La Corse racontée aux enfants (1ère partie : la petite enfance)
Par PhE le vendredi 06 mars 2009, 23:12 - General - Lien permanent
Il y a longtemps que l'idée me trottait par la tête de rédiger un article sur les vacances des enfants en Corse et les possibilités qui leur y étaient offertes !
Après tout, c'est par leur faute que nous avons atterri sur cette île en septembre 1983. A cette époque, notre premier né Laurent avait un an et demi, et Nicole était fraîchement enceinte de notre deuxième : pas question, donc, de nous payer une nouvelle campagne d'alpinisme comme celles que nous nous organisions chaque année depuis 1978 dans les Alpes ou les Pyrénées...
Nous ne connaissions rien à la Corse alors, mais nous avions vaguement l'idée que c'était un endroit où l'on pouvait aisément cumuler nos trois contraintes pour ces vacances : la proximité de la mer pour Nicole et Laurent, la proximité de la montagne pour moi et une météo sans incertitude pour tous !
Nous sommes donc partis vers cette destination le 3 septembre 1983 depuis Paris, avec voiture, poussette, parc pour enfant, tente/matériel de camping ultra-léger et équipement plage/randonnée, avec très peu d'informations sur le pays où nous allions, aucune idée des activités que nous pourrions y pratiquer et aucune préparation préalable.
Bien entendu, vous savez que cette région nous a plu puisque nous y sommes retournés tous les ans depuis et que nos séjours en dehors de l'île se sont faits très rares tant nous y avons trouvé la formule magique adaptée à nos besoins !
En particulier, nos première années de vacances nous ont convaincu que, malgré les complications qu'entraîne l'accompagnement de deux enfants, nous pouvions nous permettre la pratique EN FAMILLE de l'ensemble des activités que nous recherchions, escalade comprise, dans une nature beaucoup plus incroyablement diversifiée que nous le pensions et, surtout, sauvage à souhait avec de vastes et magnifiques régions montagneuses et littorales complètement à l'écart des flux touristiques habituels. C'est sûr qu'une semaine à Galeria s'avérait alors particulièrement dépaysante après nos semaines équivalentes à Chamonix en juillet/août !
Et surtout, cette île est idéale pour les enfants aimant passer des vacances un peu sportives, puisque l'un des rares coins bénis de la planète où l'on peut aller épier le mouflon dans une vallée montagneuse, déserte, le matin et pécher les oursins près d'une plage paradisiaque, et aussi déserte, l'après-midi... Voyez donc, à travers les exemples ci-dessous tirés de nos expériences insulaires, comment nous avons géré nos séjours avec "petits" enfants sur Kalliste :
- Le gîte avec les enfants
- Les activités littorales
- Les activités en montagne : la marche
- Les cibles aquatiques : lacs, rivières, pozzines
- Les cibles animales : la faune insulaire
- Les cibles culturelles : ponts, tours, préhistoire, bergeries
- Les cibles sportives : sommets et cîmes
- Les nuits en montagne
- L'escalade : réservée aux initié(e)s
Cet article est consacré à la "petite enfance", soit environ jusqu'à 10/11 ans, alors que l'article suivant relatera les mêmes informations mais pour la période de l'adolescence, soit de 11/12 à 18 ans...
Le gîte avec les enfants
Dans les années 1980, finances et improvisation nous empêchaient de songer à d'autres solutions que le camping comme moyen d'hébergement en "camp de base". Et c'est avec l'équipement habituel de camping de randonnée (tente bi-place utilisée pour 3, gamelles, gourdes, ...), que nous installions nos campements au hasard de nos pérégrinations en passant 3/4 nuits dans chaque camping qui nous convenait en bord de côte. L'idéal pour tout faire loger dans le coffre de la voiture (jamais de galerie, ni de remorque), mais confort sommaire : nous étions souvent regardés de travers par nos voisins à laisser notre progéniture de 1 à 3 ans séjourner dans des conditions aussi rustiques et spartiates !
Il faut dire que, parfois, cela faisait vraiment campement de gitans...
Vous aurez remarqué le passage de une tente (utilisée à trois) en 1983 à deux tentes, une pour les parents et une pour les enfants, en 1987 : agrandissement de la famille oblige !
