Blog Corse sauvage - Mot-clé - Saltare - CommentairesBlog Corse sauvage associé au site Web Corse sauvage : Corse, nature et wilderness, le maquis, l'alpinisme, l'escalade, le canyoning ou canyonisme, les ravins et le ravinisme, la randonnée, la mer et le littoral, la musique et la polyphonie corses2024-03-28T08:17:41+01:00Corse sauvageurn:md5:503a9a83a6ecfb52ac96c0e1d3780cf1DotclearRaid Filosorma juin 2015 - J3 - PhEurn:md5:e795f18cff2eae2052727d027088e7642021-09-10T10:37:58+02:002021-09-10T09:37:58+02:00PhE<p>@<a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2015/09/15/Raid-Filosorma-juin-2015-J3#c13408" rel="ugc">Olivier</a> :<br />
Bravo pour votre persévérance !<br />
C'est là qu'on se rend compte de la ténacité qu'il faut mettre en œuvre pour réaliser certains itinéraires en Corse...<br />
A lire votre compte-rendu, j'ai l'impression que la trace n'a pas beaucoup changé depuis notre passage en 2015, ce qui montre que le maquis reste à un niveau constant dans le coin (contrairement à certaines régions où il pousse de manière insensée).<br />
Concernant la descente, pour nous aussi il y a eu sorties de route en dehors de la trace de montée (deux fois), mais on s'en sort toujours en continuant à descendre droit pour retrouver les trouées plus bas. Ce versant est recouvert d'un maquis qui n'est jamais inextricable : on peut donc toujours avancer, même si on va beaucoup moins vite bien sûr en dehors de la trace principale...<br />
3h de temps de montée suppose tout de même une bonne forme physique ! ;-°</p>Raid Filosorma juin 2015 - J3 - Olivierurn:md5:c54e7cda98af7eb8a13413ee8204682c2021-09-09T19:16:03+02:002021-09-09T18:16:03+02:00Olivier<p>Nouvelle tentative pour Manghja e beie, réussie cette fois, aujourd'hui le 09/09.<br />
La pierre est toujours coincée dans sont tronc au départ de la trace qui quitte le chemin du Saltare.<br />
Pas trop de cairns dans la montée dans la forêt, mais la trouée de montée se devine plus ou moins et quand on sait à peu près où chercher, ça aide. ça n'empêche pas que j'ai perdu la trace à la descente !<br />
L'arbre remarquable est toujours à sa place ! A partir de là, il faut effectivement continuer à monter, d'abord un peu à droite de l'arête, par un cheminement mi-rocheux-mi-maquis assez raide, mais qui se devine bien si l'on prend soin de chercher à passer "au plus facile. Quelques cairns m'ont permis de m'assurer que j'étais bien sur le chemin de quelque chose.<br />
Le site des bergeries est somptueux : en promontoire au dessus de la vallée de la Cavicchia, face aux ravins du Saltare et de Laoscella. Franchement, ça vaut le Saltare et quand on ne se perd pas, la progression est finalement ludique (très variée, au moins), et finalement pas très longue (malgré la piste depuis Bargiana) : 3h.<br />
En septembre, les cavités des bergeries sont sèches.<br />
Voilà toutes les infos que je peux donner.</p>Raid Filosorma juin 2015 - J3 - Olivierurn:md5:1e5320038ad92fe6b9123ad49c682f632020-09-03T09:11:26+02:002020-09-03T08:11:26+02:00Olivier<p>Oups ! une fausse manœuvre m'a fait envoyer le même message 2 fois... Vous pouvez supprimer le second !<br />
Oui, j'ai bien l'intention de retourner dans le coin pour arriver jusqu'à Manghja e Beie. Ce versant est superbe, lui aussi, et offre une vue imprenable sur Saltare et Laoscella.</p>Raid Filosorma juin 2015 - J3 - PhEurn:md5:2d39a379394461ec505d46129d5fd8282020-09-02T09:16:06+02:002020-09-02T08:16:06+02:00PhE<p>Bonjour @<a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2015/09/15/Raid-Filosorma-juin-2015-J3#c13245" rel="ugc">Olivier</a> : ,</p>
<p>Merci de votre retour sur cet itinéraire, quasi-inconnu sauf de quelques locaux ou initiés, et des informations actualisées que vous en donnez !<br />
Dommage que vous n'ayez pu aller jusqu'au bout : le site est vraiment original et intéressant...</p>
