, 13:10 - Randonnée + - Lien permanent
Quelle chance cette fois-ci : vous allez échapper à ma prose habituelle pour en lire une nouvelle, celle de Caroline Paulian qui m'a fait le plaisir de m'envoyer plusieurs compte-rendus de quelques-unes de ses dernières randonnées corses. Pas si nouvelle que cela d'ailleurs, puisque Caro est une habituée du Blog sur lequel elle a laissé un nombre impressionnant de commentaires ! Elle est d'ailleurs devenue depuis quelques années une des protagonistes des "virées" Corse sauvage sur le terrain avec ses participations en juillet 2007, 2008 et 2009 : elle a d'ailleurs déjà rédigé le compte-rendu de l'étape du Migliarellu dans ce dernier article.
Dans ce nouvel article, Caroline va donc nous raconter quatre périples qu'elle a réalisés en 2009 et 2010, accompagnée ou en solo et en dehors de la saison estivale. Ce ne sont pas des parcours que l'on trouve dans les topos corses pour tous, mais plutôt des itinéraires haut de gamme relevés dans le guide Fabrikant et où l'on ne risque pas de rencontrer grand monde, même en période touristique :
1°) J’irai dormir à Puscaghia (02/2010) :
Après nous être rendus à Puscaghia à pied et en VTT, il nous fallait expérimenter une autre approche, en raquettes, pour ce dernier week-end de Janvier 2010, une courte escapade de deux jours.
Arrivés le samedi main à Calvi, sous des trombes d’eau, nous optons pour la solution la plus sécurisante, la piste de Serriera, car nous ne connaissons ni l’état d’enneigement, ni la météo. Nous laissons la voiture au village, montons au col au bout de 2 h 15. Le temps est très menaçant ; au col de Verghjolu, la neige n’est présente que sur les côtés.
Nous déjeunons au pont de Verghe et continuons notre route tranquillement. Nous arrivons sans problème au refuge vers les 16 h, sans jamais avoir chaussé les raquettes. Nous avons largement le temps de nous installer, d’allumer le feu pour faire monter la température de la pièce et de prendre des photos de somptueux couchers de soleil (presque aussi beau qu’au bivouac sous le Tafunato - photos perdues !! J’ai formaté ma carte mémoire en pensant, à tort, avoir transféré les photos sur l’ordinateur).
En hiver, juste au-dessus de Puscaghja : depuis Bocca di Caprunale
Alors que nous mangeons tôt et que nous nous croyons seuls au monde, nous entendons frapper à la porte du refuge. Il fait nuit depuis longtemps et nous voyons trois jeunes personnes rentrer à la frontale. Ils sont partis tard et viennent de Cuccavera par une descente plutôt hasardeuse. Deux d’entre eux sont des accompagnateurs de moyenne montagne et c’est amusant de les entendre nous raconter les comportements de certains Géheristes qu’ils encadrent. Soirée plaisante, dodo tôt, sans même avoir froid dans le sac de couchage (il faut dire que j’ai multiplié les couches !)
Nous choisissons une autre route pour le retour le lendemain, par la variante de Bocca di Felce, trajet qui nous avait séduits au printemps 2008 (?), mais que nous ne sommes pas certains de retrouver en hiver avec la neige.
Arrivés à la hauteur de la maison ruinée de San Léonardo, nous quittons la piste. Au niveau de la ruine, une sente apparaît assez clairement, parsemée de quelques cairns. Elle est a priori pratiquée par de nombreux mouflons, à en juger par les crottes fraîches, telles les cailloux du petit Poucet. Nous ne tardons pas à les apercevoir, à moins de 150 m : c’est la première fois que j’en vois d’aussi près. Nous sommes au niveau d’un replat clairement indiqué sur IGN (954 m).