Les activités littorales
Pas grand chose d'original à dire sur ce sujet, à part rappeler que la Corse possède TOUTES les possibilités d'activités nautiques sur ses côtes, y compris la possibilité d'y effectuer de superbes randonnées le long de côtes désertes, même si la période estivale n'est pas la plus propice pour cela, et qu'elle offre donc pour les enfants (et les parents !) tout ce qu'il faut pour se baigner et bronzer heureux...
En ce qui nous concerne, notre camp de base étant toujours situé le long de la côte, nous en avons largement fait profiter nos enfants (bains, plongée palmes/tuba, jeux de sable, jeux de dunes,...), même si nos nombreuses journées en montagne nous ont fait délaisser les activités nautiques les plus techniques (planche à voile, dériveur, ski nautique, ...) qu'ils ont peu pratiquées.
L'intérêt MAJEUR de la Corse étant effectivement que mer et montagne sont étroitement mêlées, nous en avons largement profité en réalisant le plus souvent nos balades le matin en montagne et en rentrant suffisamment tôt pour permettre aux enfants de se payer encore une tranche de plage et de bains avant la soirée. C'était d'ailleurs parfois le seul moyen de les emmener marcher alors qu'ils auraient voulu rester à la mer et souvent une bonne méthode pour les nettoyer au retour de randonnée ! Dans certaines régions comme Porto/Piana, on ne sait même plus très bien si on est à la mer ou à la montagne tant les paysages y sont inextricablement mélangés (rappelez-vous le canyoning du Dardu qui se termine DANS la mer).
Pour la petite enfance (jusqu'à l'âge de 10 ans environ), les activités de plage restent les plaisirs préférés des enfants et sur ce plan la Corse n'a rien à envier aux plages touristiques les plus connues du continent, avec une bonne sécurité pour les petits (plages surveillées, peu de vagues en général) et une météo sans égale en été. Originalités à signaler sur beaucoup de sites littoraux de la Corse : les embouchures des fleuves insulaires, avec des plages souvent constituées d'un cordon lagunaire permettant une alternance eau salée/eau douce et/ou eau chaude/eau froide, et les nombreux étangs de la côte Est, pas très intéressants pour la baignade mais offrant des cibles magiques de balade pour les enfants avec l'accès à une faune magnifique près des plages.
Les activités en montagne : la marche
Emmener les enfants petits en montagne est toujours considéré comme un calvaire et c'est ce qui nous avait conduits à organiser nos vacances sur l'île où nous supputions qu'il serait plus aisé d'organiser des balades alpines en sachant que le soir on serait à nouveau en bord de mer, et ce, en quelque endroit du littoral où l'on soit !
Mais le calvaire fut plus supportable que prévu avec nos gamins (chance ?), car ils s'avérèrent relativement dociles pour la marche qui reste tout de même le problème NUMBER ONE, nous obligeant, par là-même, à moins de portage que prévu (2 enfants à porter les premières années) : pourtant, malgré nos superbes sacs de portage achetés pour l'occasion, cela est resté l'obstacle principal à des randonnées d'envergure. Quand vous avez à porter les deux gamins simultanément, un dans le sac et l'autre sur les épaules, pour cause de grande fatigue des mômes en fin de balade, et que votre épouse porte le sac standard avec les affaires de montagne et la nourriture, cela calme instantanément les grandes ardeurs au dénivelé !
Avec ce système de portage, l'aptitude à la marche des enfants et un peu de persévérance, nous avons ainsi presque presque pu pratiquer un jour sur trois en montagne en emmenant notre progéniture avec nous, y compris avec Cécile à 15 mois : il faut dire que le portage en sac fait dormir les enfants et assure pas mal de tranquillité...
Autre problème : les bouderies... et leurs conséquences funestes sur les temps de parcours et la patience des parents...
Regardez ce que cela donne sur les photos suivantes :
Il y a aussi les arrêts imprévus et pas très courants dans les randonnées habituelles :
Mais, en fin de compte, on peut avoir de magnifiques résultats et des souvenirs bien plus merveilleux que les seuls souvenirs de plage !
En fait, le problème principal pour pouvoir faire marcher les enfants (sans trop avoir à les porter...) est de les "allécher" en leur faisant miroiter des objectifs pouvant les intéresser et compenser l'épreuve de la marche : une baignade en vasque, un lac de montagne, la faune de montagne, etc... sont des cibles qu'il est loisible de leur proposer AVANT de démarrer la balade si on veut avoir une chance qu'elle se déroule bien.