<p>Ce n'est que partie remise ! :-)</p>Raid Filosorma juin 2015 - J3 - Olivierurn:md5:f1b773a082f595b36724f2da1553dfc72020-09-01T19:10:02+02:002020-09-01T18:10:02+02:00Olivier<p>Bonjour,<br />
J'ai enfin tenté de monter à Manghja e Beie cette fin août et ramène quelques info fraîche :<br />
le chêne avec la pierre coincée qui indique le départ du chemin est toujours là (j'ai une photo). Il se situe sur le chemin du Saltare, quand celui-ci redevient plat, immédiatement après la raide première montée au dessus du barrage.<br />
Cette fin août, la montée dans la forêt était plutôt bien visible, avec quelques cairns. J'en ai ajouté pas mal (mais la durée de vie d'un cairn...). Grosso modo, la trace monte plus ou moins en lacets droit dans la pente, avant de tirer progressivement sur le droite jusqu'à buter sur une falaise rocheuse, qui marque la limite de la forêt.<br />
La trace, nettement moins cairnée, mais encore visible, suit la base de cette falaise sur la droite pour aboutir rapidement dans un vallon raide surmonté par le "pin remarquable". Ça passe mieux en RG (sur le droite donc) qu'en restant dans les éboulis du fond. On gagne ainsi un collet, puis le pin remarquable. Plus de cairn ni trace.<br />
A partir de là, si j'avais mieux lu, je n'aurais pas traversé toujours vers la droite, d'abord sur des vires tentantes, en direction d'un beau bosquet de larici, mais je serais monté droit au-dessus du pin, en longeant plus ou moins une arête.<br />
Bref, il faudra que j'y retourne.</p>Raid Filosorma juin 2015 - J1 - PhEurn:md5:2ff9528ae89400e7c1a0b0071c43492e2015-10-04T11:04:33+02:002015-10-04T10:04:33+02:00PhE<p>Salut @<a href="http://corse-sauvage.fr/?post/2015/08/23/Raid-Filosorma-juin-2015-J1#c7601" rel="ugc">Sylvain</a> :<br />
J'avais zappé tes commentaires de septembre faute d'avoir bien examiné les flux de nouveaux commentaires. C'est donc une réponse un peu tardive !<br />
C'est sûr que je suis bien content d'avoir enfin découvert ce sentier de la RG de la Cavichja qui permet d'éviter le lit du ruisseau et la dalle blanche pour monter à Piscia Vitalba...<br />
En ce qui concerne l'itinéraire d'Achille en RG du Fangu pour monter à Campu di Vetta, la partie basse dans le ravin est assez ch... car beaucoup maquisée. J'y ai passé tellement de temps (il y a quelques années maintenant) que je n'ai pas réussi à sortir de la forêt, mais je n'en étais pas loin. D'après ce que l'on voit depuis Tana di l'Orsu, dés que l'on est sorti de la forêt, cela devient plus facile et doit effectivement être le parcours le plus court pour monter au bivouac.<br />
Encore un objectif pour les prochaines années...</p>Raid Filosorma juin 2015 - J2 - PhEurn:md5:fb903aac31618e71dc49911fef6e9e6c2015-10-04T10:56:50+02:002015-10-04T09:56:50+02:00PhE<p>@<a href="http://corse-sauvage.fr/?post/2015/09/01/Raid-Filosorma-juin-2015-J2#c7603" rel="ugc">Sylvain</a> :<br />
Dans notre cas, c'est surtout qu'on n'avait pas envie de partager la soirée et la nuit avec l'individu... LOL</p>Raid Filosorma juin 2015 - J2 - PhEurn:md5:128270dc90025fb62868615686568cbc2015-10-04T10:55:17+02:002015-10-04T09:55:17+02:00PhE<p>@<a href="http://corse-sauvage.fr/?post/2015/09/01/Raid-Filosorma-juin-2015-J2#c7602" rel="ugc">Sylvain</a> :<br />
Non, la Combe Rouge ne m'a pas paru si raide que cela et ses éboulis sont nettement plus sympas que ceux du dernier tiers du couloir de Serra Pianella versant Filosorma (voir <a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2015/09/28/Raid-Filosorma-juin-2015-J4-et-J5" rel="ugc">article sur J4 et J5</a>). Mais cela reste, bien sûr, assez délicat à monter et descendre... On ne peut pas se "laisser glisser" : pas assez de pente et éboulis trop gros ! ;-)</p>Raid Filosorma juin 2015 - J2 - Sylvainurn:md5:9aa39b3f1d331f7a6dabeaf9bc87ac232015-09-11T12:42:01+02:002015-09-11T11:42:01+02:00Sylvain<p>À propos du soi-disant « propriétaire » de la Bergerie de Saltare, je comprends votre réaction avec Olivier, et j’aurais sans doute fait la même chose ! Après coup, on s’en veut parfois de ne pas avoir réagi différemment, par exemple la jouer sur le mode de la plaisanterie, du style : « Oui, bien sûr, nous ne sommes pas chez nous, mais merci pour l’invitation et pour votre hospitalité ! Vous partagerez bien le repas avec nous ? » J’aurais bien aimé voir sa tête, mais comme toi avec les sbires de Ciuttulu, j’ai appris à me méfier et à opter pour une certaine prudence !