A partir de là, la sente disparaît, plus aucun cairn... Nous nous fions alors à la boussole pour progresser, direction Sud-Sud-Ouest. La progression est plus lente car le terrain est plus chaotique ; nous apercevons des barres rocheuses. Nous perdons du temps pour trouver la meilleure façon de les passer (en les contournant par la gauche). L’obstacle passé, le col est visible. Nous sommes au point coté 1159, où se dresse l’imposant mur long de plusieurs centaines de mètres. Les cairns sont présents sur ce nouveau versant. Une traversée quasi horizontale pour arriver au point côté 1130, puis une autre sur le versant sud… Au bout de celui-ci on voit un goulet d’étranglement et le plateau herbeux qui correspondent au raide couloir descendant de Bocca Felce. Après quelques hésitations pour trouver le bon passage, nous sommes enfin dans le couloir, reste à le remonter sur près de 100 mètres. C’est très raide, nous sommes essoufflés mais super contents d’arriver à Bocca di Felce par ce chemin si peu emprunté.
Au col, la neige est profonde et nous chaussons, enfin, nos raquettes pour regagner Bocca di Saltu et la route départementale. Le stop un froid dimanche d’hiver n’a pas du tout fonctionné. Arrivés tant bien que mal à Evisa, nous avons fini par appeler Félix à Ota car nous savions qu’il faisait taxi. A vive à allure, il nous a ramenés à Serriera où nous avons récupéré la voiture. Restait à aller jusqu’à Ajaccio où nous attendait le bateau … OUF !
NDLR : Par suite d'un incident technique avec son appareil photo, Caroline ne pouvait illustrer son texte : les photos ci-dessus sont donc d'origines diverses et ont été prises à d'autres dates que cette randonnée datant de février 2010 (c'est évident, mais il vaut mieux le rappeler).
Les tracés correspondant aux itinéraires des deux journées de randonnée de Caroline (et de Victor) vous sont précisés sur la carte jointe à gauche et les détails particuliers relatif au parcours Maison forestière de San Leonardo - Bocca di Felce sur la carte à droite...
2°) Boucle à la journée autour de Calacuccia via les bergeries de Ciaretta (04/2009) :
Cela faisait longtemps que je souhaitais trouver une alternative autre que le Mare a Mare pour franchir la ligne de partage Niolu-Tavignanu. Je savais que l‘on pouvait monter au sommet du Pinerole à partir du barrage de Calacuccia, mais le récit trouvé ici semblait signifier que c’était loin d’être une partie de plaisir. En même temps le circuit était proposé dans Fabrikant (n° 150) comme très facile. J’allais essayer, si je ne trouvais pas je ferais demi-tour : randonnant seule je ne voulais pas prendre de risques.
Je laisse ma voiture un peu avant le barrage, à hauteur de la passerelle (633). Une fois celle-ci franchie, il n’y a hélas aucune trace, mais une végétation basse et hostile. Je sais simplement qu’il me faut prendre de la hauteur direction Sud-Est pour gagner le vallon du Pruniccio. J’ai perdu du temps à essayer de suivre des chemins que je voyais apparaître puis disparaître 200 m plus loin. Une fois engagée dans le vallon, au bout d’une bonne heure (vraiment la partie la plus ch…), le chemin apparaît plus nettement mais se perd de nouveau. Je dois parfois faire demi tour. J’arrive enfin au ruisseau qu’il me faut traverser.
A partir de là, les choses s’arrangent nettement et des cairns apparaissent régulièrement. Le moral regonflé, je grimpe rapidement en lacets au travers de cette forêt de pins. Je ne vois pas la bergerie ruinée de Funtana Rossa et sa source (qui doivent être plus à droite, si on en juge par la carte), mais, bientôt, j’aperçois la petite bergerie de Ciaretta qui me tend les bras. Je m’y arrête longuement et reprend des forces.
