Traversée Bitalza - Giannucciu en Cagne
Par PhE le mardi 17 juillet 2018, 23:18 - Randonnée - Lien permanent
Voici un article qui a été écrit au départ pour illustrer le site Internet de l'association "A Punta Bunifazinca", mais qui relève complètement de ce Blog. En outre, la randonnée se déroule sur un secteur qui n'est pas la vallée du Cavu et sort donc de la cible de l'association.
Je le reproduis ci-dessous quasi in extenso.
Pour les changer un peu de la vallée du Cavu, certains adhérents de l'association "A Punta Bunifazinca" ont organisé une petite virée en Cagna avec comme objectif une traversée (partielle : la traversée complète serait partie de Bocca di Bacinu en rajoutant la crête de Cumpuleddi au départ) Bitalza - Giannucciu, long parcours à l'orientation délicate, réservé aux randonneurs expérimentés. Comme certains annonçaient 10 heures de trajet, pour cause de mauvaise interprétation d'un célèbre site/blog de randonnées corses, nous nous sommes retrouvés à cinq de bonne heure (06h30) sur le parking de la Poste de Sainte-Lucie, dont une conductrice dévouée (Catherine) pour nous emmener à Bitalza et nous reprendre à l'arrivée à Giannucciu.
Le résultat a été une belle journée de randonnée ensuite, avec une belle météo et une chaleur supportable au-dessus de 1000m, réduite à 6h15 de trajet effectif malgré quelques errances dues aux deux "bourrins" (Michel et Jean-Jo) qui ont eu du mal à suivre les cairns quand il y en avait et ont réussi à nous ramener à Giannucciu par un chemin complètement imprévu...
Pour suivre la suite de l'article en regard du parcours suivi, vous pouvez visualiser à gauche la carte IGN et à droite la photo aérienne 3D de la randonnée.
Bitalza - Funtanedda :
Finalement, nous partons de Bitalza vers 07h35 en prenant la piste secondaire à la hauteur de la chapelle Saint-Vincent qui mène à la crête au-dessus du hameau. On y retrouve le sentier qui mène rapidement à Bocca d'Arghjetu. De là, un sentier monte dans le versant Sud de l'arête ESE de Punta di Cumpuleddi : il est devenu un vrai chemin au lieu d'une trace cairnée et est dorénavant balisé (style APB, jaune trafic et normes FFRP). Nous atteignons Bocca di Morellu à 08h20.
Re-démarrage après pause-photos et boisson, petite re-descente après avoir contourné Punta Furcuta et un beau sentier en ligne de niveau pour rejoindre à 08h45 Bocca di Funtanedda, désormais marqué d'un superbe panneau départemental. Et oui, la Cagne se civilise ! Un peu trop même puisque le panneau signale Bitalza 2h30, dans le sens de la descente en plus, alors que nous venons de mettre moins de 1h10... C'est la Cagne "pépère" alors qu'avec les deux "bourrins" qui nous mènent on n'a même pas le temps de contempler le paysage.
Funtanedda - Apaseu :
Normalement, la suite vers Apaseu sort de la civilsation puisque, au moins jusqu'en 2012, plusieurs mauvaises traces cairnées étaient à trouver et suivre dans le versant Nord de la Cagne afin de rejoindre les bergeries. Dés le départ, on se rend compte qu'ici aussi la civilisaton a gagné du terrain : la trace est sans problèmes (sauf ronces) jusqu'à l'abri d'Ochju Grisgiu, retapé lui-aussi et de bien meilleure mine qu'avant (cf. photo de 2009 ci-contre à gauche). La suite est quasiment un vrai chemin qui traverse la source d'Ochju Grisgiu et monte au-dessus rejoindre la traversée horizontale surplombant Corbu e Tempesta. Après un long passage en sous-bois ultra-cairné et la traversée d'une brèche rocheuse étroite, nous atteignons des murets bien marqués attestant de l'activité pastorale du secteur. Il y a encore des troupeaux qui montent épisodiquement de Vignalella à Apaseu et Corbu e Tempesta...
Puis, c'est une descente en pente douce vers Apaseu où le seul problème est de choisir entre rentrer immédiatement dans le sous-bois ou suivre une trace parallèle à l'extérieur : le sous-bois est finalement préférable, mieux cairné et sans entraves végétales. Arrivée à Apaseu un peu après 10h, sur une magnifique prairie gazonnée parcourue de multiples ruisselets gazouillants...
