Punta di u Diamante et crête Castellucciu - Punta di Quercitella
Par PhE le lundi 21 mars 2011, 22:56 - Randonnée - Lien permanent
Jouxtant Bavella et le Haut Cavu, le massif d'U Spidali (l'Ospedale) déroule un somptueux massif forestier à 900 m d'altitude sur un balcon surplombant le golfe de PortiVechju. Sur le plan de la randonnée, il offre de nombreux parcours forestiers aisément accessibles sur ce plateau via les nombreuses pistes qui le parcourent, mais quelques reliefs particuliers permettent de distinguer des itinéraires un peu plus alpins :
- La crête Est du massif, entre Bavella au Nord (crête des Terrasses) et Bocca d'Illarata au Sud, avec quelques proéminences remarquables comme Punta Samulaghja, Punta di Quercitella, U Castellucciu, etc...
- La crête transversale succédant au Sud à la précédente et supportant quelques sommets émergeant nettement du plateau, Punta di a Vacca Morta (1314m), Punta di Corbu (1213m) et Punta di u Diamante (1227m), ce dernier sommet étant le plus spectaculaire et le plus visible depuis la route D368
Ce sont la Punta di u Diamante et la crête Castellucciu - Quercitella qui vont faire l'objet de l'article de ce jour avec un résumé des parcours réalisés en 2010 sur ces sommets :
Punta di u Diamante :
La visite de ce sommet fut organisée le 10 juillet 2010, avec Caro et Victor venus réaliser des randos VTT + marche dans la région. Après avoir réussi l'itinéraire Bitalza - Apaseu en Cagna deux jours auparavant, au lendemain d'un bivouac à Bitalza à proximité des bergeries gagnées à VTT depuis Bonifacio, ils avaient envie de faire la Punta di Diamante que je ne connaissais pas et qui nécessite un ou deux pas d'escalade pas toujours à la portée du randonneur moyen.
Rendez-vous avait été pris au gîte de Cartalavonu où je les pris en voiture au passage avant de nous rendre au point de départ de cette randonnée. Nous n'avions pas fait l'effort de chercher de l'information à jour sur ce parcours, supposé pas très compliqué, et, en ce qui me concerne, je m'étais basé sur le guide Fabrikant pour démarrer à un parking de la D368, exactement à l'Est de la pointe, au croisement avec la piste forestière qui part vers le NE et les bergeries de Luviu.
Départ vers 10h en commençant à l'estime vers l'W sans sentier. Mauvaise idée ce départ ! Si c'est effectivement le point de départ le plus proche de la pointe, comme l'avait remarqué Fabrikant à une époque où il ne devait y avoir aucun sentier dans ce coin, il ne comporte aucune trace et le trajet vers la pointe est constamment entravé par des haies de genévriers et d'arbousiers. C'est donc par une série de franchissement de maquis à forte densité que nous avons commencé ce périple, ce qui ne nous empêcha pas d'avoir rapidement la pointe en vue et de retrouver une ligne de sentiers à l'approche d'un ravin bordé d'une dalle rocheuse sur le versant opposé à notre approche. La traversée de ce ravin nous fit rejoindre le sentier d'accès à la pointe. Le chemin fait traverser la dalle puis un sous-bois touffu en contournant la pointe vers le N avant d'arriver à une plate-forme rocheuse horizontale. De là, le sommet s'avère double avec un sommet principal Est et un sommet secondaire W et un couloir rocheux entre les deux. Ce n'est pas ce couloir, à droite de la plate-forme où nous nous trouvions, qu'il nous fallut emprunter, mais un autre couloir sur la gauche, encombré de blocs rocheux et d'arbres multiples, menant à une fenêtre rocheuse remarquable à son extrémité.
La montée du couloir s'avéra aisée mais il fallut le quitter peu avant son extrémité pour emprunter un petit couloir oblique sur la droite dans une partie purement rocheuse. De là, nous grimpâmes au mieux les dalles et vires jusqu'à buter sur un petit ressaut rocheux vertical de 2m de haut. Plusieurs tiges de ferraille montraient que ce passage était un obstacle pour les non-grimpeurs, mais le ressaut fut relativement simple à escalader. Nous arrivâmes ainsi 40m sous le dôme sommital. Une dalle raide et licheneuse à gauche m'incita à chercher mon bonheur sur la droite, via une vire contournant le dôme, jusqu'à franchir l'arête W de la pointe et arriver dans une sorte de cuvette une dizaine de mètres sous le sommet. La montée finale s'avéra du domaine de l'escalade facile, avec un pas de II+ pour franchir un petit mur et une fissure de G à D menant à la fin du parcours. J'y trouvais deux pitons et une cordelette qui me permirent d'assurer efficacement Caro et Victor pour leur grimpette terminale...