Le sommet de Pinerole est bien visible et ne semble pas très loin (400 m de dénivelé supplémentaire environ). Je suis tentée d’y monter, mais je ne sais pas combien d’heures me prendra le tour pour redescendre sur Calacuccia par le Mare a Mare. Par prudence, je renonce et poursuis le sentier, direction Sud-Sud-Ouest, nouvellement baptisé sentier Ile-Rousse - Corte sur IGN. Pour un chemin "officiel", l’orientation est limite. Il y a quelques cairns, mais pas de balisage de couleur. Je suis sur une crête parsemée de rochers aux formes étranges et arrondies, c’est assez spécial, peut-être ne suis-je pas sur le bon sentier mais juste à côté ? Un peu avant la bergerie de la Borba que je suis censée rencontrer (ou que j’ai rencontrée : voir photo), je décide de quitter la crête pour plonger vers l’Est et retomber sur la piste qui, elle, me donnera des points de repères plus fiables. Je retrouve la piste au point coté 1572, à l’embranchement des chemins pour Conia (piste de gauche) et Melo (piste de droite).
Le chemin du retour s’annonce long… J’ai atteint le but que je m’étais fixée, trouver le chemin pour pouvoir faire une boucle à la journée, et je ne suis donc plus guère motivée pour marcher. Au premier 4x4 venu, je me laisse gagner par la flemme…
- Vous allez où comme ça (faut dire qu’une fille seule en avril à cet endroit, ça ne court pas les pistes) ?
- Je redescends sur Calacuccia
- Vous voulez qu’on vous y emmène ?
- Je veux bien…
Trop fainéante, cette Caroline vraiment…,Je n'ai pas tout perdu, car j’ai déniché une autre idée de rando… Le conducteur et sa femme sont les propriétaires de la Bergerie de Padule et m’expliquent qu’ils y montent par un sentier que je ne connais pas, à partir du col d’Ominanda sur la route Corte-Castirla (un rapide examen sur Géoportail me confirme l’existence de ce sentier, semble-t-il assez net). Moi qui voulais explorer le secteur de la forêt de Forca et dénicher son abri forestier me voilà ravie. Suite au prochain numéro !
Cette boucle a été réalisée fin avril 2009. Malheureusement je n’ai plus en mémoire les temps de parcours et la fin a été faite en voiture. Je pense que cela donne une journée de marche, soit au moins 7 à 8 h. On peut imaginer une boucle sur 2 jours en passant à Conia et en dormant à la maison forestière de Melo.
NDLR : Cette fois-ci, les photos ci-dessus sont bien celles de Caroline et aucune autre photo n'a été rajoutée.
Le tracé correspondant à cette boucle réalisée en solo par Caroline est reporté sur la carte jointe à droite de cet article...
3°) Bergeries d'I Pozzi et I Castelli (05/2009) :
Cet itinéraire a été réalisé en avril 2009 avec un ami. Il est décrit dans Fabrikant (n° 160) et offre un itinéraire original dans le secteur Corte-Restonica. Nous avions prévu au départ de faire une boucle Pozzi - Castelli - plateau d’Alzu – Restonica, mais la neige rendait un passage délicat et nous nous sommes contentés d’un simple aller-retour.
Le départ s’effectue au pont de Tragone, en suivant le balisage orange qui conduit au plateau d’Alzu. Au bout de 5 à 10 minutes, quitter le sentier principal pour prendre un embranchement discret sur la gauche (rester attentif pour ne pas le louper). On monte ensuite en lacets dans une forêt de pins clairsemée (beaucoup de bois mort). Il faut rester en rive droite du ruisseau d’I Castelli pour atteindre la Combe des Pozzi vers 1700 m.
Le trajet est alors globalement horizontal et ascendant, barré à mi chemin par des ressauts que l’on évite en quittant le sentier principal pour les contourner par le Sud. Quand on se retrouve sur le sentier (cairné), la traversée se poursuit sans difficulté jusqu’aux bergeries, isolées dans une petite cuvette où la neige est encore présente.
