Commentaires

1. Le mardi 27 octobre 2009, 11:58 par PhE

@maïa :

Nous sommes bien d'accord : c'est cela la "Corse sauvage" :!: ;-)

2. Le mardi 27 octobre 2009, 10:33 par maïa

je vous remercie, ce que vous me dites ne fait que confirmer ce que je pensais.
c'est dommage la Corse a des beaux atouts...maintenant, est il plus agréable de faire la queue au remonte pente...au guichet pour le forfait, que de galérer pour s'organiser mais de se trouver "seul au monde" sur une piste de raquette au milieu de la corse?
Merci des infos et évidemment..si j'arrive à obtenir des précisions, je vous les communiquerait.

3. Le dimanche 25 octobre 2009, 12:29 par PhE

@maïa :

Bonjour,

Vous êtes bien optimiste en pensant que les sports d'hiver en Corse s'organisent avec des agences :!:

J'ai bien peur qu'il ne faille vous prendre en main et tout organiser par vous-même pour pas mal de raisons, dont les suivantes :

• La vraie seule activité d'hiver en Corse était le ski de piste et l'article ci-dessus n'avait comme objectif de faire le point là-dessus et de montrer l'émergence récente d'autres activités de montagne
• Le problème est que ces activités restent tournées vers le marché local : il n'y a que des Corse qui skient en Corse et ce pour des raisons financières. Le ski est déjà cher, si vous y rajoutez le voyage aller-retour sur l'île, cela devient très difficile surtout pour un ski de qualité bien inférieure à ce qu'on trouve dans les Alpes et les Pyrénées (ski de piste et de rando)
• Que des agences de voyage puissent s'intéresser à ce marché pour attirer des continentaux sur l'île en hiver me paraît difficile pour le moment

Il est vrai que je n'ai pas cherché : peut-être suis-je à côté de la plaque :-?
Dites-moi si vous trouvez quelque chose, sinon profitez des informations données dans l'article pour organiser votre séjour par vous-même... :-)

4. Le dimanche 25 octobre 2009, 10:44 par maïa

bonjour; je suis du continent, et j'ai été enchantée du séjour que j'ai passé cet été en corse et plus précisément vers Evisa-Porto.
j'ai envie de revenir en Corse mais plus l'hiver...une Corse avec des corses.
Je pense que l'accueil n'est pas le même en hiver qu'en été.
Avez vous des idées pour aller aux sports d'hiver en Corse? Vers quelles agences se tourner?
Merci

5. Le lundi 06 avril 2009, 20:00 par PhE

Bonsoir Victor,

Après vos récentes randonnées parisiennes, vous pensez tout de même réaliser des parcours en Corse ?
Pour le moment, rien n'est prévu et je ne pourrai sans doute rien faire durant le mois de mai prochain (emménagement sur l'île ?), mais, ensuite, Nicole et moi-même aurons une liberté de dates BEAUCOUP plus importante qu'auparavant et une PROXIMITE GEOGRAPHIQUE qui devraient nous permettre de nous plier à toutes les contraintes...
Des idées pour juin - juillet - août, ... ?

6. Le dimanche 05 avril 2009, 21:07 par Victor

Salut

Comme l'hiver passe vite , même si il y a encore beaucoup de neige en ce moment ,est il prévu, peut être,une semaine de rando découverte en corse , un endroit que personne ne connaissent ?Une vire ou autre?
Bonjour du sud.

7. Le mercredi 04 mars 2009, 19:45 par PhE

Charles, tu prêches un convaincu et je partage ton opinion sur la qualité et le confort des adresses corses (en montagne ou ailleurs...). Il y a effectivement très peu d'équivalent à ce qui est présenté sur tes deux liens, Casa Castel et TorreMontesanto, même si la Corse n'a pas encore son Jurassic Park comme celui de Galve : cela changerait d'ailleurs un peu des sempiternelles via ferrata et parcs Accro-branches qui sont les seules nouveautés (?) que l'on voit se développer en terme d'activités touristiques sur l'île (hors activités hivernales évoquées ci-dessus).
Je ne connais pas du tout cette région de l'Espagne, mais je te fais confiance quand tu dis que les coins où sont situés ces charmants gîtes sont aussi paumés que Piedicroce et Campudunicu en Castagniccia, même si les photos de Villarluengo semblent montrer que ce village est moins déserté que certains des villages-mouroirs de la région de "l'arbre à pain".
J'ai personnellement toujours plutôt eu tendance à attribuer ce retard dans l'hébergement et l'hôtellerie corses à "l'amateurisme" des corses, qui tiennent ces activités comme dans les années 50 et n'ont pas fait l'effort de se former et de se professionnaliser depuis lors. Ils ont souvent conservé une tradition de gestion familiale à la bonne franquette, couplée à une absence cruelle d'investissements de rénovation ou de renouvellement qui font des hébergements sur l'île un repoussoir pour toute une catégorie de touristes cherchant un certain niveau de confort que l'on trouve facilement dans d'autres régions ou pays, même dans les coins les plus montagneux et désolés.
Mais c'est une simple impression personnelle et je n'ai pas beaucoup lu d'informations concrètes sur le pourquoi du niveau "pré-historique" (Jurassic Corsica, avec aussi des "dinosaures" locaux) du confort de l'accueil corse...

