Blog Corse sauvage - Mot-clé - Capu Rossu - CommentairesBlog Corse sauvage associé au site Web Corse sauvage : Corse, nature et wilderness, le maquis, l'alpinisme, l'escalade, le canyoning ou canyonisme, les ravins et le ravinisme, la randonnée, la mer et le littoral, la musique et la polyphonie corses2024-03-28T08:17:41+01:00Corse sauvageurn:md5:503a9a83a6ecfb52ac96c0e1d3780cf1DotclearCorse "pas très sauvage" 2013 - PhEurn:md5:968cbd6a8d5fc5078891fb98e76b951b2014-06-01T10:28:34+02:002014-06-01T09:28:34+02:00PhE<p>@<a href="http://corse-sauvage.fr/?post/2014/05/11/Corse-pas-tr%C3%A8s-sauvage-2013#c6512" rel="ugc">Sylvain</a> :<br />
Oui, ce réseau de sentiers du Ghjunsani est malheureusement suffisamment inhabituel en Corse pour qu'il soit important de le signaler. C'est certainement une solution pour les anciens chemins patrimoniaux autour des villages de montagne qui pourraient tous être l'objet d'une restauration de ce type et d'une organisation en un réseau capable d'attirer la moyenne des randonneurs ! 8-)</p>Corse "pas très sauvage" 2013 - Sylvainurn:md5:00080f3881e83cf37d62631be3653c702014-05-31T11:39:23+02:002014-05-31T10:39:23+02:00Sylvain<p>Comme toi, j’ai été agréablement surpris de découvrir un réseau de sentiers aussi propres et bien balisés dans le Giunssani ! Il y a quelques années, je m’étais baladé entre Pioggiola et les Bergeries d’E Piazze, en passant par Forcili, Olmi-Cappella et Mausoleo ; la dernière partie, à partir de ce village jusqu’à la Vallée de la Melaghja, se déroule sur un très beau sentier, bordé de vieux murs de pierres sèches, en balcon au-dessus de la rivière. Bravo et merci à toutes les personnes qui ont nettoyé, balisé et continuent d’entretenir ces sentiers patrimoniaux… bien loin de la fréquentation du GR20, mais dans un cadre tout aussi beau et un peu plus « confidentiel » et apaisant !</p>Raid des vires du Falasorma : Episode 2 - Des Bergeries de Scaffone à Campu di Vetta - PhEurn:md5:01012837496a4c824c08a0a6b238b2df2013-05-16T11:42:36+02:002013-05-16T10:42:36+02:00PhE<p>Bonjour @<a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2012/08/08/Raid-des-vires-du-Falasorma-Episode-2-Des-Bergeries-de-Scaffone-%C3%A0-Campu-di-Vetta#c5153" rel="ugc">raoul mathieu</a> :</p>
<p>Vous n'avez sans doute pas remarqué ;-) , mais vous avez posé la même question sur <a href="http://corse-sauvage.com" rel="ugc">mon site "Corse sauvage"</a> et je vous ai déjà fait une réponse :</p>
<ul>
<li><a href="http://corse-sauvage.com/randonnee/centre-corse/monte-tretorre.html#comment-205" rel="ugc">La question</a></li>
<li><a href="http://corse-sauvage.com/randonnee/centre-corse/monte-tretorre.html#comment-206" rel="ugc">La réponse</a></li>
</ul>Raid des vires du Falasorma : Episode 2 - Des Bergeries de Scaffone à Campu di Vetta - raoul mathieuurn:md5:2568851d8ac4ab67e1c2123e95d4be062013-05-15T20:46:20+02:002013-05-15T19:46:20+02:00raoul mathieu<p>Recherche information sur une traversée entre Taverra ,Vignale Bocca Sambuche et Azzana ou Cruzzini?</p>
<pre>Merci pour votre assistance.</pre>
<pre>Raoul Mathieu</pre>Raid des vires du Falasorma : Episode 3 - De Campu di Vetta à Monte Estremu - Sylvainurn:md5:90d95cd9faed98f5e77fb3b8bac433ae2012-09-08T11:09:52+02:002012-09-08T10:09:52+02:00Sylvain<p>Salut @<a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2012/08/12/Raid-des-vires-du-Falasorma-%3A-Episode-3-De-Campu-di-Vetta-%C3%A0-Monte-Estremu#c3715" rel="ugc">PhE</a>,</p>