On monte alors sans sentier direction Nord pour gagner la crête. La vue est dégagée sur le Campotile. Nous apercevons en contrebas à droite le refuge de la Sega, tandis qu’à droite d’impressionnante falaises se jettent dans le cirque d’I Castelli dans lequel nous sommes supposés descendre. Nous ne sommes pas allés jusqu’à la Punta di Castelli (plus loin sur cette crête), car nous cherchions le passage à gauche (échancrure entre deux gros rochers) qui permet de s’engager dans cet espèce d’immense amphithéâtre que l’on nomme cirque d’I Castelli. Fabrikant note qu’il s’agit d’un passage facile, mais, avec la neige, cela s’avérait très impressionnant. Il fallait passer une sorte de pont de neige avec des deux côtés le vide sur plusieurs centaines de mètres. Sans corde, j’avoue avoir eu peur et demandé à faire demi-tour.
Engagés dans l’amphithéâtre, il nous aurait fallu suivre le sentier en courbe de niveau (en pointillé sur IGN), direction générale Nord Est, pour atteindre le plateau d’Alzu. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois, en été. Le retour s’effectue par le même itinéraire.
Nous avons dû mettre environ 7 h (en prenant notre temps) pour réaliser cette randonnée que je conseille, car elle permet de visiter des endroits isolés mais accessibles.
NDLR : Encore des photos de Caroline pour illustrer la randonnée ci-dessus.
Le tracé correspondant à ce parcours est reporté sur la carte jointe à droite de cet article, avec en bleu le parcours réalisé en aller - retour et en rouge pointillé le parcours cible non réalisé qui aurait permis une boucle passant par le plateau d'Alzu...
4°) Le Vallon du Riviseccu et ses bergeries (10/2009) :
Cette randonnée a été réalisée par une magnifique journée d’automne. Il s’agit d’un aller-retour, mais l’on peut très bien imaginer de grimper le Rotondo par cette voie et d’aller dormir au sommet (ou à Pietra Piana). Nous nous étions fixés d’aller voir le petit lac du Pozzolo, sans être sûrs d’y parvenir, car les journées sont courtes en cette saison et l’itinéraire très long. Et puis, c’était sans compter mon penchant irrésistible pour les champignons, trouvés en quantité impressionnante, qui m’a valu de nombreux arrêts.
Le départ se fait au pont de Rivisecco (750 m) que l’on atteint par une courte piste depuis la D623. Le chemin est large, magnifique et, en une heure, on atteint les belles bergeries de Rivisecco (1.270 m), parfaitement entretenues. On s’y arrête longuement (les sanguins se ramassent à la pelle mon panier est vite plein).
Le sentier se poursuit sur la gauche au-delà des bergeries. Un quart d’heure plus tard, on traverse le ruisseau au niveau d’un jeune arbre dont le tronc est ceinturé de grillage orange (point de repère immanquable). Le sentier s’élève en rive droite du ruisseau et passe à proximité d’une belle cascade. L’itinéraire est évident et le chemin est de temps à autre cairné. Au bout d’une heure environ, nous atteignons les bergeries plus ou moins ruinées de Spiscie (cascade en corse : celle franchie précédemment je suppose).
Le sentier se fait moins net et s’élève plus fortement entre les blocs rocheux pour déboucher, au bout de ¾ h, dans une espèce de large plateau dénommé le Stazzo Vecchio. La cuvette est barrée par de hautes montagnes, prolongement du Rotondo, et par l’Aiguille Noire. Le lac du Pozzolo n’est pas encore visible : si l’on s’en réfère à Fabrikant, il est encore à 1 h 15 de marche.
Pour nous, il est temps de faire demi-tour. Quand nous regagnons la voiture, il fait presque nuit.
Belle journée dans ce site qui mériterait d’être davantage visité.
NDLR : Les photos ci-dessus sont aussi celles de Caroline et aucune autre photo n'a été rajoutée.
Le tracé correspondant à ce parcours en aller-retour par Caroline est reporté sur la carte jointe à droite de cet article...
Commentaires
@SQFP :
Merci pour ces infos donnant l'état actualisé de parcours insulaires ! C'est exactement pour cela que ce blog et le site Web ont été créés : donner l'opportunité aux pratiquants d'échanger des informations fraîches sur l'état des sentiers corses (quand il y en a !).