8. Le mardi 03 mars 2009, 22:32 par Charles

Sur la question de l'hospitalité, la Corse n'est pas en retard, de mon point de vue, sur d'autres régions. Au contraire même, il est assez souvent facile d'établir des liens avec les propriétaires de refuges ou de gîtes, après une phase plus ou moins longue (selon les cas) où l'on jauge le touriste sans effusion particulière (il m'est déjà arrivé d'avoir en face de moi une porte de prison qui, au bout de la deuxième soirée passée chez elle devenait tout à coup extrêmement sympathique, tout simplement car j'avais réussi à éveiller son intérêt, sa confiance ou sa sympathie -).

En revanche, sur la question du confort offert par les adresses en montagne, il y a un vrai problème de qualité des aménagements. Je fais une distinction assez nette avec l'Espagne (pays de montagnes que je connais également très bien) où s'est développée en quelques années une offre touristique incomparablement plus confortable (y compris dans des coins paumés au bout du monde), ce qui traduit un dynamisme local beaucoup plus fort qu'en Corse.

Je vous donne par exemple deux liens renvoyant sur le village de Villarluengo, perdu dans la région du Maestrazgo (province de Teruel, la plus pauvre d'Espagne) où des entrepreneurs locaux (ou venus d'ailleurs) ont développé une offre tout simplement sensationnelle, près d'un village aussi isolé que l'est un village du fin fond de la Castagniccia ou du Niolo...

www.casacastel.com et www.torremontesanto.com

9. Le mercredi 25 février 2009, 16:39 par PhE

Un avantage, tout de même, à cette interruption de deux mois du blog Corse sauvage : plus de spam du tout dans les commentaires depuis sa réouverture !!
Alors que mon antispam en traitait environ 400 tous les jours en décembre dernier...

10. Le mercredi 25 février 2009, 16:33 par PhE

Il est certain que gîtes et refuges en France (et en Corse) ne sont pas d'un niveau comparable à ceux que l'on trouve la plupart du temps à l'étranger !
Et quand on parle d'accueil, encore ne faut-il pas penser seulement à la qualité des infrastructures offertes aux visiteurs, mais aussi à la qualité de l'hospitalité : n'est-ce pas LES SBIRES ?
Simplement pour rappeler, comme en témoigne le passage de l'article sur le refuge de Ciottulu di I Mori (Cf. Trek Ota - Barghjana, 2ème jour), que certains refuges français ne donnent pas envie de revenir quand on y a été accueilli de manière déplaisante ! Et prendre exemple sur certains refuges connus pour leur hospitalité, comme celui de Dumé à Puscaghja...
Sans parler des commentaires ultérieurs sur le Blog ??

11. Le mercredi 25 février 2009, 15:13 par charles

Le continent a certes eu ses hivers sans neige (moins tout de même) mais bénéficie toutefois de facteurs plus favorables :
* des montagnes plus hautes (en Corse, on ne peut guère skier au-dessus de 2300 m - altitude du Renoso - dans des conditions "grand public" ; les variations et conditions climatiques sont rarement favorables ; aucune période n'est jamais garantie...) et plus rudes (les sites sont moins "commerciaux" et plus pentus que ceux de la Vanoise ; il aurait fallu que les dernières glaciations s'attardent un peu plus dans l'île ! -)
* un environnement professionel plus riche (ce qui fait que les compétences sont dispos pour aménager les pistes, tenir la neige, trouver des solutions de repli)
* des services et des offres de substitution en cas de manque de neige.
* des conditions d'accès aux sites plus simples (il n'y a pas 30000 skieurs en Corse mais X x YOOO skieurs, ceux-ci étant notamment dispersés entre plusieurs pôles, avec des effets réels de distance et donc de cloisonnement de l'offre - par ex, les bastiais ne doivent pas beaucoup aller à Bastelica...

Bref, on n'empêchera jamais les Corses d'aller chercher la neige sur le continent, celui-ci disposant d'avantages concurrentiels de mon point de vue insurmontables.

