Montée aux bergeries de Scaffone : la mystérieuse vire de l'Andadonna
Par PhE le mercredi 23 septembre 2009, 00:11 - Ravinisme - Lien permanent
Cela faisait deux ans que je cherchais dans le Filosorma le chemin de montée aux bergeries de Scaffone, depuis que nous les avions croisées dans ce versant du massif en juillet 2007 en cherchant le départ de "l'autre vire" du coin, l'Andade a u Ponte, qui traverse du versant Scaffone au versant Campu Razzinu vers le Capu Tafonatu. En vain, puisque, comme je l'appris ultérieurement, le chemin traditionnel de montée à ces bergeries par Bocca Rustali n'existe plus. Seule, une trace de chasseur subsiste encore pour monter depuis la piste de la prise d'eau de la Cavicchia et atteindre ces bergeries mythiques qui ne sont plus utilisées. J'en avais trouvé le départ en septembre 2008 au cours de multiples reconnaissances le long de la piste de la Cavicchia : le temps m'avait manqué alors pour monter plus haut que la première centaine de mètres de dénivelé que j'avais explorée ce jour-là...
Achille Sanroma, garde ONF à la Maison Forestière de Piriu, m'avait indiqué qu'il connaissait cet itinéraire et, comme nous cherchions à faire un parcours ensemble, s'était proposé pour m'accompagner là-haut. Nous en avons enfin trouvé l'occasion ce 10 septembre 2009, en profitant d'une journée de congé d'Achille et accompagnés d'un troisième larron, Eckard, de passage en Corse pour une dizaine de jours à Sainte-Lucie et miraculeusement ressuscité de douleurs dos/genoux qui l'avaient laissé invalide jusqu'en juillet.
C'est le récit de cette ascension que vous allez lire dans la suite de cet article qui vous fera découvrir la mystérieuse et fascinante vire de l'Andadonna (ou Andatone, comme nous l'avait indiqué Mirendone en se trompant de vire et en la confondant avec celle de Scaffone - Campu Razzinu, Andade a u Ponte) : elle permet de se frayer un chemin ingénieux entre les formidables ressauts verticaux qui marquent le bas du versant Scaffone, entre le Pinzu Scaffone et la Bocca Laggera, la "Vallée Close" (Valle Serrata) du Filosorma.
NOTA : comme vous avez pu le noter, cet article ne respecte absolument pas la chronologie des randonnées de cet été, puisqu'elle succède au trek Campumuru - Sainte-Lucie de juin dernier en oubliant le trek Rusazia - Bocognano de début juillet, les galères diverses en Cagne et dans le Cavu, une nouvelle visite aux vires du Tafonatu et de Scaffone et trois jours dans le Niolu pour aller faire Bocca di Serra Pianella et l'arête S de la Punta Minuta. Ces parcours seront abordés dans d'autres articles du Blog ultéreurement en récupérant le retard accumulé durant cet été.
Après une nuit passée au gîte de Monte Estremu, A Funtana, Eckard et moi-même retrouvons Achille à 7 h ce jeudi matin 10 septembre 2009, par une belle aube corse sans nuages. L'un des nombreux avantages de randonner avec Achille est que nous pouvons profiter de son 4x4 personnel et de son autorisation de parcours sur la piste de la Cavicchia pour monter en voiture au départ de la trace de chasseurs : soit environ 1 h 30 de marche économisée et autant pour le retour. Cela aide bien pour faire des itinéraires d'envergure à la journée en aller/retour dans cette région !
C'est vers 7 h 45 que nous prenons la sente, évasivement indiquée au démarrage par quelques traces de peinture orange fluo et des cairns erratiques. Elle se dirige vers le SSE dans un sous-bois obscur de petits chênes-verts, avec peu de maquis, en RD du ruisseau de Valle Serrata (seul ruisseau nommé par l'IGN dans ce versant sur les dernières cartes). Avant que ce ruisseau ne rentre dans un étroit couloir rocheux, la trace tourne à angle droit et continue par un long trajet presque horizontal vers l'WSW, traverse deux ruisseaux à leur confluence et se poursuit vers le SW en montant une pente abrupte dans une forêt de plus en plus confuse et de plus en plus sombre. La sente est déroutante et je suis conscient que, même en connaissant le départ, il m'aurait été difficile de la suivre seul sans la perdre. Les traces de peinture initiales se font de plus en plus rares, les cairns sont très discontinus et les traces au sol peu marquées et multiples ! Les possibilités de sortie de piste sont permanentes et seules de mystérieuses marques décelables sur les arbres par les initiés, les "flashies" (pluriel de "flashy" ? Coupes d'écorces utilisées comme balises par les chasseurs), complètent ce "jeu de piste" pour conserver la bonne trace...