</p>Raid Filosorma juin 2015 - J2 - Sylvainurn:md5:b0c13818dfa190ad4e803270a71aa6a42015-09-11T12:28:43+02:002015-09-11T11:28:43+02:00Sylvain<p>Quand on aperçoit la Combe Rouge de très loin, par exemple depuis le sommet du Capu Scaffone, elle accroche le regard et elle pique forcément la curiosité, avec ses éboulis géants et ses vieux pins laricci qui s’accrochent aux pentes ! Ton récit et les photos d’Olivier montrent bien, d’ailleurs, à quel point ces pentes sont raides, rendant la montée éprouvante et la descente délicate à négocier : il vaut sans doute mieux éviter de se « laisser glisser »… si l’on ne veut pas se retrouver très vite tout en bas !</p>Raid Filosorma juin 2015 - J1 - Sylvainurn:md5:f427802a1338b8615b6c6efc0e90e11e2015-09-11T12:09:34+02:002015-09-11T11:09:34+02:00Sylvain<p>Ce sentier qui permet de remonter la rive gauche de la Cavichja est une très belle découverte, merci à Achille pour ses renseignements précieux ! Une bergerie et ses enclos, une vire (une de plus dans le Filosorma, qui en recèle certainement plein d’autres que nous ignorons ou n’avons pas encore empruntées, cf. la vire aérienne menant à Bocca Rustali !) et son bloc rocheux caractéristique, deux grottes dont l’une, celle sous laquelle vous avez élu domicile avec Olivier, qui offre des conditions rêvées pour le bivouac… En à peine 2 heures de marche, cela fait beaucoup d’attraits et de curiosités en chemin !</p>
<p>Il y a quand même un itinéraire sur lequel je continue de m’interroger, et dont Achille t’avait parlé il y a quelques années : c’est la montée directe à Campu di Vetta par la rive gauche du Fangu !</p>Encore les vires de Scaffone et du Tafonatu W - PhEurn:md5:31756b915bcab9c05b4a40407e468c6f2012-07-16T12:16:59+02:002012-07-16T11:16:59+02:00PhE<p>@<a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2010/09/22/Encore-les-vires-de-Scaffone-et-du-Tafonatu-W-%21#c3590" rel="ugc">Altre Cime</a> :</p>
<p>Merci, Robert, d'avoir précisé vos réflexions concernant le sur-cairnage, le bivouac et, plus généralement, la dégradation du côté sauvage de la Corse !! :evil:<br />
De mon côté, je n'ai pas autant que vous d'expérience sur le terrain pour pouvoir dire avec certitude si le sur-cairnage est lié plus à la manie de signaler son passage ou à la trouille de se perdre hors-piste, mais il est certain que la tendance à voir s'ériger des cairns partout, même sur les chemins balisés, avec cette inclination à en faire toujours plus gros, toujours plus voyants et même toujours plus artistiques, semble aller dans votre sens, à savoir que le narcissisme de certains randonneurs, ainsi que la stupidité qui lui est en général associée, n'ont l'un et l'autre aucune limite dans l'excès...<br />
Quant à détruire les cairns en surnombre, je vous approuve totalement, même si je suis presque toujours incapable d'en faire autant de mon côté, faute de temps ou de condition physique suffisante dans ces lieux où j'ai du mal à tenir des horaires décents !! :-( En tout cas, si vous organisez des campagnes de "normalisation" de cairnage dans le Falasorma ou ailleurs, n'hésitez pas à me prévenir, j'en serai avec plaisir, même si c'est loin de Sainte-Lucie de Porto-Vecchio... L'inconvénient en contrepartie est que si certains s'arrogent le droit (la liberté) de "régulariser" ou "normaliser" des lignes de cairns, on va leur reprocher de s'arroger ce droit/liberté, de définir des règles par eux-mêmes sans avoir consulté les utilisateurs, etc... Et on rentre dans le monde de la législation et de la définition de règles et lois pour les cairns. :-/<br />