<p>Oui, c'est bien l'itinéraire que j'ai pris pour rejoindre la vire du Tafunatu, en continuant au-delà du Ghjarghjole et de la brèche que vous aviez empruntée en 2008 avec Georges et Eckard. Elle ne m'inspirait pas trop ! J'ai donc suivi les cairns pratiquement jusqu'à l'extrémité de la crête, pour entamer la descente, finalement très facile, jusqu'à Campu di Vetta. Contrairement aux indications d'Alain Gauthier dans "Corse des Sommets", on ne se frotte réellement aux aulnes qu'en un seul endroit (pendant 15-20 min, mais ça suffit !), il faut donc croire que l'itinéraire est devenu plus praticable que par le passé !</p>
<p>La flèche et les pierres badigeonnées se trouvent un peu avant de magnifiques sorbiers, dans le premier tiers de la descente. On se croirait sur le GR20... et, comme tu le dis, le parcours est évident, très bien cairné (c'est-à-dire intelligemment cairné, cf. la discussion avec Robert d'Altre Cime), donc, en plus d'être moche, ça n'a strictement aucun intérêt. Espérons que le concours de tags ne reprenne pas de sitôt dans ces lieux sublimes, sauvages, et qu'il faut, bien évidemment, respecter et ne pas "souiller"...</p>Raid des vires du Falasorma : Episode 3 - De Campu di Vetta à Monte Estremu - PhEurn:md5:7dd2ef6c5b43401d852e56390b4737ed2012-09-07T23:01:28+02:002012-09-07T22:01:28+02:00PhE<p>Salut @<a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2012/08/12/Raid-des-vires-du-Falasorma-%3A-Episode-3-De-Campu-di-Vetta-%C3%A0-Monte-Estremu#c3709" rel="ugc">Sylvain</a> :</p>
<p>Bravo pour ton périple (en solo ?) sur la vire du Tafonatu et autour du Capu ! ;-)<br />
Tu as eu beaucoup de chances pour les mouflons : nous en avons déjà vu une harde sur la vire du Tafonatu, mais de l'ordre de la dizaine, femelles et petits. Sinon, des mâles isolés dans l'amphithéâtre de Campu Razzinu et sur la partie Ouest de l'Andade a u Ponte.<br />
<code></code><br />
Je ne vois pas bien où sont placés les deux rochers badigeonnés à la peinture : ce sont peut-être les mêmes zouaves que ceux qui ont fait le tag de l'Andade a u Ponte... :-(<br />
C'est au sommet de Silvastriccia au départ de la descente dans les aulnes ? :-? Si c'est là, c'est sûr que cela ne sert pas à grand chose pour orienter la descente (évidente !) ou la montée...</p>Raid des vires du Falasorma : Episode 3 - De Campu di Vetta à Monte Estremu - PhEurn:md5:9a72519e7ea4ff3a0d1e7f1d2b5e56172012-09-07T22:50:42+02:002012-09-07T21:50:42+02:00PhE<p>@<a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2012/08/12/Raid-des-vires-du-Falasorma-%3A-Episode-3-De-Campu-di-Vetta-%C3%A0-Monte-Estremu#c3688" rel="ugc">caroline</a> :</p>
<p>Je n'avais pas vu ton commentaire, aussi ma réponse est-elle un peu tardive...<br />
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Oui, c'est bien la même descente que nous avions faite en 2009 avec une petite variante en haut puisque nous l'avions faite en descendant depuis la fin (le début plutôt !) de la vire de l'Andade a u Ponte, alors qu'avec Eckard et Bruno nous l'avons faite en venant du Tafonatu. En fait, la descente correspondait plutôt à notre montée de 2009. 8-)</p>Raid des vires du Falasorma : Episode 3 - De Campu di Vetta à Monte Estremu - Sylvainurn:md5:0965de9627d7ae56b002045a06a5ff232012-09-07T19:38:52+02:002012-09-07T18:38:52+02:00Sylvain<p>Bonsoir à tous,</p>