Terminus vers 11h15 sur cette pointe qui permet d'embrasser un superbe panorama 360° sur le massif et l'Alta Rocca plus loin.
La descente fut effectuée en moins d'une heure, en utilisant le sentier allant vers le Sud de la pointe et aboutissant au point IGN926 sur la D368. Ainsi se termina cette petite course sympathique, demandant un minimum d'aisance en escalade rocheuse facile et ne prenant pas plus d'une demi-journée.
Bien entendu, la course doit plutôt se faire, soit depuis Bocca d'Illarata via le chemin qui s'en dirige vers le SW et aboutit au ravin où nous l'avons retrouvé, soit depuis la D368 au parking du point IGN926 via le sentier que nous avons emprunté à la descente et qui monte vers le N au même ravin où il retrouve le sentier inverse venant du col et la trace menant vers Punta di u Diamante.
L'horaire de ce parcours, pour la boucle telle que décrite ci-dessus : environ 2h30. Voir ci-contre à droite pour obtenir le tracé complet de cet itinéraire selon les deux départs/arrivées de vrais sentiers.
Et le diaporama complet de la journée ainsi que de celle en Cagne avec Bitalza - Apaseu :
Crête Castellucciu - Punta di Quercitella :
Première exploration jusqu'à Punta Furcata le 10/07/2010
L'aller-retour à la Punta di u Diamante décrit précédemment ne nous avait pris qu'une petite demi-journée et il nous restait pas mal de temps pour tenter un autre parcours. C'est ainsi que nous nous lançâmes dans le repérage de la montée vers Punta di Quercitella, quasiment sans informations préalables hormis le fait qu'il existait un sentier sur la crête en partant du Castellucciu.
A l'examen de la carte IGN, nous avions jugé que, plutôt que remonter en voiture la piste amenant au Sud de Bocca di Castellucciu (1141m), il valait mieux prendre à pied le sentier marqué plus au Nord partant de la piste forestière parallèle à la crête entre Bocca d'Illarata Nord et la D268 menant au col de Bavella sous la crête des Terrasses. Ce sentier semblait amener juste au pied du col par une trace vers l'Est, bien dessinée sur la carte.
Il nous fallut un peu de temps pour trouver le départ du sentier sur la piste, uniquement marqué par un vague cairn, et démarrer la trace vers 13h50. En fait de sentier, c'était une sente de chasseurs, assez claire au démarrage, qui se transforma rapidement en une ravine maquisée à laquelle succéda ensuite une trace en forêt avec quelques petits cairns intermittents en guise de balisage. Visiblement, une faible fréquentation de cette sente, réservée sans doute à quelques initiés ! Arrivée en 20 mn sans encombre jusqu'au col, bien marqué dans une superbe prairie avec le Castellucciu sur sa droite (???). Sans prendre la peine de consulter la carte, nous poursuivîmes vers le Nord en prenant une excellente trace cairnée le long de la crête. A partir de là, ce fût un enchaînement compliqué : d'abord à l'W de parois rocheuses avec un maquis épineux encombrant la sente, puis dans une coulée de blocs, puis sur une sorte de vaste col herbeux où nous traversâmes la crête vers le versant Est, puis une raide montée dans une forêt de bruyères arborescentes. Vers 15h10, nous parvînmes ainsi à un petit col sous les pointes rocheuses marquant le point IGN1307, avec vue sur les vallées du Haut Cavu et le ruisseau de Sainte-Lucie vers l'E et les contreforts rocheux surplombant la source de Taculaghja à l'W. Pause bienvenue à cet endroit idyllique...
La pause fut d'autant plus bienvenue que je me sentais de plus en plus mal depuis quelque temps dans cette montée ! Cela avait commencé par de simples éternuements au col précédent, puis un écoulement nasal continu, puis la prise de la gorge et enfin d'horribles quintes de toux... Une belle allergie au pollen des bruyères arborescentes en pleine floraison ! Pour la première fois de ma vie, je montrais tous les signes d'une allergie au maquis !!! Un comble pour Corse sauvage...