Le coin est paradisiaque avec sa bergerie, son four à pain, son replat gazonné invitant au bivouac, sa vue ouverte sur le Valincu et ses chaos de blocs monstrueux qui le couronnent !
Apaseu - Uovacce :
Pour la suite vers Uovacce, il faut remonter la pente gazonnée vers le Sud et retrouver le ruisseau qui l'irrigue. En le traversant, on découvre une séquence de cairns, erratiques au départ puis plus continus, qui serpentent habilement en rive gauche en évitant blocs et obstacles. La trace remonte la pente jusqu'à une sorte de col découpé sur la crête séparant les deux plateaux. Sur notre gauche (Est), nous découvrons plusieurs fois les chaos de blocs cyclopéens d'Apaseu...
Après la crête, une petite descente d'un couloir dans une éclaircie du sous-bois aboutit à des restes de murets de "cumpulu". Comme je l'avais indiqué dans la descente, il s'agit maintenant de trouver la suite de la trace en virant sur la gauche (Est) sans essayer de poursuivre la descente comme Michel essaie de le faire en vain. Jean-Jo retrouve rapidement la suite des cairns qui nous guident jusqu'à la plaine d'Uovacce où nous arrivons à 10h20.
En ce qui me concerne, la surprise est double en arrivant à Uovacce : 1°) le trajet m'a semblé plus court que d'habitude avec un gain d'au moins 5 à 10mn sur une demie-heure, et 2°) nous n'avons pas vu les vestiges métalliques du téléphérique Apaseu - Ortolu qui étaient utilisés pour cairner cette partie de la trace. L'explication m'est apparue ensuite à l'examen des traces GPS et de leur comparaison : celle prise le 10/07/2018 montre que la trace a été modifiée en la rectifiant en ligne droite depuis le virage à gauche jusqu'à la plaine d'Uovacce, alors que la trace antérieure décrivait une courbe plus à l'Est où les restes du téléphérique doivent être toujours présents...
Photos des vestiges et détail des traces (ancienne et actuelle) ci-dessous :
Vestiges du téléphérique de l'Ortolu utilisés comme cairns
Traces actuelle (trait plein rouge) et ancienne (pointillés bleus + orange pour la partie rectifiée)
La plaine d'Uovacce :
Nous traversons toute la plaine d'Uovacce vers le SW pour chercher la trace cairnée suivante qui nous emmènera à Bocca di Monacu. Le site est toujours aussi beau, surtout en ce moment avec le démarrage de la floraison des bruyères... Cette année, on ne s'étonne pas trop de l'humidité du plateau tant le printemps a été arrosé, mais, comme à Apaseu, j'ai toujours connu ces lieux avec beaucoup d'eau, des ruisseaux, des petites mares et même un laquet... Il nous faut chercher un peu pour traverser le ruisseau central sans se mouiller les pieds ! Sur la rive gauche du ruisseau, nous longeons la lisière de la forêt primaire, passons devant le départ de la trace cairnée vers Naseu et continuons jusqu'à découvrir les cairns qui nous intéressent. Il est 10h30...
Autres aspects du site :
Toujours par crainte de ne pas être dans les temps à Giannucciu, sachant que la partie la plus compliquée était juste après Uovacce, nous n'avons pas pris le temps de faire un petit tour de ce site. Il a la forme allongée d'une sorte de papillon Ouest - Est, mesurant près de 600m de long et 200m de haut et sa visite recèle bien des merveilles : pourtour forestier constitué de grands sapins formant un couvert très sombre, buissons de bruyères de toutes tailles, clairières, entrelacs de ruisselets multiples, grotte-bergerie, vestiges de murets et d'anciens pacages, laquet limpide, etc...
Les quelques photos qui suivent vous en donneront un avant-goût.
Uovacce - Bocca di Monacu :
Nous entrons maintenant dans la partie la plus compliquée de la randonnée : le parcours Plaine d'Uovacce - Bocca di Monacu a toujours été de mémoire de pratiquant de Cagna une trace cairnée confuse, chaotique, mal tracée, au cairnage intermittent et mal entretenu, rendue compliquée par de multiples variantes et traces annexes qui la traversent et s'y entrecroisent. Serait-il possible que cette trace se soit aussi civilisée comme le trajet que nous avons déjà parcouru ?