Pour le bivouac, nous sommes bien d'accord. Sauf que le PNRC dit que le bivouac est <ins>interdit</ins> sur <strong>TOUT LE PARC</strong> et pas seulement sur <strong>le GR20</strong> et que cela constitue une hérésie. Surtout quand certains gardiens, guides ou accompagnateurs prennent cela au pied de la lettre pour vous menacer lorsque vous parlez de bivouaquer à Campu di Vetta (altercation à Ciottulu di I Morri en juillet 2008). A moins d'être un tri-athlète d'exception, j'imagine mal faire certains parcours du Falasorma sans bivouaquer ! Et quant à y trouver un refuge, je cherche encore, sauf si la bergerie de Saltare se voit affublée d'un gardien...<br />
Plus globalement, concernant la gestion du territoire du PNRC et des réserves naturelles en Corse, j'avais effectivement lu l'article récent de Corse-Matin qui diffusait les avertissements de l'UNESCO concernant Scandola et je conçois bien toutes les menaces qui pèsent sur l'île avec la pression touristique un peu partout (pas encore beaucoup en montagne, sauf autour du GR20) et les pressions financières sur le littoral. Difficile de dire avec certitude ce qu'il convient de faire pour gérer tout cela, mais je suis bien d'accord pour noter que le PNRC est en-dessous de tout sur ces sujets. D'ailleurs, je n'arrive pas à comprendre qu'il y ait autant de monde sur le GR20 avec obligation de coucher en refuge ou sous tente à côté, alors que ceux-ci sont devenus vétustes, avec des sanitaires effroyables (à l'Onda en 2009, il n'y avait plus de sanitaires pour l'enclos des tentes sous le refuge, soit environ 150 personnes), des portions de chemin polluées par les détritus et excréments des Géhéristes, etc...<br />
<code></code><br />
En conclusion, merci de continuer à œuvrer pour que la Corse veille à conserver des sanctuaires de territoire sauvage avec préservation de la faune, végétation, patrimoine historique, etc... et à l'abri de foules touristiques incapables de les respecter et d'en goûter l'originalité ! 8-)</p>Encore les vires de Scaffone et du Tafonatu W - Altre Cimeurn:md5:ec30f69b039ca7d550e05b8b032d0f062012-07-15T15:37:40+02:002012-07-15T14:37:40+02:00Altre Cime<p>Il fallait lire, avec moins de fautes : " C'est notre droit le plus profond de ne pas l'accepter et de les démolir en nous prévalant du même droit que ceux qui se sont arrogés celui de les faire !"</p>Encore les vires de Scaffone et du Tafonatu W - Altre Cimeurn:md5:c0b088eebf4adcf386dcac2b47b9703d2012-07-15T15:31:41+02:002012-07-15T14:31:41+02:00Altre Cime<p>Bonjour à tous,</p>
<p>Merci de vos commentaires suscités par mon post.</p>
<p>S'il est vrai que l'expression "sur-cairnage" est quelque peu exagérée concernant les lieux cités, il n'en demeure pas moins que le changement est visible en 20 ans, jusqu'à la pose de peinture.</p>
<p>Où que l'on aille, il suffit d'ouvrir les yeux pour s'en rendre compte : il y a plus de cairns inutiles dans nos montagnes que de cairns qui ont réellement un sens : signaler la trace, l'entrée du goulet, la bonne brèche, etc... Trop peu nombreux sont les lieux où les cairns sont aussi discrets qu'efficaces.</p>
<p>Rencontrés au pied de la Paglia il y a 1 mois, 2 petits dont groupes dont un de 3 jeunes corses qui abandonnaient l'idée d'en gravir le sommet après avoir tourné en vain plus d'une heure de cairn en cairn.<br />
Il y a 3 ans, j'avais "décairné" en partie la voie normale : au sommet d'une centaine de cairns trônait une feuille de PQ pour mieux marquer le passage.</p>
<p>L'année dernière, j'ai complètement décairné la vire classique du Tafunatu (côté bocca a i Mori): une trentaine de cairns sur tout juste une centaine de mètres : certains étaient en équilibre précaire au dessus du vide, près à chuter sur quelques randonneurs. Aussi inutiles que ridicules : quand on a pris pied sur la vire, il n'y a pas d'autre moyen que d'avancer ou de reculer!</p>