Nous décidâmes tout de même de continuer encore un peu, en sachant bien que nous n'aurions pas le temps d'atteindre Punta di Quercitella. La montée sous la pointe 1307m nous amena à un virage à angle droit de la crête, juste en vue de l'hippodrome de Viseo plein NW, et une nouvelle raide montée finale dans le versant NW nous fît accéder au sommet de Punta Furcuta où nous avons stoppé l'exploration de cette crête vers 15h45. Là encore, une vue superbe sur le Haut Cavu avec les ravins du Finicione et du Lariciu que je gravirai ultérieurement ! Redescente par le même chemin de 16h à 17h25, non sans problème pour cause d'aggravation incessante de mon allergie.
En synthèse, une première exploration de cette crête qui nous montra 1°) une approche rapide par ce que nous pensions être Bocca di Castellucciu 2°) une trace relativement bonne (pour la Corse !) le long de la crête qui nous faisait supposer que la Punta di Quercitella était facilement accessible 3°) que 30 ans dans le maquis sans incident ne garantissaient pas l'immunité aux allergies polliniques locales...
Quant à notre itinéraire réel, une trace GPS, prise par hasard avec ma montre à la descente et projetée sur une carte, me montra que le col que nous avions pris sans vérifier pour Bocca di Castellucciu était en fait Bocca Vechigianu, à la même altitude mais de l'autre côté du Castellucciu. Il aurait suffi de vérifier sur la carte que le Castellucciu au Sud du col ne pouvait être vu que de Bocca Vechigianu ! Je pense d'ailleurs que Caro et Victor, que je n'ai pas revus depuis, sont toujours persuadés avoir suivi le sentier le plus au Sud... alors que, si on regarde de près la carte IGN du coin, on aperçoit une autre trace un peu plus au N et montant directement vers le rocher, que nous avons dû suivre au départ avant de la quitter sur la gauche pour aller au col. Toutes les traces mènent à Rome, mais pas toujours par le même chemin !
L'horaire de ce parcours, pour l'aller-retour telle que décrit ci-dessus : environ 3h30. Voir ci-contre à droite pour obtenir le tracé complet de ce parcours avec la trace bleue partant de la piste sur la gauche et s'arrêtant à Punta Furcata.
Comparaison entre les deux cols : Bocca Vechigianu et Bocca di Castellucciu
L'allergie au maquis me mit à plat pour les trois semaines qui suivirent et m'empêchèrent quasiment toute activité sportive pendant le mois de juillet. Cela me condamne sans doute pour l'avenir à me prémunir contre ce type de crise...
Boucle autour du Castellucciu le 23/08/2010
Avec mon repos forcé du mois de juillet et les randonnées en retard du mois d'août, je n'avais pas eu le temps de revenir dans ce coin avant fin août où je réussis à décider Nicole à m'accompagner un après-midi dans un petit tour d'exploration autour du Castellucciu.
Cette fois, nous prîmes la branche de la piste forestière secondaire montant au Sud de Bocca di Castellucciu pour voir si elle était carrossable et où elle menait. Cette piste s'avéra praticable, avec précautions, jusqu'au bout pour une berline standard et nous conduisit jusqu'à une dernière épingle à gauche avant de s'avérer barrée par un lit de ruisseau et un arbre en travers vers 1165m. A 15h, en poursuivant à pied, nous trouvâmes une série de traces étagées, plus ou moins bien marquées, menant en ligne de niveau vers la partie rocheuse de la crête au Sud du Castellucciu. Nous choisîmes de passer sur le versant E pour contourner cette arête rocheuse, mais il était évident que la trace normale et la plus courte passe en versant W. Cela nous permit de jeter un coup d'oeil sur une des branches de départ du ravin du Finicione avant de revenir plein W vers Bocca di Castellucciu, vaste prairie herbeuse égayée par quelques pauvres arbres foudroyés et quelques maigres laricii. Arrivée à 15h30.
Nous trouvâmes facilement le sentier bien marqué menant à Bocca Vechigianu en passant à l'W des contreforts rocheux du Castellucciu. Il ne nous fallut que 15mn pour franchir cette partie : 15h45 à Bocca Vechigianu.
Le retour se fit pas le même sentier pour rejoindre Bocca di Castellucciu à 16h05, puis une nouvelle sente complètement en versant W pour retrouver la voiture à notre parking à l'extrémité de la piste carrossable à 16h40, avec visite de plusieurs abris sous grottes, rencontre de troupeaux de chèvres et moutons, etc...