La sente revient ensuite à un ruisseau après avoir obliqué plein Sud. Cette fois, les initiés eux-mêmes ont dû s'y perdre, car plusieurs variantes s'y présentent ! Nous prenons l'une d'elles en RD du ruisseau sans doute pas la meilleure puisqu'elle alterne raides ressauts rocheux et passages de ronces alors qu'Achille remarque une trace paraissant plus confortable en RG que nous emprunterons à la descente... C'est ainsi que nous arrivons vers 9 h 40 à la hauteur du départ de la vire de l'Andadonna qui démarre plein Est sous la paroi de la RD du ruisseau descendant de Bocca Laggera : le col est à 150 m environ au-dessus de nous.
Peu après le démarrage sur la vire, nous atteignons la première arête marquant le début des deux profondes échancrures rocheuses que la vire va franchir pour traverser le ressaut rocheux qui barre le fond de cette vallée. Le spectacle est assez ahurissant ! Sur ce versant, la vire sur laquelle nous sommes est l'une des quatre vires étagées dans la paroi à l'Est de Bocca Laggera et, sur l'autre versant de la première échancrure en face de nous, trois nouvelles vires nous questionnent sur laquelle utiliser pour la suite du parcours. D'ici,toutes ces vires semblent inaccessibles et l'on ne peut que s'émerveiller de l'ingéniosité des bergers locaux à imaginer de tels passages dans ces recoins vertigineux...
Le franchissement de la 1ère échancrure est un ravissement pour des randonneurs "sauvages" ! Descente de la vire herbeuse depuis l'arête jusqu'au renfoncement de l'échancrure marquée par un impressionnant couloir rocheux allant de la traversée des deux ruisseaux que nous avons faite précédemment 500 m plus bas à la vire de Scaffone 600 m plus haut, petite traversée sur des dalles lisses suivie d'une courte désescalade d'un petit dièdre (finalement le seul passage un peu délicat du parcours !) et remontée de la nouvelle vire au milieu de genêts piquants (pantalon long recommandé) jusqu'à un bosquet de laricios donnant accès à la 2ème échancrure.
Du bosquet, la vue de la 2ème échancrure n'est pas moins spectaculaire que la précédente ! Nous poursuivons, là encore, par une descente sur une vire toujours encombrée de buissons de genêts épineux pour atteindre le renfoncement correspondant au ravin de la branche Sud du ruisseau de Valle Serrata. Durant cette phase, l'idée fixe est la question du passage pour continuer ce parcours sans escalade : trois vires sont à nouveau possibles et leurs accès dans le ravin semblent assez chauds ! Néanmoins, c'est finalement sans problème et sans escalade que nous prenons pied sur la vire suivante par une traversée sur des dalles lisses moutonnées accédant à une partie plus large avec herbes, genêts et laricios qui se remonte aisément vers l'autre extrémité de l'échancrure. Celle-ci est marquée par un énorme pin laricio pouvant servir de repère remarquable pour trouver la vire à la descente.
Ensuite, il ne nous reste plus qu'à trouver les bergeries en accédant au plus vite au plateau qui les abrite. Achille nous trouve un raccourci, un peu alpin, qui nous y emmène rapidement et nous y arrivons un peu avant midi, après moins de 4 h de montée...
Les nombreuses photos, le déjeuner et la contemplation du panorama nous prennent jusqu'à 13 h 30 avant de penser à la descente.
Nous choisissons de descendre par le même chemin plutôt que l'autre possibilité envisagée, brèche du Pinzu Scaffone, Laoscella, Saltare et la Cavicchia, plus longue et déjà bien connue de nous tous.
Aucun problème particulier dans cette descente, si ce n'est l'occasion de se pénétrer de ces paysages spectaculaires dans l'autre sens. Après la vire, Achille nous reparle des cols de Laggera et de Rustali, en nous montrant la vire étroite utilisée autrefois par les bergers de Monte Estremu depuis Bocca Rustalai pour rejoindre l'Andadonna : cette vire ne pouvait se réaliser qu'en franchissant un passage exposé qui rebutait beaucoup de candidats... Et de candidates, ...puisque le nom de la vire pourrait être liée au fait qu'on n'a connu qu'une seule femme de la région capable de passer cette vire vertigineuse.