<p>Enfin, pour être au contact du publique au long de l'année, je persiste et signe : c'est une réalité que l'immense majorité des gens qui posent des cairns aujourd'hui répond à un simple besoin de signaler son passage plus qu'un itinéraire, comme "les chiens qui pissent au pied des lampadaires". Pour beaucoup, ça en devient même un jeu : le plus long, le plus fin, le plus en équilibre, le plus ceci...</p>
<p>C'est notre droit le plus profond de ne pas l'accepter et de les démolir en nous prévalant du même droit que celui de ceux qui se sont arroger de les faire !</p>
<p>La manie de vouloir à tout prix ajouter des cairns là où il n'en est nul besoin aboutit à des lignes de cairns zigzagant au gré de l'humeur de ceux qui les posent et enlevant ce côté "sauvage" qui nous est cher.<br />
Lutter contre ça, c'est aussi lutter pour une pratique de la montagne qui la respecte en premier lieu et avant toute chose.</p>
<p>Le bivouac : il est interdit sur le GR20, cela peut aisément se comprendre tant cet itinéraire est sur-fréquenté aujourd'hui.<br />
Pour le reste, à moins de marcher sans dormir je vois mal comment nous lancer dans quelque longue aventure !</p>
<p>Il n'y a aucune interdiction du PNRC* à contourner. Et pour moi qui compte les nuits à la belle étoile par milliers (je passe plus de nuits dehors que chez moi), ça fait parti de ma vie, de mon travail (j'ai été aussi muletier et bûcheron) et d'un quotidien naturel qui durera tant que mes jambes me porteront.<br />
Et qui a ses règles : ne rien laisser rien, absolument rien, derrière soi.</p>
<ul>
<li>De toute façon, le PNRC a depuis longtemps abandonné la gestion du territoire dont il a normalement la charge. Je reviens de Galéria ou le responsable de la réserve de Scandula s'arrache les cheveux :700 000 visiteurs il y 3 ans, certainement 1 million cette année, tous les ans de nouveaux bateaux commerciaux et le top du top en 2012 : visite de la réserve en offshore depuis Piana !!! L'article paru il y a quelques jours dasn Corse Matin n'est que de la poudre aux yeux, ce ne sont pas les institutions corses qui s'émeuvent, ce sont les institutions internationales (UNESCO en autre) qui le leur font savoir.</li>
</ul>
<p>Et je ne parle même pas de la dégradation des refuges, sanitaire et autre...</p>
<p>Bonne continuation sur tous les chemins !</p>Encore les vires de Scaffone et du Tafonatu W - Eckardurn:md5:bd821b4f245b4b9661904c463e84eb982012-07-09T23:34:02+02:002012-07-09T22:34:02+02:00Eckard<p>En septembre 1987, quand avec Jean-Baptiste Battini j'ai fait pour la première fois le parcours Laoscella - Vire face Ouest du Tafunatu - Montestremu via la vire Andade a u Ponte, on ne trouvait que très peu de cairns dans ces parages. Si nous avons pu trouver le bon cheminement sur le versant de Scaffone sans trop de difficultés, à part quelques passages à travers les aulnes, c'était grâce aux indications sous forme d'un excellent croquis de Francis Simeoni, berger à Mansu, et quelques explications complémentaires à la brèche du Pinzu Scaffone où il nous avait quittés. Croquis qui m'a cruellement fait défaut (comme ma mémoire des lieux) vingt ans plus tard quand on a cherché le début de la vire Andade a u Ponte lors du premier trek de Corse sauvage ....</p>Encore les vires de Scaffone et du Tafonatu W - Françoisurn:md5:aa68c9475564156c5639ef7ed0cd542b2012-07-07T10:29:29+02:002012-07-07T09:29:29+02:00François<p>C'est vrai que le site d'Altre Cime est bien alléchant! Je laisse de côté les parcours de crête sportifs, mais les autres propositions sont bien tentantes. Dommage que mon calendrier de cette année soit déjà bourré. L'an prochain, peut-être, si le Bon Dieu maintient mes genoux en bon état...