Le début s'annonce bien, puisque trois ou quatre cairns marquent le démarrage à l'extrémité SW de la plaine d'Uovacce. Cent mètres plus loin, sous les premiers sapins, nous comprenons que la civilisation n'a pas encore touché ce secteur car la trace devient illisible. Evidemment, Jean-Jo et Michel partent en tête à l'aveuglette pendant que Patrice et moi-même prenons le temps de sortir le GPS avec l'itinéraire de cette trace que j'avais empruntée il y a 7 ou 8 ans. Nous essayons de les rejoindre en nous rendant compte qu'il y a effectivement plusieurs lignes de cairns : partis à droite au début, Jean-Jo et Michel ont finalement obliqué largement à gauche vers l'Est en se fiant à quelques cairns ponctuels. Finalement, nous rejoignons une belle trace cairnée à l'entrée du coeur de la sapinière : malheureusement, elle s'oriente au SE et j'indique aux autres que cette ligne rejoint Naseu et non Bocca di Monacu. Nous repartons sur la droite en essayant de retrouver la ligne qui partait de ce côté et en nous fiant au GPS qui nous indique bien que nous sommes trop à gauche. Heureusement, le maquis assez dense permet tout de même de passer sans outils et nous retrouvons rapidement la trace. Elle est bonne à suivre pendant un moment, puis, à l'approche de Punta d'Uovacce, elle se perd à nouveau. Une tentative nous fait remonter vers le NW et sortir du sous-bois en vue de la pointe : il est évident que cette trace sert pour monter au sommet de Punta d'Uovacce, alors que nous devons contourner la pointe par la gauche. Demi-tour donc, et, avec le GP,S en corrigeant à la voix les directions prises par Jean-Jo et Michel qui sont 50m devant nous, nous parvenons à retomber sur une ligne crédible. En continuant ainsi tant bien que mal (merci le GPS), nous atteignons le chaos de blocs attendu et incontournable à l'Est de Punta d'Uovacce.
Jusqu'à présent, nous avons évité les célèbres chaos rocheux de Cagna grâce aux traces cairnées qui veillent à les éviter, mais, cette fois-ci, nous y sommes : c'est un amas monstrueux avec des blocs gigantesques à escalader et descendre, des crevasses géantes où l'on risque des disparaître, des trous caverneux, des murs verticaux, des arêtes vertigineuses, ... tout sauf des cairns pour guider ! La traversée est longue et pas mal épuisante, surtout pour ceux qui ont des genoux délicats. Après un long parcours vers l'Ouest, on commence à se demander comment en sortir. Avec Patrice, nous rejoignons Michel et Jean-Jo et examinons le bas du chaos : nous entrevoyons une sortie possible dans la forêt un peu plus bas et commençons à descendre. Evidemment, nous apercevons immédiatement sur notre gauche les cairns que nous cherchions. Nous retrouvons facilement la trace dans la forêt, pour la perdre ummédiatement un peu plus loin parce que nos deux meneurs ont privilégié un couloir-clairière sur la droite au lieu de rester suivre les cairns dans le sous-bois. Aidés par le GPS, nous retrouvons la trace en obliquant à 90° sur la gauche avec un bout de trajet sanglier et nous arrivons à un sentier bien marqué, perpendiculaire à nos cairns. C'est la sente de montée à la crête au-dessus de ce que j'ai baptisé "l'autre plaine" pour la différencier de celle d'Uovacce. Laissant Michel et Jean-Jo poursuivre à gauche, nous prenons à droite avec Patrice pour aller voir la vue depuis la crête. De loin, plus aucune trace des restes de la cabane qui, dans le temps, égayait cette plaine en son centre...
Nous faisons demi-tour et redescendons la sente bien marquée. La suite vers Bocca di Monacu est une formalité par rapport au parcours antérieur. Les cairns sont assez nombreux et bien marqués et, après une longue partie en sous-bois, nous sortons de la forêt et arrivons en vue du col. Nous passons le col et continuons en direction de gros cairns marquant un beau sentier visiblement récent. Nous nous arrêtons quelques mètres plus loin pour la pause-déjeuner vers 12h00.
De manière un peu surprenante, alors que la trace est toujours aussi pourrie sur cette étape, nous avons mis beaucoup moins de temps que redouté (le GPS a un peu aidé !) et nous avons près de 1h30 d'avance sur un horaire "normal" en ayant bouclé Bitalza - Bocca di Monacu en 4h30. Alors qu'il y a fournaise sur le littoral (36°C au retour à Sainte-Lucie), ici, à 1103m d'altitude, il ne fait pas si chaud que cela et nous ne pouvons même pas rester à l'ombre avec la petite brise qui nous rafraîchit...