Plus bas, nous avons pu vérifier que, décidément, la trace des chasseurs dans la forêt finale est bien délicate à suivre, avec ou sans "flashies" ! Nous nous y attardons d'ailleurs pour faire des photos originales d'Eckard dans le trou d'un des chênes-verts du sous-bois. Arrivée à la piste vers 16 h 45, après 3 h de descente depuis les bergeries.
Et, en bonus, une petite vidéo des passages de la vire : le son d'origine a été conservé comme plus représentatif de l'ambiance qu'un ajout musical externe, même si les dialogues sont de peu d'intérêt...
• En synthèse :
Même pour ceux qui sont habitués aux spectacles offerts par les ravins du Filosorma, cette course est grandiose à tous les points de vue. Tout comme Campu di Vetta sous le Tafonatu, elle donne aussi à réfléchir aux traditions pastorales de cette région et de celle du Niolu qui lui est associée. On a peine à imaginer que des gens pouvaient monter en ces lieux pour travailler avec des troupeaux (de chèvres), mais cela démontre bien que l'on manquait VRAIMENT de place dans ce massif pour faire transhumer les bêtes si on en arrivait à être contraint de les amener dans ces nids d'aigles !!
Sur le plan pratique, vous trouverez ci-joint, sous toutes réserves, le tracé APPROXIMATIF de ce parcours. Sous toutes réserves, car il est fortement déconseillé de s'y aventurer sans une forte expérience de randonneur hors sentiers, sachant manipuler sans faille carte, boussole et altimètre et, surtout, capable de savoir s'y reprendre à plusieurs fois pour monter là-haut. C'est une de ces courses typiques de la région qui peut nécessiter plusieurs reconnaissances et explorations préalables avant de réussir à la mener à bien, tant son parcours est complexe. La trace de chasseurs depuis la piste de la Cavicchia risque de faire tourner en bourrique un certain nombre de candidats : il me serait désagréable de savoir que des secours ont été déclenchés dans ce coin parce qu'un hurluberlu a décidé, après avoir visité "Corse sauvage", de se lancer dans ce challenge sans en avoir les compétences nécessaires...
En outre, selon les informations d'Achille, les itinéraires traditionnels de montée, soit par le couvent de Santa Maria et Bocca Laggera, soit par Bocca Rustali et sa vire de l'extrême, sont actuellement impraticables, les sentiers de montée n'existant plus et aucune trace fiable apte à les remplacer n'existant en ce moment.
Commentaires
@caro :
Le propriétaire du gîte d'A Funtana (je n'arrive plus à me rappeler son prénom !) m'avait laissé un petit croquis de l'Andadonna que j'ai toujours. Avec le recul, je dois dire que si j'avais essayé ce parcours avec ce seul croquis à disposition, je ne serais pas allé bien loin... Le croquis ne donnait pas grand chose de plus que l'indication d'une vire (quand on sait qu'il y en a 4 étages !) et donnait le point de départ depuis les bergeries : bien peu explicite pour réussir cet itinéraire.
Il a fait aussi effectivement mention du parcours depuis le village, donc celui allant à Bocca Rustali : je ne peux prendre parti entre lui et Achille, mais Achille ne confirmait pas la possibilité de faire ce parcours en ce moment et disait avoir essayé celui par le couvent où en trois heures il n'a pas réussi à faire plus que la moitié du chemin => il en concluait donc que les deux itinéraires étaient impraticables en l'état actuel des choses...
Nous pourrions les essayer par nous même avec les aléas supplémentaires pour "les étrangers" :
Je peux en relater mon expérience sur ma région du Haut Cavu où les deux seuls sentiers encore en état (sur les 4 indiqués sur la carte IGN) m'ont pris 8 jours à reconstituer leurs parcours, avec outils de démaquisage à la clé !! => prochain article sur le Blog LOL
Tu finis ton article en disant que selon Achille le parcours" classique" soit par Bocca Laggera soit celui de l'extrême par Rostali ( tiens je le baptiserai bien l'AndaCarodonna ! si j'étais la deuxième à l'utiliser ! ) n'est plus praticable. Pourtant quand nous parlions cet été avec le propriétaire du gîte Funtana il me semblait qu'il nous parlait de ces coins qu'il continuait lui même à pratiquer ....et ce n'est pas lui faire offense que de dire qu'il ne semblait pas être un alpiniste chevronné )
Tu ne te rappelles pas qu'il parlait d'une sente direct sur Monte Estremo , donc via Rostali ...?