</p>Encore les vires de Scaffone et du Tafonatu W - Françoisurn:md5:9ebd9c5a71fd6868ab6be6805387f44c2012-07-07T10:19:57+02:002012-07-07T09:19:57+02:00François<p>Franchement, je ne pense pas que les randonneurs se donnent le mal d'ériger des cairns pour marquer leur territoire, comme les chiens, mais plutôt, comme le dit Philippe, pour jalonner une voie de retour potentielle dans un terrain compliqué: le problème, c'est qu'ils ne les enlèvent pas, soit qu'ils repassent ailleurs, soit qu'ils ont la flemme de débâtir. Ceci dit, une bonne ligne de cairns, judicieusement disposée, peut être une aide précieuse, et c'est un mode de mémorisation des sentiers utilisé depuis des siècles. Combien de fois dans mes randos ai-je rendu un hommage intérieur aux bâtisseurs de cairns! Par exemple, récemment, dans la traversée du Cuscione, cela nous a permis de suivre une bonne sente et d'éviter ainsi la banale traversée sur piste. Par ailleurs une bonne ligne de cairns fixe le cheminement d'un sentier et évite d'aller divaguer n'importe où. On ne peut pas condamner les cairns sous prétexte de leur inflation! Ceci dit, je comprend que des vrais amoureux de la montagne sauvage éructent devant des marquages anarchiques inesthétiques ou indiscrets...</p>Encore les vires de Scaffone et du Tafonatu W - PhEurn:md5:bdaa2351f5a07a2f85c2178fecfe3e432012-07-06T12:59:28+02:002012-07-06T11:59:28+02:00PhE<p>En complément du commentaire précédent :<br />
<code></code><br />
Je n'avais pas regardé <a href="http://www.altre-cime.com/" rel="ugc">le site Internet d'Altre Cime</a> depuis un bout de temps et je constate qu'il a été refondu avec succès et agrémenté de photos magnifiques...<br />
Bravo ! :-)</p>Encore les vires de Scaffone et du Tafonatu W - PhEurn:md5:58bdcac46760ab56dd18f4e50eaec6ab2012-07-06T12:09:12+02:002012-07-06T11:09:12+02:00PhE<p>@<a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2010/09/22/Encore-les-vires-de-Scaffone-et-du-Tafonatu-W-%21#c3570" rel="ugc">Altre Cime</a> :</p>
<p>Bonjour Robert,</p>
<p>Nous aurions presque pu nous croiser sur l'Andade a u Ponte et Campu Razzinu, puisque je reviens moi aussi d'un raid de 4 jours à trois personnes dans ce coin du Falasorma :</p>
<p>Mardi 25 juin : montée à la prise d'eau de la Cavicchia pour bivouac 1<br />
Mercredi 26 juin : parcours de la trace de chasseurs vers Bocca Laggera, traversée de la vire de l'Andadonna et bergeries de Scaffone pour bivouac 2<br />
Jeudi 27 juin : traversée de la vire de l'Andade a u Ponte (Scaffone- Campu Razzinu) et du Tafonatu W jusqu'à Campu di Vetta pour bivouac 3<br />
Vendredi 28 juin : retraversée de la vire du Tafonatu W, descente du ruisseau de Bocca a Rossa pour retrouver la trace cairnée de Tana di l'Orsu et la descendre avec retour à Monte Estremu.</p>
<p>Quelques commentaires relatifs à ce raid :</p>
<ul>
<li>Les cairns n'ont pas poussé sur la montée directe aux bergeries de Scaffone et la vire de l'Andadonna et je dois bien dire qu'on a presque regretté tant cette p... de trace est compliquée à trouver. 1 heure de recherche au premier ruisseau, 20 minutes au second, nombreuses sorties de piste intempestives, montée directe sur Bocca Laggera alors qu'il faut tirer à gauche (W) nous faisant encore perdre 1 heure, etc...</li>
<li>La vire elle-même n'est pas difficile, si on a pris la bonne car il y a 4 étages de vires au départ !! Pratiquement aucun cairn...</li>
<li>La sente est un régal pour ceux qui aiment les jeux de pistes : très peu de cairns dans une végétation dense de sous-bois de chênes-verts et un "balisage" réduit aux <ins><strong>"flashies"</strong></ins>, morceaux d'écorces enlevés sur certains troncs d'arbres dont pas mal doivent dater des années 50 tant ils sont défraîchis. Un stage de guide apache avant cette montée ne ferait pas de mal ! LOL</li>
<li>Nous avons récupéré le parcours normal Laoscella - Campu Razzinu à hauteur du premier col de l'arête secondaire après la brèche du Pinzu Scaffone. Je n'avais plus fait ce parcours depuis 2008 et, effectivement, les cairns ont proliféré avec comme seul intérêt (en ce qui me concerne) de donner une trace versant Scaffone évitant presque tous les aulnes que je me farcissais à vue il y a quelques années... Mais il y a d'autres traces absolument sans intérêt !</li>