<p>Philippe, Eckard, Bruno, bravo pour cet exploit de taille, à la fois sur le plan physique et en terme d’orientation ! Les photos sont superbes, impressionnantes, et le récit détaillé et agréable à lire, toutefois je ne pense pas que des « hordes » de randonneurs vont emprunter de sitôt l’Andadonna et votre parcours du premier jour…</p>
<p>Il se trouve que j’étais la semaine dernière sur la vire du Tafunatu (juste avant que la météo ne se dégrade !), que j’ai rejointe depuis le Refuge de Ciuttulu di i Mori et l’itinéraire cairné de la Punta Silvastriccia (3h du refuge à Campu di Vetta). Malheureusement, là aussi, deux rochers ont été badigeonnés de peinture blanche, au début de la descente, avec même une flèche peinte sur une pierre, alors que l’orientation est évidente et que l’on aperçoit un cairn 2 ou 3 mètres plus bas… Et pourquoi ne pas rajouter des panneaux, tant qu’on y est ?</p>
<p>Cela dit, le bivouac à Campu di Vetta, sous un ciel étoilé et au-dessus de la civilisation et de la Vallée du Fangu, est l’un des plus beaux qu’on puisse trouver en Corse, avec un confort 3 étoiles ! Le lendemain, je suis monté aux sommets du Capu Scaffone et du Capu Rossu, nouveau bivouac puis remontée (3h) à Ciuttulu où j’avais laissé une partie de mes affaires. Sinon, j’aurais bien continué vers l’Andade a u Ponte et Laoscella… Ce sera pour une prochaine fois !</p>
<p>Pour info, les névés avaient complètement fondu, mais, en contrepartie, j’ai aperçu, en 3 jours, une trentaine de mouflons, par petits groupes de 5/6, des femelles et des jeunes ! Jamais encore je n’en avais croisés autant !</p>
<p>Encore bravo et merci pour le récit du trek !</p>
<p>Bon week-end !</p>
<p>Sylvain</p>Raid des vires du Falasorma : Episode 3 - De Campu di Vetta à Monte Estremu - carolineurn:md5:c19e061ef6bb5c03a95ae493e90d69ac2012-09-01T18:38:35+02:002012-09-01T17:38:35+02:00caroline<p>Bonjour Philippe!</p>
<p>Ton récit m'a rappelé bien des souvenirs( c'est bien la même descente que nous avons faite ensemble ou c'est encore un autre itinéraire ? ) .</p>
<p>J'espère qu'un jour tu m'amèneras de nouveau dans ces coins fabuleux, en faisant cette fois ci la fameuse andadonna et pourquoi pas la descente dans le lit du Fango .</p>
<p>Pour rester dans le sujet du Filosorma, nous étions le 14 Juillet à Puscaghia ( avec Coline 9 mois et demi _ autant l'initier tôt ) et Dumé m'a parlé d'un chemin qu'ils ( ? ) avaient réouvert et qui partait directement de Monte Estremo pour rejoindre Rostali ....</p>Raid des vires du Falasorma : Episode 3 - De Campu di Vetta à Monte Estremu - PhEurn:md5:54a99afa2911802d41001a71b26d76342012-08-25T23:31:39+02:002012-08-25T22:31:39+02:00PhE<p>@<a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2012/08/12/Raid-des-vires-du-Falasorma-%3A-Episode-3-De-Campu-di-Vetta-%C3%A0-Monte-Estremu#c3685" rel="ugc">Jean-Philippe</a> :</p>
<p>Effectivement, il est conseillé de commencer par tester cet itinéraire à la montée ! Comme souvent, le parcours est plus facile à repérer du bas et, s'il y a un problème, c'est plus facile de redescendre que de remonter... ;-)<br />