Ou bien l'ai-je fantasmé ?
A appronfondir ...
@François :
1°) Oui, le tracé du sentier est EXACTEMENT conforme à celui de la carte IGN (autant que je puisse m'en rendre compte sans avoir utilisé de GPS !) LOL
2°) Oui, il y aura un compte rendu sous forme d'un article spécifiquement consacré au Haut Cavu que je diffuserai aussitôt que possible : pour le moment, j'en suis à un article sur le raid Bocca Serra Pianella/Punta Minuta de début septembre avec les Welterlin que Georges a déjà mis en ligne sur son site sous la forme d'une page "Improvisation en Niolo". Je suis en retard :!:
Le sentier que tu as démaquisé avec tant de d'acharnement correspond-il exactement à son tracé sur IGN? Et tu m'as parlé aussi d'une exploration du torrent en contrebas. J'espère que tu vas nous en faire un petit compte-rendu.
@François :
En parlant de chasseurs du coin : malgré mes nombreux passages dans ce coin du Haut Cavu, je n'ai toujours pas rencontré un seul chasseur local, alors qu'on est en pleine période :!:
Il semble qu'ils fréquentent d'autres parties de ces vallées, mais je ne sais lesquelles : il faut que je me renseigne... :-|
Ca, c'est de la constance! Les chasseurs du coin vont t'ériger une statue. Au fond, tu devrais réinstituer les corvées: tout visiteur que tu héberges à Ste Lucie te devra une journée de démaquisage dans un sentier de ton choix: tu verras comme les itinéraires sauvages refleuriront!
Ce que j'admire le plus, c'est qu'après notre tentative, tu sois remonté (et donc redescendu) trois fois!
Et oui, j'ai pu enfin terminer ce p... de sentier que nous avions essayé ensemble début octobre : celui qui remonte le ruisseau de Mela au début et aboutit sur le GR 20 à Bocca di Monte Bracciutu. :evil:
Une reconnaissance en septembre, 1 tentative avec toi début octobre et 3 montées depuis Samedi dernier m'ont été nécessaires pour terminer ce parcours. Et nécessité d'emporter et utiliser les outils de démaquisage : machette, scie, sécateur...
J'ai enfin terminé le sentier hier avec 4 heures pour monter au col (dont 1 bonne heure de recherche de trace et de jardinage !), puis 30 mn de plus pour aller à Paliri.
C'est la première fois depuis longtemps que j'étais content de trouver une balise rouge-blanche du GR 20 :!:
Bon, j'espère que tu t'es rattrapé avec cet été indien des vacances de la Toussaint. Ici à Toulon, kayak, baignade (mer à 21°) et bains de soleil à gogo. Une pensée émue pour les Parisiens....
Dommage !
Contrairement aux espoirs de mon commentaire précédent, la suite des événements climatiques sur l'île depuis le 10 octobre dernier n'a été qu'une longue suite de désillusions : orages d'abord, avec une belle série à partir du week-end du 10 et, cette semaine, baisse de température à 20°C d'abord, puis à 16°C depuis hier.
Du coup, pas grand chose sur le plan des parcours depuis lors, sauf un peu de démaquisage des sentiers locaux des vallées du Haut Cavu... :-(
Ne parlons pas du téléphone (mobile) avec Orange et de l'Internet mobile 3G+) avec Bouygues : ces deux opérateurs ne ratent pas un orage pour être en panne au minimum 24 heures à chaque fois, et la palme revient à Orange avec connexion interrompue depuis Vendredi soir 16/10 jusqu'à cet après-midi Mardi 20/10. Quatre jours de panne et la redécouverte des cabines téléphoniques pour pouvoir appeler la famille !! :!:
Bonjour à tous,
Encore une bonne semaine de randonnées superbes avec François (Despax) dans la région cette semaine, facilitées par un temps magnifique jusqu'à hier soir !