Par contre, la Corse des montagnes a des atouts touristiques tout à fait compétitifs dans d'autres domaines (il n'est qu'à voir le succès du GR 20), qu'il s'agirait toutefois de consolider (il y a en particulier un fort décalage entre le niveau des prestations d'hébergement et de service, entre Corse et continent - et je rajouterai entre France et Espagne ou Autriche, car j'ai de plus en plus honte de mon pays quand je vois la qualité de certains gîtes aménagés à l'étranger et de l'accueil qu'ils proposent...) !!!

12. Le mercredi 25 février 2009, 14:01 par PhE

Et bien, Charles, on en redemande de tes anecdotes sur la Corse : c'est vrai que d'y vivre plusieurs années a du bien contribuer à t'en fournir !

• Les fantasmes du ski de piste corse : je n'y connais pas grand chose, mais les possibilités d'implantation semblent bien limitées et, dans tous les cas, ne peuvent permettre de développer une usine à ski alpine... même s'il semble y avoir des candidats locaux avec ce chiffre de 30.000 corses allant skier en février sur le continent (source : France 3 Corse)
• Ce serait intéressant effectivement de lire ton rapport sur le sujet !!
• Ces hivers sans neige en Corse ont eu leurs homologues dans les massifs continentaux avec les mêmes conséquences sur les stations de faible altitude : ouvertures occasionnelles, chômage technique des saisonniers, fermetures de certaines petites stations, obligation de se diversifier dans d'autres activités même pour les stations les plus importantes, ...
• L'avalanche d'Ortiporio : il me semble que Paul-André Acquaviva y fait allusion (30 morts ?) durant l'émission de France 3 Corse qu'on peut visualiser dans l'article (52 minutes) en voulant illustrer les dangers de la montagne corse...
• Pour l'Espagne, je te comprends car je connais aussi un peu le sujet (je ne sais pas si je ne l'ai pas déjà écrit sur le blog ?) en tant que grimpeur y ayant réalisé deux séjours dans les années 1980, dont, en particulier, à Montserrat et aux Riglos (ah, les vautours des Riglos qui tournaient autour des cordées en proie à des crises d'angoisse extrême dans ce terrain pourri - bonjour la roche locale ! - et suspendues à des points d'ancrage encore plus pourris - j'y ai même vu des piquets de tente en guise de pitons !)

13. Le mercredi 25 février 2009, 12:58 par charles

Sur le sujet du ski en Corse, j'ai commis voici quelques années, dans le cadre d'un précédent boulot (au service technique montagne du ministère du tourisme de l'époqie), un rapport sur le ski en Corse (il faudrait que je le retrouve). Un travail qui faisait le point sur les errements de la politique d'aménagement (qui a fait supporter à des communes sans moyens le soin de développer une offre à coût et technicité élevés, le tout sur fond de rivalités locales) et sur les perspectives de développement (pour tordre le coup à certains fantasmes qui considéraient encore qu'il y avait de véritables mines d'or à équiper : plateau du Campotile, Renoso, punta Latiniccia...).
Il y avait dans ce rapport des anecdotes rigolotes (je raconterai un jour l'histoire du catex fantôme de Ghisoni ou celui d'un rapport des année soixantes, indiquant au préfet de l'époque, au sujet d'un promoteur désireux de construire une remontée dans le secteur de Bocca della Cagnone - au-dessus de Bocognano - : il s'agit d'un escroc doublé d'un faisan !).
Depuis, la situation n'a fait qu'empirer, au gré des exigences croissantes de la clientèle et d'une offre qui s'est encore appauvrie (pour se réduire à peu de choses).
Heureusement, des pratiques individuelles comme le ski de randonnée, la cascade de glace ou les raquettes (je n'ose plus parler du ski de fond, qui m'a pourtant donné l'occasion de journées fantastiques sur le Coscione - en skating sur de la neige transformée, jusqu'au sommet de l'Incudine... -) sont moins tributaires d'une organisation collective et de moyens à l'évidence déficitaires.
Le problème reste qu'il y a eu quand même, ces dernières années, des hivers absolument sans neige (dont certains successifs) ; de quoi oublier que la Corse a été le théâtre de l'avalanche la plus meurtrière en France, au 20ème siècle, dans le village d'Ortiporio - dont on peine à imaginer aujourd'hui qu'il puisse être concerné par le sujet, quand on contemple, du haut du Sant-Angelo ou depuis la place de son église rococo, les pentes boisées qui le surplombent !).
Pour répondre à l'interrogation de Philippe, je fais effectivement de plus en plus d'infidélités à la Corse, ayant choisi l'Espagne comme nouvelle maîtresse (on peut tout y faire également : mer, villages et montagne ; et ce n'est pas très connu en France excepté quelques secteurs phares ; et il y a vraiment des montagnes aussi méconnues qu'exceptionnelles) et comme sujet de mon prochain bouquin (qui décrira et illustrera des treks entre Alpujarras et sierra de Guara, Cadaquès et Montserrat, Maestrazgo et Mallos de Riglos, etc...)