Je comprends que depuis 2009 le tracé du sentier Ile-Rousse - Corte s'est nettement amélioré. C'est une bonne nouvelle puisque ce sentier ne semblait pas exister dans certaines des parties tracées sur la carte IGN et que certains tronçons ont été mal indiqués sur la carte (dont ce sentier au départ le long de la Pruniccia).
Quant au nom du ruisseau alimentant cette vallée, il semble bien que ce soit "Pruniccia" plutôt que "Pruniccio" comme l'a indiqué Caro, même si ce n'est pas très clair sur la carte...
Juste pour signaler que le départ du sentier "Île Rousse-Corte" au sud de la passerelle de Corscia est (juin 2015) correctement cairné et suffisamment déblayé (par sa fréquentation ?) pour ne pas peiner ni se perdre. Bon, ne pas se fier à l'IGN pour sa partie la plus basse, puisque le "bon" sentier est celui qui longe la Pruniccia et ses vasques/cascades ombragées...
Je l'ai emprunté à la descente depuis Conia via Ciaretta, avec une légère variante "panoramique" par la crête Ciaretta-Agutu (sentier évident) puis, après descente sauvage mais facile (belle forêt de pins) WSW sous l'Agutu, halte à l'oriu de Cimone. D'où part plein sud une sente dénudée rattrapant le sentier Î R-Corte vers 1100m.
Secteur pas difficile du tout mais bien penser à l'eau au niveau des bergeries...
Bonjour,
Très joli blog avec de belles photos.
Sur ce site on peut en voir de jolies aussi :
http://www.trivago.fr/search.php?q=...
Il y en a consacrées à la Corse , mais pas seulement.
On y lit des récits de voyages aussi.
Bonne journée.
Arwen.
@caro :
Salut Caro,
Bonne chance pour votre séjour de Pâques.
De mon côté, après avoir terminé des travaux dans notre appartement de région parisienne, je serai de retour en Corse le 24 avril prochain pour la saison printemps/été/automne... 8-)
Bonjour à tous
Un grand merci Philippe d’avoir mis le compte rendu de mes randos en ligne ainsi que les cartes IGN qui leur correspondent. Des randos vraiment très faciles où seule l’orientation peut parfois poser problème. Il est vrai que le sentier Ile Rousse Corte mériterait d’être mieux balisé car il traverse des endroits vraiment intéressants. J’avais fait en Avril 2008 le départ à partir du pont génois d’Asco en direction des crêtes (via les Bergeries de Cabane) et à cet endroit le balisage était net, malheureusement j’avais renoncé à franchir la rivière, vraiment impressionnante en cette saison.
Oui j’ai des actions à la Corsica ferries ! D’ailleurs nous repartons vendredi soir pour un week end pascal de 3 jours. Au programme (si le ciel ne nous tombe pas sur la tête) rando de mise en jambe sur le sentier du littoral du cap corse, ensuite direction le Guisanni pour le san Parteo et le monte grosso. Ensuite je reste quelques jours supplémentaires pour explorer d’autres endroits.
A la prochaine
Salut Caro,
Les quelques leçons à tirer de tes randos ci-dessus :
Dis-moi si j'ai bien compris et si il n'y a pas autre chose à bien noter :!:
En ce qui concerne l'Ile-Rousse - Corte, ce n'est pas cet itinéraire qui va détourner les randonneurs du GR20 s'il est aussi mal tracé et entretenu...
Bravo, Caro, pour ces descriptions de balades, bien alléchantes, qu'on pourrait aussi intituler "la Corse des quatre saisons". En tous cas, elles impliquent de nombreuses traversées: as-tu pris un abonnement chez Corsica?
Merci aussi à Philippe d'avoir bâti les cartes correspondantes sur fond de Géoportail: bien utiles pour ceux qui seraient tentés de marcher sur les traces caroliniennes (et non carolingiennes!...).