Une descente à l'aveuglette peut parfois vous amener dans des impasses très dangereuses dont on ne peut sortir qu'en rappel... si on a le matériel et la technique !</p>Raid des vires du Falasorma : Episode 3 - De Campu di Vetta à Monte Estremu - Jean-Philippeurn:md5:378c3ad70ea89293ca23c71b5677cd6b2012-08-25T11:49:47+02:002012-08-25T10:49:47+02:00Jean-Philippe<p>Merci Philippe pour ce récit, vos indications précises d'itinéraires et les photos. J'avais moi-même renoncé à m'engager dans la descente vers Tana di l'Orsu au départ de Campu Razzinu, en mai 2011, alors que les conditions météorologiques étaient épouvantables. Je pense d'ailleurs que je ferai votre itinéraire la prochaine fois à la montée pour ensuite partir sur la vire du Tafonatu et rejoindre la crête de Silvastriccia.</p>Raid des vires du Falasorma : Episode 3 - De Campu di Vetta à Monte Estremu - PhEurn:md5:1ffe1775d196d60ee6b3073654c9f6a32012-08-21T12:01:29+02:002012-08-21T12:29:49+02:00PhE<p>@<a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2012/08/12/Raid-des-vires-du-Falasorma-%3A-Episode-3-De-Campu-di-Vetta-%C3%A0-Monte-Estremu#c3669" rel="ugc">Eckard</a> :</p>
<p>Au sujet des problèmes d'épuisement, d'hypoglycémie et de soif en montagne, j'ai un souvenir marquant à ce sujet.</p>
<p>Début des années 80, nous sommes partis à deux grimper la face Sud de la Dent d'Orlu dans les Pyrénées Ariégeoises : côtée TD+ à l'époque (Les 100 plus belles des Pyrénées !), il fallait 10 à 12h pour la parcourir. Aussi avons nous bivouaqué la veille au soir au pied de la voie pour partir tôt. Nous y avons rencontré une cordée de 4 grimpeurs de Toulouse qui faisait la même voie mais en projetant de la faire en 2 jours en y bivouaquant !<br />
Nous sommes partis à 6h du matin, nous avec 1,5l d'eau chacun, nos collègues avec 4l d'eau chacun et la tente ! Une journée caniculaire de fin juillet dans cette face Sud devait donner au moins 50°C au soleil sur les pentes ! A 10h du matin, nous n'avions fait qu'un tiers de la voie et n'avions plus d'eau. L'autre cordée avait épuisé son eau à la moitié de la voie. Le reste de l'escalade a été une galère totale puisque nous ne pouvions ni boire, ni manger (impossible d'avaler, gorge bloquée) et les efforts + la chaleur nous avaient épuisés. Arrivés au sommet vers 17h, nous avons cherché en vain un ruisseau ou une source. Obligés de descendre dans un épuisement total, nous nous sommes retrouvés à ne plus pouvoir rester debout et à descendre les pentes raides herbeuses de la voie normale sur les fesses. Nous avons trouvé un ruisseau vers 20h où nous avons plongé à plat ventre tous les six : j'ai dû boire 10l d'eau d'affilée...<br />
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Je n'ai jamais connu de telles situations depuis en randonnée, mais c'est vrai qu'en escalade l'effort est tellement plus intense que la soif arrive beaucoup plus vite, alors que l'on emporte beaucoup moins d'eau.<br />
J'ai vraiment eu l'impression d'être près de mourir de soif dans cette descente avec incapacité de m'alimenter ensuite pendant 24h et perte de poids de 5kg dans la journée !! 8-O</p>Raid des vires du Falasorma : Episode 3 - De Campu di Vetta à Monte Estremu - PhEurn:md5:c1210e08ef61cc64e3269088cbd308632012-08-21T11:20:39+02:002012-08-21T10:20:39+02:00PhE<p>@<a href="https://corse-sauvage.fr/?post/2012/08/12/Raid-des-vires-du-Falasorma-%3A-Episode-3-De-Campu-di-Vetta-%C3%A0-Monte-Estremu#c3669" rel="ugc">Eckard</a> :</p>
<p>Salut Eckard,</p>
<p>Des soucis de ligne Internet/téléphone depuis 4 jours ont fait que je n'ai pas vu ton commentaire avant ce matin. Une demande de changement d'opérateur (Free au lieu d'Orange à Sainte-Lucie !) a fait apparaître un problème de ligne peut-être lié aux manipulations France Télécom. Bref, j'ai la Freebox, mais plus de ligne : pas la peine de m'appeler sur mon fixe en ce moment, utilise plutôt le portable ! Pour Internet, je suis branché temporairement sur l'Internet de mon voisin...</p>