14. Le mercredi 25 février 2009, 11:17 par PhE

Pour ce qui concerne les propos de François, je confirme que la Corse hivernale est sans doute surtout réservée aux Corses eux-mêmes, car il semble difficile de traverser pour aller skier/randonner/escalader sur un terrain de jeu aussi hasardeux (et cher !).
Mais :
1°) Il s'agirait quand même d'éviter que 30.000 corses aillent skier sur le continent chaque année en février comme c'est le cas depuis des années
2°) Je te rappelle que, si tout va bien, je serai insulaire dans quelques semaines et que je me considère donc déjà comme concerné.

Na !

15. Le mercredi 25 février 2009, 11:12 par PhE

Cela fait plaisir de retrouver des commentaires après une aussi longue interruption !
Salut à Charles que l'on n'avait pas lu depuis longtemps sur le blog : les séjours en Aragon ?
Bien sûr, Charles, tu as raison en ce qui concerne la modération à apporter à mes propos sur le ski de rando en Corse à comparer au même terrain de jeu dans les Alpes. Je voulais simplement dire qu'encore une fois la Corse sur une surface aussi petite disposait des mêmes possibilités d'activité que des régions beaucoup plus connues et fréquentées qu'elle-même.
Il reste bien entendu que ce terrain est encore plus lié que les Alpes (un peu comme les Pyrénées aussi) aux situations météorologiques et nivologiques qui, même si elles sont exceptionnelles cette année, n'évoluent pas dans le bon sens...
Superficie restreinte, altitudes restreintes, neige océanique, conditions souvent avalancheuses, possibilités d'hébergement délicates en montagne, inexistence de vraies stations de ski (et je ne vois pas comment on pourrait imaginer d'en créer une !), relief difficile, pentes raides, etc... La Corse est freinée en hiver par beaucoup d'obstacles y empêchant de reproduire l'extension d'activités hivernales que l'on observe dans les massifs alpins. Mais, ainsi que le montre les vidéos de l'article, lorsque les conditions sont réunies, on y retrouve les mêmes plaisirs, y compris ceux de la poudreuse !
J'ai d'ailleurs entendu un peu les mêmes réflexions sur les massifs alpins ces deux dernières décennies, avec le manque de neige marqué qui les a accompagnées, et un pessimisme croissant s'est développé en la matière : il semblerait que l'on ne puisse plus trouver de la fraîche que dans les Bugaboos ("the Bugs" pour les initiés) et en effaçant les montées en hélicoptère !!!

16. Le mardi 24 février 2009, 09:21 par François

En ce mardi-gras, fêtons le retour du blog! Bravo à Philippe d'avoir surmonté les incompétences diverses des hébergeurs.
Le sujet proposé, s'il est d'actualité, est moins "populaire" que les treks estivaux. Personnellement, je ne connais pas la Corse en hiver: on hésite toujours à s'embarquer pour une destination où l'on sait que les ressources d'accueil seront des plus limitées. De plus, je ne pratique plus le ski, et donc la seule activité hivernale pour moi serait les raquettes dans le Coscione? Franchement, je pense que la fréquentation de la Corse sous la neige est réservée aux insulaires, qui peuvent vite se réfugier douillettement chez eux en cas de coup de tabac. Pardonne-moi, Philippe, d'être aussi plan-plan!

17. Le lundi 23 février 2009, 20:55 par charles

Bonsoir,
Le commentaire sur "la Corse n'a pas grand chose à envier aux Alpes", en matière de ski de randonnée est manifestement lié à l'amour immodéré de Philippe pour la Corse, mais ne correspond malheureusement en rien à la réalité.

Il y a en particulier assez de peu de courses tous publics (car les pentes sont raides, les points de départ possibles, finalement assez peu nombreux, se comptent sur les doigts des deux mains, la neige est très rarement poudreuse - aussitôt tombée, aussitôt transformée !). Ce qui n'empêche pas, toutefois, la montagne corse hivernale d'être magnifique... Et que lorsque les conditions sont réunies (ce qui est malgré tout nettement plus rare que sur les massifs du continent), on peut faire de belles courses

18. Le dimanche 22 février 2009, 23:44 par PhE

Tiens, je n'avais pas encore pensé aux vires du Tafonatu et de l'Andatone en raquettes ?
Ou en peaux de phoques ?

La discussion continue ailleurs