How dare you ?
Greta Thurnberg
Doxas comparées Covid-19/Alarmisme climatique
On peut se moquer gentiment des "alarmistes climatiques" face à leurs adversaires "climato-sceptiques", exactement comme leurs homologues Covid, "enfermistes" ou "clowns à seringues" en face des "rassuristes", "complotistes" ou "anti-vax", car on a affaire au même type de situation : prédictions apocalyptiques sur la base de modèles totalement déconnectés de la réalité et des observations, terrorisme des populations par la peur pour leur faire accepter des mesures qu'elles n'auraient jamais supportées en situation normale, appui de ces doxas sur dévoiements et fraudes scientifiques, ... et, à la fin, basculement dans le totalitarisme, anti-libéral, anti-capitaliste, anti-humain, anti-tout, ... pour le bien de chacun et de la planète !
Pour le climat et "le ciel qui va nous tomber sur la tête", là encore, inutile de détailler les belles tranches d’absurdités de nos ronds-de-cuir frénétiques et de nos clowns à taxes forcenés : cet article va donc simplement se contenter de donner en pâture à ses visiteurs un florilège de caricatures climatiquement dérèglées suscitées par les trente années d'Absurdistan national et international avec leur cortège annuel de barnums climatiques (20 à 40.000 politiques, personnels ONG, experts omniscients, ... se rencontrant dans les COP en expectorant un max de CO2), de croissance continue des émissions de gaz à effet de serre d'une année sur l'autre et seulement un cinquième de l'humanité concerné (les pays occidentaux riches) en face des quatre autres cinquièmes (les pays émergents et du tiers-monde) qui s'en moquent totalement parce qu'ils ne cherchent qu'à sortir au plus vite de la misère, de la faim, de la maladie, et ne voient dans les COP que le moyen de s'attirer des subsides (pour effectuer leur "transition énergétique" ?)
Heureusement, les citoyens, terrifiés par les malheurs de la planète, se bio-conscientisent aisément et virent de plus en plus au Gaïa-compatible ! Evidemment, les grignoteurs de soja bio et les brouteurs de quinoa devront payer plus cher leurs agapes, mais il faut souffrir pour sauver la planète et racheter nos fautes écologiques... Mais ce sont surtout les autres qui vont souffrir, bien qu'il semble que cela soit très supportable de retourner au vélo, au moulin à vent ou à eau, au chauffage au bois à la bio-masse, au bateau à voile ou à rame, ... car cela ne nous fait reculer que de quelques siècles !
Heureusement, la presse, internationale mais surtout française (la seule qui soit unanime et aussi subventionnée), continue à éclairer lumineusement les peuples grâce à ses figures de proue, les médias de référence, qui étalent des sujets climatiques d'envergure au terme d'enquêtes journalistiques soigneusement menées : la température s'élève (malgré la "pause" ou le "hiatus"), la mer monte (mais Tuvalu est encore là), les glaces fondent (mais l'Arctique n'est toujours pas libre), les ours polaires et la Barrière de corail dépérissent, les tempêtes font du vent, les canicules font de la chaleur (surtout en été), la neige est finalement encore présente (surtout en hiver),... Il n’est qu’à voir les morceaux de bravoure qui nous sont pondus régulièrement pour comprendre l’ampleur du phénomène : trop de neige ? C’est la fotoréchofman. Des inondations ? C’est la fotoréchofman. Les mers qui montent, le littoral qui s’abime ? C’est la fotoréchofman. La chaleur (en France !) de ce début d'été ? C’est la fotoréchofman.
Ce naufrage médiatique généralisé n'est concurrencé que par un dévoiement scientifique avéré (idem celui du Covid) à base de scientifiques activistes, membres d'ONG écologiques radicales, d'universités noyautées par les écolos radicaux et frappées de la bien-pensance climatique, de revues scientifiques pratiquant des "pires-reviews" et publiant des articles frelatés (style Lancet pour l'hydroxychloroquine : là, c'est Nature avec la courbe en crosse de hockey...). On est très loin du « science is settled » d’un Al Gore qui pourrait bien retrouver cette phrase ridicule gravée en épitaphe de la pierre tombale qui lui sera dédiée lorsqu’il sera, enfin, mort de honte.
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