Au menu :
Espérons que cet été indien va se maintenir :!:
Ca, c'est du vrai "Corse Sauvage"! Bravo à toute l'équipe d'avoir enfin réussi à percer le mystère de "l'Andatone". Et je suis heureux de la participation active d'Achille, avec qui j'avais bien sympathisé il y a quelques années du temps où je faisais mes treks en solitaire. Mais rassure-toi, Philippe, je n'irai pas me risquer là-dedans sans un accompagnateur sérieux: j'imagine volontiers que c'est de la Cagne à la puissance 10.
En plus nous sommes en plein dans l'esprit de ce site et de ce blog, mettre en relation des personnes d'origines très variées qui ont en commun l'amour de la Corse et le goût d'y retrouver les différentes traditions pastorales. Encore bravo, et content de voir Eckart aussi rayonnant !
@Rudy Turinay :
Bonjour,
Si ce partenariat n'implique de ma part aucune obligation touchant au contenu de mon site Web (http://corse-sauvage.com) et/ou de mon Blog (http://corse-sauvage.fr), il peut m'intéresser dans le sens où il pourrait effectivement amener plus de visibilité (et, donc, de visiteurs) à mes sites.
Je vous appelle, si possible (car semaine prévue de randonnées en montagne corse), courant de semaine prochaine pour en discuter ou, sinon, semaine suivante à partir du Lundi 11/10.
Cordialement.
Bonjour,
Je me présente, Rudy TURINAY en charge de la communication online de la SNCM. La SNCM mène une nouvelle campagne de communication sur internet en multipliant les portes d'entrées de trafic vers son site officiel. Pour cela nous avons créé il y a 3 mois 70 sites propriétaires. Ces sites ont pour but de promouvoir la Corse en développant chacun un aspect précis de cette région (culture, gastronomie, activités...) pour augmenter le trafic Corse Continent.
Notre objectif à cette date est de qualifier et d’enrichir le contenu de ces 70 sites.
Nous recherchons pour cela des partenaires susceptibles de pouvoir alimenter ces sites en contenu qualifié et mis à jour régulièrement.
Nous avons donc pensé à vous étant donné que le contenu de votre site correspond tout à fait à certains de nos sites concernant les transports en Corse.
Nous vous proposons donc de récupérer du contenu de votre site pour le mettre en valeur sur l’un des nôtres en relation avec vos activités. Cela vous permettrait d’être plus visible sur le web et de gagner des backlinks (ou rétro-liens) de qualité qui amélioreraient votre référencement sur les moteurs de recherche (Google, Yahoo, Bing…).
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Si non, seriez-vous intéressé par ce type de partenariat?
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Merci d’avance pour l‘attention que vous porterez à cette demande,
Cordialement.
Merci encore à Achille de nous avoir montré cet itinéraire, certainement l'un des plus étonnants de cette région pourtant fertile en parcours sauvages spectaculaires :!:
Il est certain que seuls, même en connaissant le départ de la trace, nous n'aurions certainement pas pu réussir cette course d'une seule traite à la première tentative. :-/
Il nous aurait sans doute fallu galérer longtemps avant de :
8-)
@Victor :
Justement, j'essaie d'expliquer que ce n'est vraiment pas un "chemin" : il faut vraiment savoir où cela démarre et cela ne ressemble en rien à un sentier, ni même à la trace cairnée de Tana di l'Orsu (Cf. Caro). :-(
J'avais pas compris dans ce sens-là : qui aimait et n'aimait pas les cairns dans le couple, mais bon, si tu me dis que c'est comme cela,... je te crois. LOL
Ouais, ils sont fous ces bergers ;-)
Salut
Ce n'est pas grave mais c'est juste que si un jour avec Caro , nous sommes dans la région , nous pourrions être amener à essayer de prendre ce chemin et justement comme tu le sais je n'aime pas trop quand il y a beaucoup de cairns contrairement à Caro qui ne peux pas faire un pas sans voir un cairn.Sinon tu as raison quand tu dis que avant les bergers devaient vraiment passer par des endroits difficiles et prendre parfois des risques et il devaient y avoir parfois aussi des accidents côté bêtes comme du côté humains .Malheurement ils n'avaient pas le choix pour trouver de l'herbe qui convienne aux bêtes...
A bientot
@Victor :
Salut Victor,
Non je n'ai pas eu le temps de mettre des cairns car j'étais concentré sur le suivi des "flashies".
Cela ne vaut pas les cairns... ;-)
Bravo Philipe et merci des ces images et photos de paysages aussi sauvages .
J'espère que tu as pensé à moi en mettant des cairns.
A bientot.