Bocca di Monacu - Giannucciu :
Nous restons finalement près de 1h15 à proximité de Bocca di Monacu pour cette pause méritée et ne repartons que vers 13h15 pour la descente. Comme personne n'avait envie d'aller voir l'Uomu di Cagna, nous avions proposé avec Patrice de prendre le chemin direct vers Giannucciu en rive gauche du ruisseau de Balatese. Ce chemin est partiellement marqué sur la carte IGN (vers le bas), mais, depuis le col, seul le chemin des bergeries de Presarella, en rive droite, est indiqué sur la carte. Comme nous sommes arrivés par un chemin bien marqué et qui va dans la bonne direction, il paraît évident de continuer à le suivre. Oui, mais nos deux "bourrins", tout excités par la proximité de l'écurie et encore plus vifs en descente qu'en montée ou sur le plat, disparaissent rapidement de notre vue pour Patrice et moi-même. Cela n'aurait posé aucun problème s'ils avaient réfléchi un tant soit peu, mais il s'avère au bout de quelques minutes et 300m que 1°) le chemin amorce un virage à gauche à 90°, et 2°) il se met à monter d'une cinquantaine de mètres de dénivelé en s'écartant complètement du ruisseau. Croyez-vous que cela leur aurait mis la puce à l'oreille ? Alors qu'on leur avait indiqué un sentier le long du ruisseau ? Pas du tout, et on se retrouve Patrice et moi à devoir continuer sur ce sentier, que l'on savait ne pas être le bon, pour ne pas nous couper de nos deux congénères ! Je préviens Patrice que, au vu de la direction prise, on s'en va rejoindre le chemin de descente de l'Uomu di Cagna, ce qui va nous rallonger significativement : regardez les deux tracés sur les cartes données ci-dessous (trace prévue en pointillés bleus, trace réelle en traitrouge) et vous comprendrez. La différence ? + 1600m en distance, + 50m en D+, +80m en D- et sans doute + 30mn en durée...
En fait, notre sentier prévu passait 50m plus au Nord (à droite donc, en descendant du col) de l'endroit où nous avons déjeuné, mais devait être un peu moins bien marqué que celui que nous avons suivi plus à gauches !
Mais ce n'est pas tout ! 500m encore après le virage à gauche, nous voyons clairement un embranchement à l'intersection de deux sentiers, l'un continuant vers l'Ouest et l'autre revenant vers le Nord et le ruisseau. Pourquoi ne nous ont-ils pas attendus ? La réponse est claire, ils ne l'ont pas vu ! Pendant que Patrice part à droite vers le N, je poursuis vers l'W et nous voici en train de gueuler comme des ânes pour essayer de savoir quelle branche ils ont choisie. Aucune réponse. Nous poussons un peu plus loin sur le chemin bien marqué de la branche Nord qui nous rapprocherait du ruisseau, lorsque nous entendons soudain des cris sur la branche W que je viens de quitter. Nous rejoignons Michel qui avait fait demi-tour en ne nous voyant pas arriver. Bien qu'éloignés de moins de 100m, nous ne nous entendions pas... Toujours soucieux d'essayer de retrouver notre sentier prévu, nous incitons Jean-Jo et Michel à essayer avec nous la branche N déjà explorée : malheureusement, un peu plus loin, elle s'avère assez peu fréquentée et nous ne prenons pas le risque de continuer pour regagner le sentier du ruisseau à près de 400m de là. Retour sur la branche W pour reprendre le snetier, traverséer une jolie prairie suspendue et, 400m après l'intersection, nous retrouvons comme prévu le chemin de l'Uomu di Cagna...
La suite de la descente est interminable et sans intérêt (pas de vues de paysages sauf une fois l'Uomu de loin, long contournement en ligne de niveau du massif rocheux, descente raide et caillouteuse ensuite,...) et nous arrivons à Giannucciu peu après 15h, soit 6h15 de marche effective entre Bitalza et le village.
Un grand merci à Catherine de nous y avoir attendus et un carton rouge à Monacia d'Auddè pour ne pas avoir le moindre troquet ouvert à 16h un Dimanche estival ! Il a fallu attendre Pianot' pour se rafraîchir...
En synthèse :
Une belle traversée de Cagna qu'on aurait pu compléter en partant de Bocca di Bacinu et Bocca di Ferula pour dire qu'on l'avait faite intégralement !
La Cagne a nettement amélioré ses sentiers (sentier balisé Arghjetu - Morellu - Funtanedda, panneau départemental à Bocca di Funtanedda, sentiers vers l'Uomu di Cagna et Giannucciu récemment ouverts ou entretenus, ...) et ses traces (trace Funtanedda - Apaseu abondamment cairnée et réduite à UNE SEULE trace bien visible, trace Apaseu - Uovacce raccourcie et améliorée, ...). Seule la trace Uovacce - Bocca di Monacu est restée fidèle à elle-même avec ses lignes confuses, ses cairns erraitiques ou intermittents, ses traces multiples et son chaos de blocs sans repère !