<p>Pour le raid, effectivement, cela m'a confirmé que les passages proches de l'escalade en randonnée sportive peuvent être sources de pas mal d'ennuis et de temps perdu. En outre, les réactions des pratiquants confrontés à ces obstacles peuvent être complètement imprévisibles et différer totalement des uns aux autres, depuis la panique totale ou même l'impossibilité d'essayer le pas (je viens d'expérimenter le cas en emmenant quelqu'un récemment à la brèche du Carciara où il a même fallu marcher dans l'eau pour ne pas escalader les rives ! ;-) ) jusqu'à l'appréhension du vide et les problèmes techniques qui rendent le franchissement plus difficile et plus long...<br />
Il est tout de même intéressant de noter que, dans ce type de terrain, ce genre d'obstacle est le plus souvent évitable et qu'il est rare que l'on ne trouve pas un chemin plus simple et avec des obstacles plus faciles : on n'est tout de même pas dans des voies de varappe. Cela a été le cas avec Sophie et Georges à Serra Pianella où nous avons trouvé à la descente une voie plus aisée et évitant (presque !) tous les passages d'adhérence rocheuse ! Cela est sans doute aussi le cas dans cette falaise où il doit y avoir des moyens plus faciles de monter ou de descendre. Le problème est que l'on n'a pas toujours le temps de les chercher, et surtout de les trouver, sans compromettre ou bouleverser les horaires du parcours ! C'est pourquoi souvent je préfère passer par des parcours connus, même délicats, plutôt que d'entreprendre des explorations hasardeuses à la recherche de chemins plus aisés et plus sûrs. 8-)<br />
Quant aux autres occasions d'aller dans le Falasorma, il nous reste un paquet de parcours à essayer, en commençant par cette voie de la RG du Fangu que nous n'avons pas voulu entreprendre cette fois-ci :reyes:</p>Raid des vires du Falasorma : Episode 3 - De Campu di Vetta à Monte Estremu - Eckardurn:md5:1f76c508f4a597e297838256043db0c42012-08-18T12:51:23+02:002012-08-18T11:51:23+02:00Eckard<p>Merci, Philippe, pour ces récits exhaustifs de ce raid qui reliait quelques coins parmi les plus beaux et les plus sauvages (et les moins accessibles) du Falasorma !<br />
Et un grand remerciement aussi pour nous avoir guidé sans casse à travers le labyrinthe de cette falaise au-dessus de Tana a l'Orsu, au dernier jour.<br />
Un commentaire à propos du passage exposé dans cette falaise :<br />
la difficulté pour nous ne venait pas d'un manque de technique de base mais de l'appréhension devant le vide. Sans le vide de 10 ou 15 m au-dessous je te fais ce passage en adhérence les yeux fermés, mais avec le vide, sans corde et sans réelle prise pour les mains je n'avance et ne bouge plus comme je le ferais normalement (relis "Premier de cordée" de Frison-Roche à ce sujet). Par contre, à l'endroit un peu au-dessus où tu nous avais encordés, je n'avais pas du tout cette appréhension, mais je comprends que tu as employé la corde par un souci pour notre sécurité.</p>
<p>D'ailleurs, j'ai fini la deuxième partie de la descente bien entamé, avec un genou de plus en plus douloureux et raidi, incapable de suivre votre allure, même sur le dernier tronçon plat, en hypoglycémie et sans eau la dernière heure et incapable d'avaler le moindre biscuit.<br />
Mais je ne regrette rien, c'était sans doute la dernière occasion pour moi de faire ce magnifique raid qui restera dans mes souvenirs une des plus belles randonnées parmi toutes celles que j'ai faites en montagne corse.</p>