En voici quelques exemples dans les paragraphes qui suivent...
Les cibles aquatiques : lacs, rivières, pozzines
Avez-vous remarqué comme les enfants aiment à jeter des cailloux dans l'eau pour leurs premières activités nautiques, presqu'encore plus que les baignades elles-même ? Nous avions baptisé cela "les plafoux" dans les années 80, en relation avec le bruit dans l'eau et le terme employé par Laurent et Cécile pour qualifier cette activité... Et bien, ce fut la principale cible de motivation pour mener les deux zouaves en montagne lors de nos premières années de divagations, en choisissant des buts de balade menant à des rivières ou des lacs et en leur promettant le "plafou" à l'arrivée ! La baignade en lac d'altitude pour les tout-petits n'est en effet pas vraiment recommandée, même en été...
Avec l'âge, les plaisirs de la baignade en altitude, tant que l'eau était à une température convenable (au-dessus de 17-18 °C), ont repris le dessus et les "plafoux" ont été rapidement abandonnés pour profiter d'autres activités de lacs et de rivières qui mèneront plus tard à l'adolescence aux descentes de toboggans, sauts dans les vasques, puis canyoning.
Les cibles animales : la faune insulaire
En passant rapidement, un petit rappel pour les parents qui ne savent pas que les animaux sont des cibles incontournables pour les petits et peuvent aussi leur faire oublier les fatigues de la marche !
En Corse, il y a bien sûr les incontournables cochons (sangliers ?) que l'on trouve déjà sur les routes avant même d'arriver sur les sentiers de montagne (attention aux sacs contenant de la nourriture), les ânes, mulets et chevaux qui montent l'été en altitude (Ninu, Cuscione, ...), les vaches qui montent de moins en moins en alpage, les chèvres et moutons près des bergeries encore utilisées, les cervidés (rares ! vus surtout à Bavella), les rapaces (balbuzards, gypaètes, milans, ...) partout, les mouflons, etc... J'ai indiqué pour mémoire la dernière espèce, car il m'aura fallu attendre plus d'une quinzaine d'années avant d'en voir un, alors, pour les gamins...
Les cibles culturelles : ponts, tours, préhistoire, bergeries
Pour montrer que nous n'avons pas uniquement réservé notre temps de vacances à des activités physiques en Corse durant ces années lointaines où les enfants étaient petits, un petit détour par des activités culturelles que nous avons utilisées comme cibles pour détourner les gamins de la plage !
En voici quelques-unes que nous avons pratiquées : la visite des tours génoises, celle des ponts (génois aussi, le plus souvent), des bergeries (et oui, c'est de la culture et du patrimoine) et celles des sites pré-historiques et historiques que l'on trouve un peu partout sur l'île. Toutes ces activités para-culturelles offrent l'avantage de cumuler formation et éducation dans des sites naturels en général de toute beauté...
Les cibles sportives : sommets et cimes
En grandissant, tout de même, les cibles naturelles et sportives commencèrent à les intéresser et à leur suffire comme seuls objectifs : tout du moins pour Laurent, mais avec plus de difficultés pour Cécile, peut-être moins enthousiaste pour les merveilles géologiques de l'île que son frère.
Quand on a la chance de voir ses gamins pouvoir vous suivre sur les chemins insulaires les plus extravagants, la Corse devient un paradis pour une famille maritimo-montagnarde, puisqu'on peut tout y faire ensemble avec une variété de sites, de paysages et d'activités sans égale dans le Monde (du moins celui où je suis allé ! )... Voyez où cela les a menés, alors qu'ils avaient moins de 10 ans, en examinant la série de photos qui suit : les sommets du Cintu, de la Punta Minuta, de Cima a I Morri, du Capu Tafonatu, de la Paglia Orba, du Saltare, de Punta Velacu, de Punta Malanda, de Punta di u Furnellu... les ravins du Ladroncellu, de Spasimata, du Saltare, de Laoscella, de la Solitude... Tout cela peut se parcourir facilement pour peu que les enfants en question aient un minimum d'énergie et de volonté et qu'ils soient initiés aux rudiments de l'escalade rocheuse : Fontainebleau (Bleau !) est un terrain de jeu magique pour cette initiation à l'égard de petits parisiens.