<li>Sur la vire de l'Andade a u Ponte, nous avons effectivement remarqué dans une des échancrures de la partie W la magnifique signalétique à la peinture blanche AM / JP (ou l'inverse car, comme Robert, je ne me souviens plus très bien de l'ordre des initiales) avec une date et des caractères de 15 cm de haut. Dommage qu'ils n'aient pas gravé un petit cœur ou un dessin de tatouage associé, car cela aurait fait très urbain !! :-C Je croyais l'avoir photographiée, mais je viens de jeter un œil à mes photos et ne la retrouve pas. Sinon, je l'aurais mise en exergue sur le Blog.</li>
<li>Côté Campu Razzinu et Tafonatu, il me semble que les cairns y ont moins proliféré pour des raisons que j'ignore (itinéraire plus simple ?)</li>
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Pour rejoindre les propos de Robert, je m'associe à lui dans ses regrets de voir le balisage sauvage et incontrôlé se généraliser sur l'ensemble des sentiers et hors-sentiers corses, mais je pense qu'il faut quand même rester optimiste car certains coins restent toujours à l'écart (comme le Haut Cavu par chez moi) et que ce n'est rien comparé à d'autres massifs montagneux continentaux. Mais le caractère sauvage de la montagne corse est ce qui en fait son originalité et son attractivité (pour certains !). Pour le versant Scaffone, j'espère que ce n'est pas le fait que j'ai mis un topo de la traversée Laoscella - Tafonatu sur mon site et quelques articles du Blog sur les vires de la région qui ont attiré des imbéciles à sur-cairner ces lieux et à peindre ces tags sur les rochers car je vais alors m'en mordre les doigts. Nous avions été avertis par Victor Gomis dans cet article que les cairns avaient proliféré dans ce versant Scaffone, croyant que c'était nous qui les avions mis. Personnellement, je ne cairne quasiment jamais sauf à quelques endroits douteux pour retour arrière éventuel (style montée directe aux bergeries de Scaffone où j'ai dû mettre 2 cairns), mais je n'ai pas le courage de Robert pour en venir à décairner l'existant en surproduction !<br />
Alors est-ce que le sur-cairnage est lié à la propension humaine à marquer son territoire ou bien à la trouille qu'ont certains sur ces terrains complexes de ne pouvoir faire retour arrière ? Je ne saurais trancher mais ne peux que constater les dégâts amenant parfois à des erreurs de parcours même quand on l'a déjà réalisé, tant les lignes de cairns erronées sont fréquentes.<br />
Malheureusement, comme pour tout balisage, le cairnage se doit d'être construit selon certaines règles, du genre une seule trace et pas de variante, une taille de cairns moyenne, un placement tous les 30 à 100 m selon configuration du terrain, etc... 5 lignes de cairns à des altitudes différant de moins de 10m, 4 ou 5 cairns de suite sur 5m, et, inversement, pas de cairn du tout aux endroits clés, comme j'ai pu le voir hier dans une boucle Malpaseu - Apaseu en Cagna, sont absolument à proscrire ! Tout cela est une question d'intelligence et de bon sens dont malheureusement certains semblent bien dépourvus !<br />
Pour en terminer, encore une fois bravo à Altre Cime de continuer à oser proposer des circuits de ce genre sur un marché de la randonnée où la facilité est d'aller sur les sentiers ultra-balisés et fréquentés comme le GR20. Ce ne doit pas être facile de trouver des clients suffisamment motivés et entrainés pour réaliser ce genre d'itinéraires qui n'ont qu'un lointain rapport avec la <strong>"randonnée"</strong>.<br />
A ce sujet, d'ailleurs, je me demande comment Altre Cime contourne la règlementation du PNRC en matière d'interdiction de bivouac que nous nous sommes fait vertement reprocher en 2008 à Ciottulu di I Mori !! 8-)</p>Encore les vires de Scaffone et du Tafonatu W - Altre Cimeurn:md5:17ab202cfb9319964eb6fc78782f2bc02012-07-05T12:52:07+02:002012-07-05T11:52:07+02:00Altre Cime<p>Bonjour,</p>