L'IGN a du souci à se faire du côté de Bocca di Monacu où les chemins ont fleuri dans tous les sens alors qu'ils restent désespérément absents de la carte et de Géoportail... Les mises à jour se font attendre, tout comme celles de la vallée du Cavu... Quoique de ce côté-là l'IGN était en avance puisqu'il indiquait des chemins qui n'existaient plus ou n'étaient plus praticables mais qui vont retrouver tout leur sens avec les restaurations de l'asocciu.
Pour résumer le parcours : 15,2 km de distance entre 500m et 1250m d'altitude, 800m de dénivelé positif, 1360m de dénivelé négatif, 6h15 de durée effective. Compter plutôt 8h pour un randonneur standard et pas trop "bourrin", regardant le paysage, prenant des photos, remarquant les intersections et sachant où il va ! L'horaire ne tient évidemment pas compte des erreurs de parcours, des pertes d'orientation, des attaques de sangliers, etc...
Rappel carte/photo aérienne du parcours ci-contre à gauche pour la carte IGN et à droite pour la photo aérienne 3D Google Earth.
Diaporama "Découverte Bavedda - Pampalonu - Spechju - Canniccia"
Cliquer sur la photo ci-dessus pour visualiser le diaporama
Traversée Bitalza - Giannucciu en Cagne
Le 20 août 2017
Commentaires
@PhE :
merci pour ces traces gpx
j'avais déjà fait cette rando avec un groupe il y a quelques années et qu'en on suit on suit le guide et on ne s'occupe pas par où on passe
ERREUR!!!!
Aujourd’hui je vais pouvoir revivre ce moment magique.
Merci beaucoup
ANTO
@ANTO :
Les traces GPS sont à prendre avec précaution en Corse où une trace ne prémunit pas des évolutions opérées ultérieurement (maquis, cairns,...).
Il faut tout de même reconnaître que certaines traces cairnées de Cagna sont tellement pourries qu'une trace GPS peut aider sur certaines sections : pour cet itinéraire, essentiellement le tronçon Uovacce - Bocca di Monacu où le GPS est d'un bon secours sur la 1ère partie de la trace.
Pour les autres tronçons, se fier aux cairns et à son sens de l'orientation.
Les traces des 5 étapes de l'itinéraire :
@PhE :
Bonjour,
Je cherche a faire cette randonnée.
Auriez vous une trace gpx que vous pourriez extraire de votre gps cela serait super de pouvoir marcher dans vos pas.
Cordialement
"Tout de même, il serait bon de savoir qui est à l'initiative de ces sentiers, le département, la commune, la communauté de commune? Et d'avoir une stratégie un peu concertée d'information de l'IGN, dont on comprend bien qu'elle ne peut accepter que des renseignements dûment validés, mais par qui?"
Salut François,
Je ne pense pas que les chemins de Cagna aient beaucoup changé depuis notre passage de 2009 : tous les vrais chemins (Uomu di Cagna, bergeries de Presarella - que nous avons fait ensemble, Naseu - Monacu, Vacca - Bocca di Tonnari, Arghjetu - Morellu) existaient déjà à l'époque, sauf peut-être Vacca - Tonnari qui est de création relativement récente.
Ce qui a changé, ce sont certaines traces cairnées :
J'ai refait ces traces l'année dernière via une traversée Bitalza - Giannucciu qui a montré, par contre, que la trace Uovacce - Bocca di Monacu est toujours aussi pourrie !
Je ne suis pas repassé sur la trace de la combe de Malpaseu, ni sur la trace par Barba Porca...
Nous étions vraiment des pionniers, Philippe, quand nous avons traversé la Cagne depuis Naseo jusqu'à.... l'Osu, en passant par Bacinu et Cartalavonu, avec un bivouac d'anthologie à Apaseu, également! Mais je suis heureux de voir que l'accès au massif se civilise, et permettra à de (nombreux?) randonneurs de goûter le charme de cet endroit.
Tout de même, il serait bon de savoir qui est à l'initiative de ces sentiers, le département, la commune, la communauté de commune? Et d'avoir une stratégie un peu concertée d'information de l'IGN, dont on comprend bien qu'elle ne peut accepter que des renseignements dûment validés, mais par qui?