Les nuits en montagne
L'un des plaisirs les plus intenses que peut seule procurer la montagne, c'est d'y passer la nuit ! Avec les deux possibilités traditionnelles, la nuit en refuge ou le bivouac...
- La nuit en refuge :
Comme nous nous étions aperçu que cette formule pouvait plaire aux enfants, nous l'avons expérimentée dès 1987 au refuge de Carozzu dans le Bonifatu avec un succès total qui nous a fait recommencer à Ciottulu di I Mori sous la Paglia Orba, à Petra Piana sous le Rotondu, à Paliri sous la Tafonata, etc... L'une de ces nuits en refuge nous y a fait rencontrer un groupe de chanteurs ajacciens qui nous a fait découvrir la paghjella selon une histoire que j'ai déjà racontée sur le site Corse sauvage
- Le bivouac :
Plus compliquée que l'expérience précédente, elle est encore plus féérique pour les gamins qui en reviennent toujours émerveillés si les conditions ont été bonnes. La formule la plus simple est disposer d'une tente : pour nous, il était peu pensable d'emporter deux tentes en plus du matériel habituel de randonnée et du surplus de nourriture. Nous avons donc préféré utiliser les abris procurés par les bergeries comme celles de Saltare, Scaffa, ... avec des soirées et des nuits divines !
L'escalade : réservée aux initié(e)s
Une des plus grandioses activités nature à pratiquer en Corse est évidemment l'escalade rocheuse que l'on peut essayer quasiment en tous les coins de l'île.
Évidemment, ce sport était pour nous une des raisons qui nous avaient fait choisir la Corse comme lieu de vacances, même si au départ nous ne mesurions pas à quel point les possibilités de grimpe étaient si nombreuses sur l'île et n'avions qu'une vague idée du caractère alpin de la région. Il se trouve que Laurent, pour cause de proximité Bleausarde, a été initié très tôt à ce sport (3 ans !) et l'a très vite apprécié. La Corse fut donc pour lui un terrain de jeu magnifique qui nous permit de l'initier à l'encordement et aux escalades de plusieurs longueurs sur des parcours variés et de toutes difficultés.
La Corse permet ainsi toutes les pratiques :
- Le bloc, comme à Bleau mais sur granite :
De nombreux parcours de blocs sont dorénavant possibles sur l'île, même si nous avons essentiellement pratiqué sur le premier site chronologiquement connu de Punta di Capineru près de Pianottoli-Caldarellu et sur des blocs en bord de plage comme à Bussaglia, Porto et Galeria. Nous ne les avons essayés avec les enfants que plus tard au cours de leur adolescence, car peu de voies dans ces blocs sont vraiment adaptés aux tout-petits - La falaise-école, sur granite ou calcaire :
Ce sont les voies sur des falaises de une à deux longueurs que l'on trouve partout en Corse en cherchant un peu ! Dans les années 1980, c'était simple car il n'y avait aucune falaise-école répertoriée et il fallait tout installer soi-même : repérage d'un site (rochers des Calanche de Piana, falaises de l'Ospédale ou du col de Bavella, ...), équipement de la voie par les parents avec ce que l'on appelle aujourd'hui une moulinette, escalade des enfants en moulinette avec assurage et surveillance par les parents. Dorénavant, c'est beaucoup plus simple car nombre de falaises ont été équipées école d'escalade sur l'île et vous n'avez plus à installer l'assurage. Se référer au Topo des Falaises de Corse sur le site Corse sauvage pour trouver les écoles d'escalade.
On peut y emmener les enfants même tout petits, car avec l'assurage en moulinette et un peu d'habitude il n'y a vraiment aucun risque !
- Les voies montagne, principalement en granite :
En Haute Corse principalement, rien de plus simple que de trouver des voies montagne dites d'aventure (sans équipement) suffisamment faciles pour y emmener un tout-petit et l'initier à l'escalade en cordée, au vide et aux manœuvres de corde ! Vous trouverez quelques exemples de ce que nous avons pu faire avec Laurent lorsqu'il avait entre 5 et 10 ans avec des escalades de niveau AD à l'Ospédale, à Bavella, Piana, Ascu, Carozzu et Paglia Orba/Tafonatu. Il nous avait semblé possible de les parcourir en toute sécurité avec un grimpeur au stade de l'enfance, débutant en manœuvres mais débrouillé en escalade pure, et nous n'y avons personnellement rencontré aucun incident. Une excellente manière de faire démarrer les gamins en escalade montagne avec un vrai plaisir débarrassé des contraintes météo ou neige que l'on trouve dans nos autres massifs alpins ou pyrénéens...