<p>Je reviens d'un circuit sur l'Andadone a u Ponte (entre autre) avec 4 clients.<br />
De nouveaux cairns ont poussé et, honte à ceux qui l'on mise, de la peinture blanche à fait son apparition depuis 2008. Deux tristes individus aux initiales de AM / JP, ou AP / JM je ne sais plus, on souillé à la peinture l'un des endroits le plus sauvage de tout la Corse, le plus émouvant, le plus vierge. Nous en avions déjà enlevé quelques traces l'année dernière.<br />
J'espère qu'ils liront ce blog : Se vo vi ricunoscite, site dui bauloni di quelli pudenti. Vergogna a voi, site piu consumadori di paisaghju chi innamurati di e nostre muntagne.<br />
S'ils ne sont pas corses, je traduis : Vous êtes 2 gros imbéciles. Honte à vous, vous êtes plus des consommateurs de paysage que des amoureux de nos montagnes.</p>
<p>Les nouveaux cairns inutiles mis sur ce parcours m'ont, pour la première fois en 20 ans, induit en erreur à 2 reprises : j'étais bien moins attentif au paysage alors que d'habitude je le "lis".<br />
Une partie de ces cairns inutiles a été détruite, je m'y suis pris trop tard pour tous les enlever. Ce sera fait lors d'un prochain passage spécialement organisé à cet effet.</p>
<p>La prolifération des topos, la mode du "sur-cairnage", l'abandon par le PNRC de la gestion du territoire font que tout un chacun s'autorise ce dont il a envie. Il n'est plus aujourd'hui un seul massif corse qui échappe au balisage sauvage à la peinture, que ce soit du fait des randonneurs, des organisateurs d'évènements sportifs (les organisateurs de courses en montagne détiennent à ce jour la palme du dégueulis de peinture), voir même certains organisateurs de rando venus d'ailleurs balisant un circuit pour leurs accompagnateurs.</p>
<p>Nous avions timidement commencé à effacer ce que nous pouvions effacer et à détruire nombre de cairns posés de ci de là non pas pour signaler un itinéraire mais pour signifier "je suis passé moi aussi", comme les chiens qui pissent au pied des lampadaires. Ces cairns n'ont d'autre signification.</p>
<p>Pour info, même la voie normale du Capu Tafunatu vient de subir à la peinture jaune les outrages de quelques pingouins qui n'ont pas hésité à mettre plusieurs pitons pour assurer leurs pas sur la vire du col (alors qu'il est très facile de la sécuriser avec des ancrages naturels, ce que nous faisons pour nos clients depuis des années sans y laisser aucune trace). Pauvre minables pseudos montagnards qui s'arrogent le droit de polluer un passage emprunté sans artifice depuis plus d'1 siècle.<br />
La peinture sera effacée et les pitons enlevés.</p>
<p>Le but de ces actions n'est pas "d’empêcher" qui que ce soit d'aller en montagne, mais de rendre chacun acteur de ce qu'il fait et non pas simple spectateur suivant des lignes de peinture ou de cairns pour se diriger. La montagne est un tout.</p>
<p>Chacun a le droit de ne pas être d'accord avec ce que nous disons. Nous non plus nous ne sommes pas d'accord avec ceux qui pensent le contraire ! Et de la même manière que certains se sentent investis d'une "mission signalétique" et agissent en conséquence en détruisant ce que nous avons de vierge, nous agirons nous aussi en conséquence.</p>
<p>Plus qu'ailleurs, lorsque nous allons en montagne, que ce soit dans des lieux sauvages ou des lieux fréquentés, nous nous devons de ne laisser aucune trace de notre passage. C'est tellement une évidence pour nous qu'il nous apparaît surprenant de devoir le dire. C'est à ce prix que nous pourrons laisser dernières nous ce que nous avons eu la chance de découvrir.</p>
<p>Fidèle à notre philosophie, sous l'impulsion d'Altre Cime et avec l'ensemble des professionnels locaux, divers journées seront organisées pour nettoyer nos montagnes de tout ce dégueulis laissé par des montagnards-bidochons incapables de respecter les lieux qui les accueillent.</p>
<p>Salutations fraternels aux montagnards respectueux.</p>
<p>L'équipe d'Altre Cime</p>