Conclusion de cette petite exploration : la voie d'accès la plus rapide pour aller à Bocca Vechigianu est bien celle partant de la piste forestière Pelza-Piglia avec la sente m... mais praticable en 20mn et les crêtes autour du Castellucciu sont faciles à parcourir sur les deux versants et à toutes les altitudes, même si je n'ai pas trouvé trace vraiment évidente du chemin historique Zonza - Taddu Rossu via les bergeries de Luviu décrit comme passant près de Bocca di Castellucciu !
Carte et diaporama peuvent être consultés en bas de la page sous la description qui suit.
Punta di Quercitella le 25/08/2010
Il ne me restait plus qu'à réaliser le sommet de Punta di Quercitella pour compléter l'exploration de la crête Castellucciu - Quercitella ! Deux jours après la visite précédente au Castelucciu, le 25/08/2010, je revins en solo pour essayer de terminer ce parcours.
Comme en juillet dernier, départ de la piste forestière Pelza-Piglia à 10h10 par la vague sente cairnée montant à Bocca Vechigianu, atteint à 10h30.
Je repris la même bonne trace qu'avec Caro et Victor pour rejoindre le sommet de Punta Furcata à 11h40, sans problème particulier d'itinéraire sinon de rester constamment attentif à ne pas perdre la trace, en particulier sur le vaste plateau herbeux de Taculaghja au N de la pointe du même nom. Autre bon point : aucune trace des symptômes d'allergie de juillet dernier... Il faut dire que l'on n'était plus du tout en période de floraison des bruyères !
En fait, il n'est pas obligatoire de passer par le sommet de Punta Furcata, sauf à contempler la vue sur le Haut Cavu et la suite de la crête avec Punta di Quercitella en point de mire : la trace principale passe en contrebas du sommet sur le versant W et franchit une arête rocheuse par une faille étroite caractéristique...
On voit bien le col Sud au sommet de la pente herbeuse, ainsi que la brèche
et le couloir qui m'empêchèrent de monter par l'arête S et le versant E
Après Punta Furcata, la trace resta un moment proche de la crête avant de contourner la pointe rocheuse suivante par le versant E, de franchir à nouveau la crête vers le versant W (et même NW du fait d'une inflexion de la crête vers le NE) où elle y resta jusqu'à l'approche du sommet. Dans ce satané versant NW, difficile de décrire l'itinéraire car plusieurs traces compliquées sont possibles à des altitudes différentes : grosso modo, le tracé le plus haut emprunte quelques vires rocheuses étroites et souvent malcommodes alors que le tracé le plus bas enchaîne une alternance de montées-descentes fastidieuses contournant les arêtes rocheuses par le bas. Je pris la trace haute à l'aller et la trace basse au retour, en les notant à égalité tant leurs avantages et inconvénients se contrebalancent. Après pas mal de divagations sur la trace haute, la dernière vire, sur laquelle je dus enlever mon sac pour progresser, m'amena dans une large pente d'herbes menant au col Sud sous Punta di Quercitella, atteint à 12h50.
De là, j'avais l'impression de pouvoir atteindre le sommet par une ascension en versant E. Malheureusement, si le départ s'avéra favorable, la traversée dans le versant E m'amena à une sorte de brèche dans la crête surplombant un ravin vers le SE dans lequel je ne pus descendre sans prendre trop de risques. Demi-tour et retour au col Sud vers 13h25, non sans avoir pris une multitude de photos des ravins du Haut Cavu que j'avais surplombés.
Pause-déjeuner au col Sud avant de redémarrer à 13h45 en redescendant partiellement la pente d'herbes en versant NW et en allant retrouver une nouvelle vire permettant d'amorcer le contournement de la pointe sur cet autre versant. Après quelques nouvelles montées-descentes et contournements d'arêtes, j'arrivai de nouveau sur la crête vers 14h, au col N de Punta di Quercitella qui, comme son symétrique au Sud, se trouve dans une large cuvette herbeuse. De là, je pus examiner la suite de la trace vers le N, menant vers Punta Samulaghja, Bocca di Fumicosa et la crête des Terrasses vers Bavella, en me disant qu'il me faudrait bientôt compléter cette traversée de ce côté-là !