Il n'empêche que cela reste une activité nécessitant un encadrement vigilant et une expérience approfondie des parents dans le domaine de l'équipement et de l'assurage, sans oublier une bonne évaluation des difficultés des voies que l'on cherche à cibler... De même, apparaît-il bien conseillé de ne débuter ce genre d'initiation à l'escalade montagne encordée qu'avec des enfants déjà débrouillés en technique pure : il n'est pas facile d'expliquer des gestes techniques à accomplir à des gamins éloignés d'une trentaine de 30 m de vous au bout d'une corde, et pas nécessairement à bonne portée de voix !
- Conclusions
Si le fait de devoir emmener en vacances des enfants en bas âge a bien été un déclencheur de notre arrivée en Corse, les innombrables possibilités d'activité nature sur l'île et la découverte que les enfants, même petits, pouvaient quasiment toutes les pratiquer avec nous dans d'excellentes conditions ont certainement été parmi les éléments qui nous ont fait revenir chaque année dans cette région depuis plus de 25 ans... Le prochain article sur ce Blog sera consacré à la suite de celui-ci et, plus particulièrement, aux évolutions des activités insulaires de nos enfants dans la période de leur adolescence (11 - 18 ans).
Du côté de nos enfants, il ne m'est pas venu aux oreilles qu'ils aient pu regretter un seul de leurs nombreux séjours insulaires, même si cela a pu freiner leur découverte d'autres régions. Devenus adultes aujourd'hui, s'ils ne nous accompagnent plus depuis plusieurs années, ils ne peuvent délaisser longtemps la Corse sans chercher à y retourner régulièrement afin d'y retrouver leurs souvenirs de petite enfance.
Commentaires
Et bien, cela a recommencé : j'ai de nouveau retrouvé mes pollueurs/spammers favoris !
Et aussi bien dans les commentaires des articles que dans les commentaires des photos, même si, pour le moment, il n'y en a pas beaucoup... Le problème, c'est que je n'ai pas d'antispam pour les commentaires de photos...
C'est sûr que ce chapitre est destiné aux jeunes parents et que nous ne pouvons plus être classés dans cette catégorie...
Mais il est intéressant de faire connaître notre expérience de l'époque avec nos gamins qui démontre à l'évidence que la Corse facilite grandement les vacances sauvages aux jeunes parents : la proximité mer/montagne et la diversité des régions/paysages n'y sont pas pour rien !
Très alléchant pour de jeunes parents, ce chapitre! Du reste, quand on attend avec toutes les autres voitures l'embarquement sur le ferry de la Corsica, on voit que tu as dû faire des émules!
Pour ma part, les enfants que j'ai emmenés en Corse étaient déjà grands, c'était le côté randonnée qui les intéressait, et le fait de se retrouver en famille dans une ambiance particulière, moins "conventionnelle" qu'à la maison. Chacun pouvait faire ses petites confidences à l'autre.
Et les rencontres de mes trois nénettes et leurs copines avec les gardiens de refuge ou de gîte n'étaient pas triste non plus...
Salut Sophie !
Il est certain que nos itinéraires et activités en Corse, tels que Georges et toi les avez décrits sur le site Paglia Orba ont été très parallèles et qu'ils se sont situés dans la même veine, c'est-à-dire principalement en famille, au moins au démarrage...
C'est pour cela que j'avais envie de décrire ce que nous avions vécu avec les "petits" pour changer un peu des traditionnels compte-rendus de parcours de randonnées ou de descriptions d'itinéraires qui restent la base de ce site.
Amitiés !
Instructif et parfaitement complet, ton article sur les activités des enfants en Corse offre un panel de loisirs inépuisables. Nous avons découvert la Corse avec nos 3 enfants un peu plus tardivement que vous et nous avons pratiqué toutes les activités citées sauf l'escalade. Indéniablement, la Corse a favorisé le goût de la montagne chez nos enfants et ils y reviennent et la font découvrir à leur entourage avec passion.
Ton anecdote sur les "plafoux" me rappelle que les enfants grimpaient en construisant leurs cairns cela les amusait beaucoup et les stimulait pour atteindre les sommets...
Amicalement, Sophie.