Pour l'heure, il s'agissait de monter au sommet et je n'étais pas encore arrivé... Depuis le col N, une courte marche en versant E m'amena à un nouveau col sur une arête secondaire d'où je pus découvrir à nouveau le sommet de la pointe, mais vu du NE cette fois-ci, ainsi qu'un chemin de montée réalisable. Réalisable, mais pas si facile puisqu'il me demanda pas mal de zigzags entre les couloirs et ressauts en empruntant les vires les plus commodes et en contournant en spirale le dôme du sommet que j'atteignis à 14h15. La trace de montée sur la carte en fin d'article vous donne une idée de la complexité de l'approche de ce sommet par cette voie, alors qu'il semblait si facile depuis le col Sud.
Au sommet, on est bien dans l'ambiance Bavella avec la forte proximité des aiguilles et tours de ce massif : Punta Samulaghja, Punta di Ferru et Punta di Bonifacio toutes proches, puis, plus loin, les aiguilles d'Asinao et la crête Punta di Furnellu - Punta Muvrareccia.
Du côté Est, une vue magique sur le Haut Cavu avec la crête de Coste di Ricu qui délimite le ravin du Finicione à sa droite et les ravins de Samulaghja et du Lariciu à sa gauche, me donnant à entrevoir ce que seront mes aventures du mois suivant pour remonter deux d'entre eux (Lariciu, Finicione).
La descente me prit encore beaucoup de temps, en prenant la trace du bas vers Punta Furcata, et ce n'est qu'à 17h05 que je retrouvai le parking de la piste forestière, après avoir démarré à 14h25 du sommet.
En conclusion : une randonnée on ne peut plus sauvage que le parcours de cette crête Castellucciu - Quercitella, mais pourtant relativement accessible du fait qu'une trace assez commode (attention aux variantes !) permet d'éviter de s'inventer un cheminement. Cela n'en reste pas moins une réalisation qui n'est possible que pour le randonneur aguerri et habitué à suivre des sentes et des cairns intermittents ainsi que des variations d'altitude permanentes pour éviter les obstacles rocheux trop difficiles. Pour ma part, la recherche de la voie d'accès au sommet m'a semblé longue et délicate, du fait de ma première tentative directe avortée par le Sud. Les rares topos que j'ai pu lire sur le sujet n'ont pu m'éclaircir quant à savoir s'il existait une voie de montée plus directe et plus courte.
Bien sûr, cet itinéraire gagne certainement en intérêt à être accompli en traversée en poursuivant sur la crête pour gagner Punta Samulaghja, puis Bocca di Fumicosa, ce que je ferai un jour prochain : compter une bonne heure pour le moins. De là, on peut soit retrouver la route D268 du col de Bavella au-dessus de Viseo, par sentier puis piste forestière, soit enchaîner par la célébrissime Crête des Terrasses, inventée par Fabrikant, qui permet de rejoindre directement Bocca di Velacu puis le col de Bavedda.
L'horaire de ce parcours : montée en 3h45, descente en 2h40. Voir ci-contre à droite pour obtenir le tracé complet de ce parcours ainsi que celui de la boucle autour du Castelluciu.
Commentaires
Oups :!:
Petit détail amusant : mon commentaire précédent a été bloqué par mon antispam (un comble que de se bloquer soi-même...) parce qu'il contenait le terme prescription.
D'ailleurs, celui-ci va être bloqué pour la même raison ! LOL
Bonsoir @Christian E :
Cela ne me console pas, mais je constate que je ne suis pas le seul à avoir subi ce genre de problème... :-(
En ce qui me concerne, je n'avais eu que quelques symptômes l'année d'avant en sentant quelques picotements de gorge lors d'un passage dans les aulnes sur le versant Scaffone du Falasorma : dans ces mêmes lieux, Sophie Welterlin, qui nous accompagnait, avait eu une crise assez grave traitée rapidement à l'aide d'anti-histaminiques. Mais ce n'était pas des bruyères...
Côté remèdes, j'ai commencé par du Kestinlyo 10mg et du Solupred pendant 2 semaines SANS AUCUN EFFET. Une nouvelle consultation du médecin a débouché sur une prescription d'une piqûre de Kenacort retard 80mg associée à des comprimés d'Aerius 5mg pour 3 mois : cela m'a remis sur pied en quelques jours. Il semblerait donc que j'ai intérêt à commencer une cure d'Aerius avant chaque nouvelle saison de pollen :!:
Bonjour,
Sur ces mêmes pentes ou presque, et à la même époque (mi-juillet), je fus aussi saisi d'une brutale et féroce allergie au maquis, qui me terrassa quinze jours durant. Coutumier des lieux, je n'avais jamais connu ça ... En cet été 2010, les bruyères détenaient-elles des pouvoirs spéciaux ?
ChE